Les journalistes femmes de la chaîne de télévision amazighe, affiliée à la télévision nationale publique (ENTV), ont porté plainte dans la matinée ce mercredi 3 août contre le directeur de la chaîne, Saïd Lamrani, selon le Syndicat national des journalistes (SNJ). « Ce recours à la Justice est une extrémité hélas inévitable pour des consœurs bafouées dans leur intégrité morale, et rendue d’autant plus incontournable par la campagne de représailles que mène à leur encontre le directeur de la Chaîne 4 depuis qu’elles ont osé briser le silence et porter l’affaire sur la place publique », indique un communiqué du SNJ.
L'affaire remonte au début du mois de juillet quand les journalistes de la télévision amazighe ont décidé de constituer un collectif et de rendre publics les dépassements du directeur général de la chaîne 4, Saïd Lamrani. Ce dernier est accusé entre autres de passe‑droit, de censure, de chantage mais surtout de harcèlement moral et sexuel.
Depuis l'éclatement de l'affaire, les journalistes ont fait état de pressions et de représailles.« L’homme se prévaut publiquement d’une "amitié" protectrice et donc immunisante du Chef de l’État. Il a pu, en tout cas, bénéficier jusque-là de tergiversations complices de la Direction de l’ENTV et ce, en dépit des instructions du ministre de la Communication qui lui demandait l’ouverture d’une enquête avec, éventuellement, la prise de mesures conservatoires, à la demande du Syndicat, le 13 juillet 2011 », poursuit le communiqué de l'organisation syndicale des journalistes
tsa
L'affaire remonte au début du mois de juillet quand les journalistes de la télévision amazighe ont décidé de constituer un collectif et de rendre publics les dépassements du directeur général de la chaîne 4, Saïd Lamrani. Ce dernier est accusé entre autres de passe‑droit, de censure, de chantage mais surtout de harcèlement moral et sexuel.
Depuis l'éclatement de l'affaire, les journalistes ont fait état de pressions et de représailles.« L’homme se prévaut publiquement d’une "amitié" protectrice et donc immunisante du Chef de l’État. Il a pu, en tout cas, bénéficier jusque-là de tergiversations complices de la Direction de l’ENTV et ce, en dépit des instructions du ministre de la Communication qui lui demandait l’ouverture d’une enquête avec, éventuellement, la prise de mesures conservatoires, à la demande du Syndicat, le 13 juillet 2011 », poursuit le communiqué de l'organisation syndicale des journalistes
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