Un nouveau scandale sanitaire couvait en France mardi autour du Mediator (benfluorex), un médicament contre le diabète également utilisé comme coupe-faim commercialisé dans le pays jusqu’en 2009 et qui aurait causé la mort d’au moins 500 personnes âgées de plus de 33 ans, selon l’Agence française des produits de santé (Afssaps). Commercialisé par le laboratoire français Servier de 1975 jusqu’en novembre 2009, le Mediator est proche dans sa composition d’un autre produit de Servier, un coupe-faim, l’isoméride, retiré de la vente en France en 1997.
le Médiator a été aussi utilisé par des non-diabétiques en surpoids. Ces données, qui proviennent d’une estimation de la Caisse d’assurance maladie, devaient être précisées et complétées mardi lors d’une conférence de presse. «Il s’agit d’une estimation», a indiqué lundi soir à l’AFP Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’Afssaps. Une première étude de la CNAM, en novembre 2009, avait mis en évidence les graves risques que faisait courir le Mediator. L’Afssaps avait demandé alors une autre étude pour essayer d’apprécier le nombre de personnes qui auraient pu mourir du fait de ce médicament.
L’Afssaps va rappeler aux médecins les recommandations de suivi faites lors de l’interdiction du médicament, les renforcer et inciter en outre les personnes traitées par ce médicament à consulter leur médecin si elles ne l’ont pas encore fait, a indiqué Mme Bartoli.
elwatan
le Médiator a été aussi utilisé par des non-diabétiques en surpoids. Ces données, qui proviennent d’une estimation de la Caisse d’assurance maladie, devaient être précisées et complétées mardi lors d’une conférence de presse. «Il s’agit d’une estimation», a indiqué lundi soir à l’AFP Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l’Afssaps. Une première étude de la CNAM, en novembre 2009, avait mis en évidence les graves risques que faisait courir le Mediator. L’Afssaps avait demandé alors une autre étude pour essayer d’apprécier le nombre de personnes qui auraient pu mourir du fait de ce médicament.
L’Afssaps va rappeler aux médecins les recommandations de suivi faites lors de l’interdiction du médicament, les renforcer et inciter en outre les personnes traitées par ce médicament à consulter leur médecin si elles ne l’ont pas encore fait, a indiqué Mme Bartoli.
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