Le gouvernement veut mettre de l’ordre dans la distribution de médicaments. Le premier ministre Ahmed Ouyahia a décidé d’interdire la distribution par les grossistes des médicaments fabriqués localement. Dans une instruction datée du 23 mai et dont TSA a obtenu une copie, M. Ouyahia a exigé « des producteurs locaux de médicaments de créer leur propre réseau de distribution ». Les producteurs de médicaments doivent désormais vendre leurs produits directement aux officines pharmaceutiques.
La décision du premier ministre d’exclure les grossistes de la distribution des médicaments fabriqués ou conditionnés en Algérie vise à protéger le médicament local qui subit « le dictat des sociétés de distribution », selon un connaisseur du dossier du médicament. « Les grossistes demandent des remises exceptionnelles pour écouler le médicament local qui est moins demandé que celui importé. Les producteurs locaux sont obligés d’accorder des remises exceptionnelles allant jusqu’à 100% de leur marge bénéficiaire aux grossistes pour vendre leurs médicaments », explique la même source.
La situation est devenue intenable pour de nombreux producteurs de médicaments, obligés d’accorder des rabais aux grossistes, pour écouler leurs produits. « Aucun producteur local de médicament n’est rentable aujourd’hui. Seules les entreprises qui allient importation et production s’en sortent », ajoute notre source.
En décidant d’obliger les producteurs locaux à distribuer directement leurs produits, le gouvernement cherche aussi à agir sur les prix des médicaments afin de réduire le déficit de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS). Toutefois, la décision du premier ministre risque de provoquer de nouvelles perturbations sur le marché du médicament, déjà sous forte tension depuis plusieurs mois. « La création d’un réseau de distribution performant nécessite des investissements, une organisation et un savoir-faire. Certains producteurs ont les moyens de le faire, d’autres non », ajoute notre source.
Les producteurs locaux devront en effet apprendre un nouveau métier et affronter les détaillants qui exigent des facilités de payement et des remises. « Ils auront également à gérer les problèmes de recouvrement et la couverture du territoire national », explique notre source.
l'algérie n’est pas le seul pays à prendre la décision d’autoriser les producteurs à vendre directement aux détaillants. « La France, l’Espagne, deux pays où 95% des médicaments génériques ne passent pas par les grossistes, et le Maroc l’ont déjà fait. Mais ces pays n’ont pas interdit aux grossistes de distribuer le médicament local », ajoute la même source.
tsa
La décision du premier ministre d’exclure les grossistes de la distribution des médicaments fabriqués ou conditionnés en Algérie vise à protéger le médicament local qui subit « le dictat des sociétés de distribution », selon un connaisseur du dossier du médicament. « Les grossistes demandent des remises exceptionnelles pour écouler le médicament local qui est moins demandé que celui importé. Les producteurs locaux sont obligés d’accorder des remises exceptionnelles allant jusqu’à 100% de leur marge bénéficiaire aux grossistes pour vendre leurs médicaments », explique la même source.
La situation est devenue intenable pour de nombreux producteurs de médicaments, obligés d’accorder des rabais aux grossistes, pour écouler leurs produits. « Aucun producteur local de médicament n’est rentable aujourd’hui. Seules les entreprises qui allient importation et production s’en sortent », ajoute notre source.
En décidant d’obliger les producteurs locaux à distribuer directement leurs produits, le gouvernement cherche aussi à agir sur les prix des médicaments afin de réduire le déficit de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS). Toutefois, la décision du premier ministre risque de provoquer de nouvelles perturbations sur le marché du médicament, déjà sous forte tension depuis plusieurs mois. « La création d’un réseau de distribution performant nécessite des investissements, une organisation et un savoir-faire. Certains producteurs ont les moyens de le faire, d’autres non », ajoute notre source.
Les producteurs locaux devront en effet apprendre un nouveau métier et affronter les détaillants qui exigent des facilités de payement et des remises. « Ils auront également à gérer les problèmes de recouvrement et la couverture du territoire national », explique notre source.
l'algérie n’est pas le seul pays à prendre la décision d’autoriser les producteurs à vendre directement aux détaillants. « La France, l’Espagne, deux pays où 95% des médicaments génériques ne passent pas par les grossistes, et le Maroc l’ont déjà fait. Mais ces pays n’ont pas interdit aux grossistes de distribuer le médicament local », ajoute la même source.
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