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Air Algérie ne va pas figurer sur la liste noire européenne. Pour l’instant. Le comité de sécurité aérienne de l'Union européenne s'est prononcé cette semaine sur une nouvelle "liste noire" de compagnies aériennes, sur laquelle Air Algérie a failli figurer. Selon les informations publiées par le site de l’hebdomadaire français Le Point, un nouveau délai a été donné à la compagnie nationale algérienne pour se conformer aux exigences européennes en matière de sécurité. Une inscription sur la liste noire serait synonyme d’un arrêt des vols d’Air Algérie vers l’Europe, sa principale destination.
Un premier ultimatum avait été lancé le 5 juillet dernier. « Depuis janvier 2009, les contrôles dits Safa, effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des "manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l'exploitation des appareils et des licences du personnel navigant" », précise Le Point.
Ce sursis serait le résultat des actions de lobbying menées par le gouvernement algérien. L’Europe aurait également cherché à éviter des tensions avec Alger dans un contexte marqué par un réchauffement des relations entre la France et l’Algérie. Des menaces ont également été proférées face au durcissement de l'Europe. À Alger, le ministère des Transports compte prendre de nouvelles mesures portant sur le contrôle des avions des compagnies françaises desservant les aéroports algériens, "afin de s'assurer qu'ils respectent les normes de sécurité et de la protection de l'environnement" », ajoute Le Point.
tsa
Un premier ultimatum avait été lancé le 5 juillet dernier. « Depuis janvier 2009, les contrôles dits Safa, effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des "manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l'exploitation des appareils et des licences du personnel navigant" », précise Le Point.
Ce sursis serait le résultat des actions de lobbying menées par le gouvernement algérien. L’Europe aurait également cherché à éviter des tensions avec Alger dans un contexte marqué par un réchauffement des relations entre la France et l’Algérie. Des menaces ont également été proférées face au durcissement de l'Europe. À Alger, le ministère des Transports compte prendre de nouvelles mesures portant sur le contrôle des avions des compagnies françaises desservant les aéroports algériens, "afin de s'assurer qu'ils respectent les normes de sécurité et de la protection de l'environnement" », ajoute Le Point.
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