À la 17e sûreté urbaine de la ville d’Oran, une plainte pour agression a été déposée au deuxième jour du ramadhan à quelques heures de la rupture du jeûne. Cette plainte a la particularité d’avoir été déposée contre un policier et sa compagne. Selon la plaignante, S. N., elle marchait tranquillement portant sa nièce, lorsqu’elle a été braquée par ce policier en tenue de la BMPJ et sa compagne. “Ils étaient à bord d’une Renault Super cinq, ils se sont arrêtés à ma hauteur de façon spectaculaire comme s’ils allaient arrêter un malfrat, j’ai pris peur et j’ai couru en criant, ils m’ont suivie jusqu’à la porte de mon domicile et c’est là qu’ils se sont pris à moi et à ma sœur qui est sortie lorsqu’elle a entendu mes cris.” S. N. dira qu’elle a été violemment poussée par le policier “en tenue” et que sa nièce, âgée de deux ans, lui est tombée des mains et s’est blessée à la tête. Selon notre interlocutrice, “la compagne du policier en voulait à sa sœur, une dispute les a opposées la veille et celle-ci était venue se venger en se faisant accompagner par ce policier”. S. N. ajoutera en pleurant : “le policier m’a menacée avec son arme à feu. il a, par la suite, immobilisé ma sœur pour que sa compagne puisse la tabasser. ne pouvant libérer ma sœur, j’ai crié et les voisins sont venus à notre secours.” S. N. et sa sœur S. F. ne comptent pas se laisser faire, elles veulent porter l’affaire au plus haut niveau. “il s’agit de hogra”, diront-elles.
libertè
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