Deux sociologues ont révélé que les garçons étaient plus sujets à tricher que les filles, qui sont quant à elle plus respectueuses des règles. Lire la suite l'article
Dans une étude sociologique, deux chercheurs ont démontré que les garçons trichaient plus que les filles. Elles sont 35% à dire qu'elles n'ont jamais triché contre 25% des garçons. Ces résultats ont été obtenus à partir d'un questionnaire basé sur les habitudes de triches. Les questions ont été proposées à 1 815 étudiants. Les sociologues Pascal Guibert et Christophe Michaut ont ainsi voulu établir une analyse des habitudes de tricheries des étudiants, du collège à l'université.
L'étude s'intitule Les facteurs individuels et contextuels de la fraude aux examens universitaires. D'après les résultats, le profil type du tricheur serait un étudiant dans le domaine scientifique ayant de bons résultats. En effet, les meilleurs étudiants seraient aussi les tricheurs les plus assidus. Le Figaro prend le cas d'un étudiant Bac+2 en sociologie ayant obtenu une mention bien au Baccalauréat: "Avant, je n'en ressentais pas le besoin, mais surtout, c'est que je ne pouvais pas. À la fac, lors des examens, la triche est facilement réalisable".
L'autre point fort de cette étude est que 70,5% des étudiants avouent être déjà passés par la case tricherie au cours de leurs études. Les techniques de triches ont d'ailleurs évolué avec l'arrivée des différents moyens de communication. La tricherie s'avère aujourd'hui plus difficilement repérable par les professeurs. L'anti-sèche a donc encore de beaux jours devant elle.
Dans une étude sociologique, deux chercheurs ont démontré que les garçons trichaient plus que les filles. Elles sont 35% à dire qu'elles n'ont jamais triché contre 25% des garçons. Ces résultats ont été obtenus à partir d'un questionnaire basé sur les habitudes de triches. Les questions ont été proposées à 1 815 étudiants. Les sociologues Pascal Guibert et Christophe Michaut ont ainsi voulu établir une analyse des habitudes de tricheries des étudiants, du collège à l'université.
L'étude s'intitule Les facteurs individuels et contextuels de la fraude aux examens universitaires. D'après les résultats, le profil type du tricheur serait un étudiant dans le domaine scientifique ayant de bons résultats. En effet, les meilleurs étudiants seraient aussi les tricheurs les plus assidus. Le Figaro prend le cas d'un étudiant Bac+2 en sociologie ayant obtenu une mention bien au Baccalauréat: "Avant, je n'en ressentais pas le besoin, mais surtout, c'est que je ne pouvais pas. À la fac, lors des examens, la triche est facilement réalisable".
L'autre point fort de cette étude est que 70,5% des étudiants avouent être déjà passés par la case tricherie au cours de leurs études. Les techniques de triches ont d'ailleurs évolué avec l'arrivée des différents moyens de communication. La tricherie s'avère aujourd'hui plus difficilement repérable par les professeurs. L'anti-sèche a donc encore de beaux jours devant elle.