Intoxications et pathologies infectieuses prolifèrent en été
L’hygiène des mains pour prévenir les maladies manuportées
L’été est la saison des intoxications par excellence et des maladies infectieuses, la chaleur favorisant la multiplication des bactéries. L’absence d’hygiène qui caractérise les lieux publics, les fast-foods et autres endroits consacrés à la nourriture et qu’on constate chez les personnes qui y travaillent frappe les consommateurs regardants, et en même temps être plus nocive à cause de la prolifération des germes.
Mais il n’y a pas que la restauration dans les gargotes et les pizzerias qui peut être à l’origine de maladies. La propension de l’individu à nuire lui aussi à sa santé en ignorant totalement les règles de salubrité mérite d’être relevée. Elles ne sont pas nombreuses les personnes qui se soucient de la propreté de leurs mains avant de passer à table, ou de consommer un sandwich dans un fast-food, alors que l’hygiène des mains permet d’éviter la transmission manuportée des microbes.
Ce ne sont pas uniquement les enfants qui sont dépourvus du réflexe de se savonner les mains avant de manger, les adultes eux-mêmes «oublient» cette règle avant de manipuler les aliments pour la préparation du repas ou de toucher à leur nourriture. Le lavage des mains, un geste pourtant anodin, ne fait pratiquement pas partie des habitudes alors que ces organes sont toute la journée en contact avec des micro- organismes qui pullulent dans notre environnement immédiat.
Il est d’ailleurs courant que des personnes se fassent ausculter pour des maux de ventre, particulièrement les petits auxquels les parents n’inculquent pas la pratique de l’hygiène des mains. Le non-respect des règles de salubrité peut provoquer parfois des nuisances à grande échelle, comme c’est devenu le cas dans les cérémonies nuptiales où, en plus d’utiliser de l’eau de qualité douteuse ou des denrées mal conservées, des femmes officient à la préparation du repas de noces en manipulant divers objets et des matières de toutes sortes en même temps que les aliments sans se laver les mains.
Il en résulte des intoxications collectives qui conduisent à des hospitalisations et qui peuvent même tourner au drame. Chaque été, les spécialistes interpellent les citoyens sur l’importance de l’hygiène des mains, mais cet aspect qui prend des proportions sérieuses durant la période estivale à la faveur de la chaleur n’en est pas moins une mauvaise habitude durant toute l’année. Dans certains pays occidentaux, des séminaires sont organisés dans le seul but de sensibiliser les citoyens à l’hygiène des mains et de leur apprendre la meilleure manière de les laver.
Les désinfectants destinés à cet usage ne sont pas en reste. La hantise provoquée l’automne dernier par la grippe A (H1N1) a boosté les ventes mais au détriment de la qualité. Selon des spécialistes, la fabrication de ces produits n’obéit pas toujours aux normes, ceux-ci pouvant même contenir des substances cancérigènes. Respecter les règles d’hygiène ne coûte pourtant pas cher, il suffit de le vouloir puisqu’il y va de notre santé.
La tribune
L’hygiène des mains pour prévenir les maladies manuportées
L’été est la saison des intoxications par excellence et des maladies infectieuses, la chaleur favorisant la multiplication des bactéries. L’absence d’hygiène qui caractérise les lieux publics, les fast-foods et autres endroits consacrés à la nourriture et qu’on constate chez les personnes qui y travaillent frappe les consommateurs regardants, et en même temps être plus nocive à cause de la prolifération des germes.
Mais il n’y a pas que la restauration dans les gargotes et les pizzerias qui peut être à l’origine de maladies. La propension de l’individu à nuire lui aussi à sa santé en ignorant totalement les règles de salubrité mérite d’être relevée. Elles ne sont pas nombreuses les personnes qui se soucient de la propreté de leurs mains avant de passer à table, ou de consommer un sandwich dans un fast-food, alors que l’hygiène des mains permet d’éviter la transmission manuportée des microbes.
Ce ne sont pas uniquement les enfants qui sont dépourvus du réflexe de se savonner les mains avant de manger, les adultes eux-mêmes «oublient» cette règle avant de manipuler les aliments pour la préparation du repas ou de toucher à leur nourriture. Le lavage des mains, un geste pourtant anodin, ne fait pratiquement pas partie des habitudes alors que ces organes sont toute la journée en contact avec des micro- organismes qui pullulent dans notre environnement immédiat.
Il est d’ailleurs courant que des personnes se fassent ausculter pour des maux de ventre, particulièrement les petits auxquels les parents n’inculquent pas la pratique de l’hygiène des mains. Le non-respect des règles de salubrité peut provoquer parfois des nuisances à grande échelle, comme c’est devenu le cas dans les cérémonies nuptiales où, en plus d’utiliser de l’eau de qualité douteuse ou des denrées mal conservées, des femmes officient à la préparation du repas de noces en manipulant divers objets et des matières de toutes sortes en même temps que les aliments sans se laver les mains.
Il en résulte des intoxications collectives qui conduisent à des hospitalisations et qui peuvent même tourner au drame. Chaque été, les spécialistes interpellent les citoyens sur l’importance de l’hygiène des mains, mais cet aspect qui prend des proportions sérieuses durant la période estivale à la faveur de la chaleur n’en est pas moins une mauvaise habitude durant toute l’année. Dans certains pays occidentaux, des séminaires sont organisés dans le seul but de sensibiliser les citoyens à l’hygiène des mains et de leur apprendre la meilleure manière de les laver.
Les désinfectants destinés à cet usage ne sont pas en reste. La hantise provoquée l’automne dernier par la grippe A (H1N1) a boosté les ventes mais au détriment de la qualité. Selon des spécialistes, la fabrication de ces produits n’obéit pas toujours aux normes, ceux-ci pouvant même contenir des substances cancérigènes. Respecter les règles d’hygiène ne coûte pourtant pas cher, il suffit de le vouloir puisqu’il y va de notre santé.
La tribune