A deux semaines du mois de ramadhan, le marché connaît, depuis vendredi dernier, une pénurie nationale de lait en sachet qui fait craindre le pire aux producteurs de lait et aux consommateurs.
La livraison de ce produit essentiel a considérable ment diminué ces derniers jours, au point que, dès 9 h du matin, le sachet est introuvable chez les épiciers. Les clients n’ont de choix que se rabattre sur le lait en poudre ou le lait conditionné dans des packs qui coûtent plus cher.
Pourquoi ce retour de la pénurie, sachant qu’au mois de mai dernier, l’ouest du pays avait vécu la même situation après l’épuisement des stocks de poudre de lait ? Ce que les professionnels ont dénoncé à l’époque est la mauvaise répartition par région de la poudre de lait. Entre l’ouest, le centre et l’est, l’écart des quotas est important, pouvant atteindre par région presque deux fois les quotas cumulés. Selon une source bien informée, la rareté du lait en sachet sur le marché est le résultat de la crise qui dure depuis des mois entre l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), qui relève du ministère de l’Agriculture, et du Conseil interprofessionnel du lait (CIL), composé de 50 opérateurs entre éleveurs, collecteurs et transformateurs de lait. Les deux parties n’avaient pas trouvé un terrain d’entente sur les quotas de lait attribués à chaque opérateur, et c’est depuis huit mois que les négociations sont en cours. Ce n’est qu’hier que la situation a connu un dénouement. L’ONIL et le CIL ont pu, lors d’une réunion, arrêter les quotas à attribuer à chaque transformateur et c’est à partir de la semaine prochaine que les professionnels recevront la matière première selon la région que chacun couvre. Les quotas ont été réajustés après un travail démographique qui a été élaboré, déterminant la capacité de transformation et de couverture des différentes laiteries du pays.
Cet accord conclu entre l’ONIL et le CIL va éviter la crise du lait en sachet durant le mois de ramadhan, où la demande augmente considérablement par rapport aux autres mois de l’année. La même source confirme qu’après le mois de jeûne, les deux parties vont se réunir de nouveau pour étudier la situation et revoir les quotas.
Si le lait en sachet se fait rare, cela n’est pas dû uniquement à ce conflit entre l’ONIL et le CIL, mais aussi au prix de la poudre de lait qui a augmenté sur le marché international, au retard accusé dans les avis d’appel d’offres et de consultation des offres, et aussi au travail des laboratoires d’analyse
critiqué par les professionnels
et au détournement de la poudre de lait, subventionnée par l’Etat, pour la fabrication des dérivés (fromage, yoghourt, crème) ou vendue en l’état sur le marché informel. Ce qu’appréhendent le plus les gérants des laiteries est la diminution des importations de la poudre de lait par le gouvernement à 110.000 tonnes au cours de cette année dans le but de réduire la facture alimentaire.
La livraison de ce produit essentiel a considérable ment diminué ces derniers jours, au point que, dès 9 h du matin, le sachet est introuvable chez les épiciers. Les clients n’ont de choix que se rabattre sur le lait en poudre ou le lait conditionné dans des packs qui coûtent plus cher.
Pourquoi ce retour de la pénurie, sachant qu’au mois de mai dernier, l’ouest du pays avait vécu la même situation après l’épuisement des stocks de poudre de lait ? Ce que les professionnels ont dénoncé à l’époque est la mauvaise répartition par région de la poudre de lait. Entre l’ouest, le centre et l’est, l’écart des quotas est important, pouvant atteindre par région presque deux fois les quotas cumulés. Selon une source bien informée, la rareté du lait en sachet sur le marché est le résultat de la crise qui dure depuis des mois entre l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), qui relève du ministère de l’Agriculture, et du Conseil interprofessionnel du lait (CIL), composé de 50 opérateurs entre éleveurs, collecteurs et transformateurs de lait. Les deux parties n’avaient pas trouvé un terrain d’entente sur les quotas de lait attribués à chaque opérateur, et c’est depuis huit mois que les négociations sont en cours. Ce n’est qu’hier que la situation a connu un dénouement. L’ONIL et le CIL ont pu, lors d’une réunion, arrêter les quotas à attribuer à chaque transformateur et c’est à partir de la semaine prochaine que les professionnels recevront la matière première selon la région que chacun couvre. Les quotas ont été réajustés après un travail démographique qui a été élaboré, déterminant la capacité de transformation et de couverture des différentes laiteries du pays.
Cet accord conclu entre l’ONIL et le CIL va éviter la crise du lait en sachet durant le mois de ramadhan, où la demande augmente considérablement par rapport aux autres mois de l’année. La même source confirme qu’après le mois de jeûne, les deux parties vont se réunir de nouveau pour étudier la situation et revoir les quotas.
Si le lait en sachet se fait rare, cela n’est pas dû uniquement à ce conflit entre l’ONIL et le CIL, mais aussi au prix de la poudre de lait qui a augmenté sur le marché international, au retard accusé dans les avis d’appel d’offres et de consultation des offres, et aussi au travail des laboratoires d’analyse
critiqué par les professionnels
et au détournement de la poudre de lait, subventionnée par l’Etat, pour la fabrication des dérivés (fromage, yoghourt, crème) ou vendue en l’état sur le marché informel. Ce qu’appréhendent le plus les gérants des laiteries est la diminution des importations de la poudre de lait par le gouvernement à 110.000 tonnes au cours de cette année dans le but de réduire la facture alimentaire.