Au moins quatre personnes arrêtées et une dizaine de blessés ont été enregistrés dans les émeutes qui ont secoué dans la nuit de mardi et la matinée de mercredi le quartier de Bab El Oued à Alger, a-t-on appris auprès de témoins. Plusieurs habitants des bidonvilles « carrière Jobert » et « Fontaine Fraîche » qui se sont sentis floués après avoir découvert que leurs noms ne figuraient pas sur la liste des bénéficiaires des nouveaux logements ont procédé à la fermeture de la route au niveau du carrefour du Triolet.
Munis de pierre, de couteaux et de barres de fer, ils ont saccagé plusieurs voitures et magasins ainsi que le stand du concessionnaire de véhicules « Renault ». Les échauffourées ont duré plusieurs heures avec les forces de l’ordre et les brigades anti-émeutes dépêchées en renfort sur les lieux. Selon ces sources, ces familles qu’on avait parquées à l’esplanade du stade du 5 juillet dans l'attente des listes de relogement depuis samedi n’ont pas bénéficié de logements mais en plus ont retrouvé leurs baraques rasées à leur retour.
Quelques familles seulement ont été relogées dans les sites de Baraki, Bentalha et des Eucalyptus. La situation s’est calmée dans l’après midi, mais la tension restait toujours vive, selon ces sources. Des émeutes similaires ont eu lieu l’an passé au quartier Diar-Echems à El Mouradia, toujours dans la capitale. Les autorités ont décidé depuis quelques mois de raser tous les bidonvilles d'Alger. Mais l’arrivée sans cesse de nouveaux « locataires de baraques » rend la mission délicate
tsa
Munis de pierre, de couteaux et de barres de fer, ils ont saccagé plusieurs voitures et magasins ainsi que le stand du concessionnaire de véhicules « Renault ». Les échauffourées ont duré plusieurs heures avec les forces de l’ordre et les brigades anti-émeutes dépêchées en renfort sur les lieux. Selon ces sources, ces familles qu’on avait parquées à l’esplanade du stade du 5 juillet dans l'attente des listes de relogement depuis samedi n’ont pas bénéficié de logements mais en plus ont retrouvé leurs baraques rasées à leur retour.
Quelques familles seulement ont été relogées dans les sites de Baraki, Bentalha et des Eucalyptus. La situation s’est calmée dans l’après midi, mais la tension restait toujours vive, selon ces sources. Des émeutes similaires ont eu lieu l’an passé au quartier Diar-Echems à El Mouradia, toujours dans la capitale. Les autorités ont décidé depuis quelques mois de raser tous les bidonvilles d'Alger. Mais l’arrivée sans cesse de nouveaux « locataires de baraques » rend la mission délicate
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