Le Tribunal criminel de Bab El Oued à Alger a condamné à six mois de prison, dont quatre ferme et deux avec sursis, le policier accusé d’avoir tué le 15 septembre dernier Amir Lomani, un jeune du quartier populaire Diar El Kef, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L’affaire a été jugée jeudi 11 novembre et le verdict a été rendu hier, selon la même source. Dans son réquisitoire, le procureur de la république avait requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé.
Le policier était poursuivi pour homicide involontaire. Il a déclaré avoir tiré en l’air pour disperser des jeunes du quartier qui étaient en train de jeter des pierres dans la direction des policiers. L’accusé a indiqué qu’une balle perdue avait alors touché l’un des manifestants à la tête. Pour sa part, la défense a mis en avant l’expertise légale et l’absence des douilles des balles qui ont touché le jeune Amir Lomani.
Amir Lomani, 17 ans, est décédé le 15 septembre dernier, après avoir reçu une balle dans la tête tirée par des policiers dans le quartier de Diar El Kef, à Bab El Oued, dans le centre d’Alger, avait indiqué le même jour la DGSN dans un communiqué.
Selon la même source, les policiers étaient intervenus pour empêcher l’agression d’une jeune fille par un groupe de sept jeunes munis d’armes blanches. Suite à cette intervention, les jeunes délinquants ont jeté des projectiles en direction des policiers. Ces derniers ont alors fait usage de leurs armes. Blessé à la tête, le jeune Amir a été évacué dans le coma à l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine où il a succombé à ses blessures vers 18h45.
tsa
L’affaire a été jugée jeudi 11 novembre et le verdict a été rendu hier, selon la même source. Dans son réquisitoire, le procureur de la république avait requis une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre de l’accusé.
Le policier était poursuivi pour homicide involontaire. Il a déclaré avoir tiré en l’air pour disperser des jeunes du quartier qui étaient en train de jeter des pierres dans la direction des policiers. L’accusé a indiqué qu’une balle perdue avait alors touché l’un des manifestants à la tête. Pour sa part, la défense a mis en avant l’expertise légale et l’absence des douilles des balles qui ont touché le jeune Amir Lomani.
Amir Lomani, 17 ans, est décédé le 15 septembre dernier, après avoir reçu une balle dans la tête tirée par des policiers dans le quartier de Diar El Kef, à Bab El Oued, dans le centre d’Alger, avait indiqué le même jour la DGSN dans un communiqué.
Selon la même source, les policiers étaient intervenus pour empêcher l’agression d’une jeune fille par un groupe de sept jeunes munis d’armes blanches. Suite à cette intervention, les jeunes délinquants ont jeté des projectiles en direction des policiers. Ces derniers ont alors fait usage de leurs armes. Blessé à la tête, le jeune Amir a été évacué dans le coma à l’hôpital Mohamed Lamine Debaghine où il a succombé à ses blessures vers 18h45.
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