Le problème de légitimité reste entièrement posé entre l’ancienne représentation des commerçants et la nouvelle.
La grève des commerçants de la ville de Tizi Ouzou est de retour. C’est ce qui ressort du préavis que la délégation des commerçants de la wilaya vient d’adresser aux organismes concernés, à savoir le bureau national de l’Ugcaa, le wali de Tizi Ouzou, le président de l’APW, le chef de sûreté de wilaya ainsi que l’inspecteur du travail. La date butoir de ce préavis qui a pris effet à partir du 5 février est donc fixée au 20 du même mois pour le début de la grève. Des débrayages cycliques seront observés jusqu’à satisfaction, d’au moins la principale revendication qui est la destitution de l’ancien bureau. Aussi, les commerçants, par le biais de leur nouvelle représentation, réclament purement et simplement la destitution de l’ancien bureau de wilaya de l’Ugcaa.
Dans le document que nous avons obtenu des représentants des commerçants, il est reproché aux services concernés le retard dans la mise en application des résolutions prises lors de l’assemblée générale à laquelle ils ont pris part. Ils reprochent également à leurs interlocuteurs de n’avoir pas pris en considération les problèmes auxquels font face les commerçants sur le terrain et signalés à maintes reprises lors des précédentes rencontres. Ainsi, le problème de légitimité reste entièrement posé entre l’ancienne représentation et la nouvelle. Le nouveau bureau élu lors de l’assemblée générale qui s’était tenue au niveau de la Maison de la culture le 30 décembre 2016 compte sur la large adhésion des commerçants de la wilaya de Tizi Ouzou à ces appels aux précédentes grèves.
Le taux de suivi a, selon les nouveau responsables, confirmé la volonté de la base de voir une nouvelle représentation arriver. D’ailleurs, ajoutent-ils, la dernière grève qui a eu lieu une semaine avant la promulgation de la loi de finances 2017, a été un franc succès. L’appel de cette nouvelle représentation à déjouer les appels anonymes sur les réseaux sociaux à une grève des commerçants le 2 janvier passé a également été un grand succès. Aucun commerçant de la wilaya de Tizi Ouzou n’a suivi ces appels anonymes. La délégation des commerçants de la wilaya de Tizi Ouzou a déjoué cette tentative grâce à son ancrage dans le milieu, de l’avis de ces derniers. Facile vérification de l’ancrage de l’ancien bureau qui consiste tout simplement à appeler les commerçants à ne pas suivre le mot d’ordre de grève lancé par le nouveau bureau. Le résultat sera connu sur le terrain.
Par ailleurs, il convient de signaler que l’année précédente a été marquée par la multitude des grèves des commerçants à cause du même problème justement. La tête de l’ancien bureau est demandée parce que les commerçants estiment qu’il ne les défend pas. La nouvelle représentation juge que les anciens se sont coupé de la base en ne se référant même pas à l’assemblée générale des commerçants qui a le plein droit de choisir ses représentants.
Enfin, notons que les grèves sont extrêmement pénalisantes pour les citoyens, essentiellement celles qui touchent ce créneau vital. Les commerçants ont toujours assuré un service minimum mais la souffrance a toujours été grande. Souvent, les populations sont quotidiennement dans le besoin de pain et autres produits de première nécessité qu’on achète chaque jour. Les grèves, estiment les observateurs, sont d’autant pénalisantes car, souvent, elles sont l’occasion inespérée des spéculateurs pour créer des pénuries et augmenter les prix. L’aléa touche surtout les commerces de gros en fruits et légumes.
La grève des commerçants de la ville de Tizi Ouzou est de retour. C’est ce qui ressort du préavis que la délégation des commerçants de la wilaya vient d’adresser aux organismes concernés, à savoir le bureau national de l’Ugcaa, le wali de Tizi Ouzou, le président de l’APW, le chef de sûreté de wilaya ainsi que l’inspecteur du travail. La date butoir de ce préavis qui a pris effet à partir du 5 février est donc fixée au 20 du même mois pour le début de la grève. Des débrayages cycliques seront observés jusqu’à satisfaction, d’au moins la principale revendication qui est la destitution de l’ancien bureau. Aussi, les commerçants, par le biais de leur nouvelle représentation, réclament purement et simplement la destitution de l’ancien bureau de wilaya de l’Ugcaa.
Dans le document que nous avons obtenu des représentants des commerçants, il est reproché aux services concernés le retard dans la mise en application des résolutions prises lors de l’assemblée générale à laquelle ils ont pris part. Ils reprochent également à leurs interlocuteurs de n’avoir pas pris en considération les problèmes auxquels font face les commerçants sur le terrain et signalés à maintes reprises lors des précédentes rencontres. Ainsi, le problème de légitimité reste entièrement posé entre l’ancienne représentation et la nouvelle. Le nouveau bureau élu lors de l’assemblée générale qui s’était tenue au niveau de la Maison de la culture le 30 décembre 2016 compte sur la large adhésion des commerçants de la wilaya de Tizi Ouzou à ces appels aux précédentes grèves.
Le taux de suivi a, selon les nouveau responsables, confirmé la volonté de la base de voir une nouvelle représentation arriver. D’ailleurs, ajoutent-ils, la dernière grève qui a eu lieu une semaine avant la promulgation de la loi de finances 2017, a été un franc succès. L’appel de cette nouvelle représentation à déjouer les appels anonymes sur les réseaux sociaux à une grève des commerçants le 2 janvier passé a également été un grand succès. Aucun commerçant de la wilaya de Tizi Ouzou n’a suivi ces appels anonymes. La délégation des commerçants de la wilaya de Tizi Ouzou a déjoué cette tentative grâce à son ancrage dans le milieu, de l’avis de ces derniers. Facile vérification de l’ancrage de l’ancien bureau qui consiste tout simplement à appeler les commerçants à ne pas suivre le mot d’ordre de grève lancé par le nouveau bureau. Le résultat sera connu sur le terrain.
Par ailleurs, il convient de signaler que l’année précédente a été marquée par la multitude des grèves des commerçants à cause du même problème justement. La tête de l’ancien bureau est demandée parce que les commerçants estiment qu’il ne les défend pas. La nouvelle représentation juge que les anciens se sont coupé de la base en ne se référant même pas à l’assemblée générale des commerçants qui a le plein droit de choisir ses représentants.
Enfin, notons que les grèves sont extrêmement pénalisantes pour les citoyens, essentiellement celles qui touchent ce créneau vital. Les commerçants ont toujours assuré un service minimum mais la souffrance a toujours été grande. Souvent, les populations sont quotidiennement dans le besoin de pain et autres produits de première nécessité qu’on achète chaque jour. Les grèves, estiment les observateurs, sont d’autant pénalisantes car, souvent, elles sont l’occasion inespérée des spéculateurs pour créer des pénuries et augmenter les prix. L’aléa touche surtout les commerces de gros en fruits et légumes.