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Deux jours après la bavure militaire qui a coûté la vie à une femme dans la ville de Fréha, à 25 kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, la population locale ne décolère pas. Les habitants de cette commune relevant de la daïra d'Azazga ont observé, ce mardi 13 septembre, une grève générale. Ils ont également fermé la route nationale RN 12, reliant Béjaïa à Alger via la wilaya de Tizi Ouzou.
Durant toute la journée, Fréha a été transformée en ville morte par ses habitants. Ces derniers veulent le départ des militaires de cette caserne de parachutistes située à proximité des habitations. Magasins, écoles et administration étaient restés fermés durant toute la journée. Si la marche populaire décidée initialement par la cellule de crise a fini par être annulée, le mot d'ordre de grève général a quant à lui été massivement suivi par la population.
La RN 12 a été fermée dans divers endroits à l'aide de troncs d'arbres et de pneus en flammes, poussant ainsi des milliers d'automobilistes à rebrousser chemin. Au centre de Fréha, l'ambiance était des plus tendues durant toute la journée. Des groupes de jeunes ne cessaient d'appeler à reproduire l'action de la veille : lancer à nouveau des pierres contre la caserne devant laquelle un important dispositif policier a été placé depuis la matinée.
Une nouvelle réunion de la cellule de crise devrait avoir lieu durant la soirée de ce mardi pour décider des actions à organiser ultérieurement. Dans l'espoir de calmer les esprits, les autorités compétentes ont décidé d'accélérer l'enquête promise par le wali à la famille de la victime au moment de son enterrement. Les deux rescapées de la bavure ainsi que des membres de leurs familles arrivés sur les lieux du drame juste après la mort de Kaci Zahia ont été convoqués par les services de la gendarmerie locale afin d'apporter leurs témoignages, ont confirmé des membres de la famille Kaci.
tsa
Durant toute la journée, Fréha a été transformée en ville morte par ses habitants. Ces derniers veulent le départ des militaires de cette caserne de parachutistes située à proximité des habitations. Magasins, écoles et administration étaient restés fermés durant toute la journée. Si la marche populaire décidée initialement par la cellule de crise a fini par être annulée, le mot d'ordre de grève général a quant à lui été massivement suivi par la population.
La RN 12 a été fermée dans divers endroits à l'aide de troncs d'arbres et de pneus en flammes, poussant ainsi des milliers d'automobilistes à rebrousser chemin. Au centre de Fréha, l'ambiance était des plus tendues durant toute la journée. Des groupes de jeunes ne cessaient d'appeler à reproduire l'action de la veille : lancer à nouveau des pierres contre la caserne devant laquelle un important dispositif policier a été placé depuis la matinée.
Une nouvelle réunion de la cellule de crise devrait avoir lieu durant la soirée de ce mardi pour décider des actions à organiser ultérieurement. Dans l'espoir de calmer les esprits, les autorités compétentes ont décidé d'accélérer l'enquête promise par le wali à la famille de la victime au moment de son enterrement. Les deux rescapées de la bavure ainsi que des membres de leurs familles arrivés sur les lieux du drame juste après la mort de Kaci Zahia ont été convoqués par les services de la gendarmerie locale afin d'apporter leurs témoignages, ont confirmé des membres de la famille Kaci.
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