Les autorités algériennes ont ordonné la fermeture de sept temples protestants, dans la région de Bejaia, en Kabylie (est), car ils ne répondent pas aux conditions fixées par la loi sur l'exercice d'un culte dans ce pays, a indiqué mercredi à l'AFP le chef de l'Eglise protestante d'Algérie.
"Nous avons reçu le 8 mai une notification du wali (préfet) de Bejaia nous demandant de fermer les sept églises situés dans la région", a déclaré le pasteur, Mustaphan Krim.
"Aucun motif ne nous été donné. Mais il semble que cette décision a été prise dans le cadre de loi de février 2006" exigeant une autorisation préfectorale pour l'exercice du culte des non-musulmans, a-t-il ajouté.
"Nous poursuivrons nos activités car nos églises existent bien avant cette loi. Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités pour nos conformer à cette loi mais nous nous heurtons à des blocages", a précisé le président de l'EPA.
L'exercice d'un culte, musulman on non musulman, est conditionné en Algérie à l'obtention d'un agrément fixant le lieu du culte et d'un autre pour le prédicateur, selon une loi promulguée en février 2006.
L'exercice du culte non-musulman est reconnu par la Constitution algérienne qui reconnaît également la liberté de conscience.
"Nous ne sommes pas contre l'exercice des cultes autres que musulmans. Nous n'avons fait qu'inviter les religieuses autres que musulmanes à respecter la loi" a expliqué le wali de Bejaia Hammou Touhami, cité par le quotidien francophone El Watan de mercredi.
"Nous leur demandons de se conformer à la loi. Certains exercent leurs cultes dans des garages", a dit le préfet.
L'église évangéliste progresse en Algérie, notamment en Kabylie, et ses fidèles atteindraient selon Mustapha Krim, quelque 30.000 fidèles.
Des dignitaires religieux algériens avaient dénoncé à maintes reprises des activités évangéliques clandestines contre l'islam, religion d'Etat et religion de la majorité des Algériens.
Ennaharonline
"Nous avons reçu le 8 mai une notification du wali (préfet) de Bejaia nous demandant de fermer les sept églises situés dans la région", a déclaré le pasteur, Mustaphan Krim.
"Aucun motif ne nous été donné. Mais il semble que cette décision a été prise dans le cadre de loi de février 2006" exigeant une autorisation préfectorale pour l'exercice du culte des non-musulmans, a-t-il ajouté.
"Nous poursuivrons nos activités car nos églises existent bien avant cette loi. Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités pour nos conformer à cette loi mais nous nous heurtons à des blocages", a précisé le président de l'EPA.
L'exercice d'un culte, musulman on non musulman, est conditionné en Algérie à l'obtention d'un agrément fixant le lieu du culte et d'un autre pour le prédicateur, selon une loi promulguée en février 2006.
L'exercice du culte non-musulman est reconnu par la Constitution algérienne qui reconnaît également la liberté de conscience.
"Nous ne sommes pas contre l'exercice des cultes autres que musulmans. Nous n'avons fait qu'inviter les religieuses autres que musulmanes à respecter la loi" a expliqué le wali de Bejaia Hammou Touhami, cité par le quotidien francophone El Watan de mercredi.
"Nous leur demandons de se conformer à la loi. Certains exercent leurs cultes dans des garages", a dit le préfet.
L'église évangéliste progresse en Algérie, notamment en Kabylie, et ses fidèles atteindraient selon Mustapha Krim, quelque 30.000 fidèles.
Des dignitaires religieux algériens avaient dénoncé à maintes reprises des activités évangéliques clandestines contre l'islam, religion d'Etat et religion de la majorité des Algériens.
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