L’autorail qui roule sur la ligne Béjaïa-Alger-Béjaïa depuis maintenant 14 mois se découvre une clientèle de plus en plus nombreuse en ces jours d’été. Depuis au moins deux semaines, c’est le grand rush.
Les 199 places qu’il offre s’avèrent être très en deçà de la demande qui explose. Conséquence : des passagers voyagent debout, dans les couloirs des voitures, renonçant du coup au confort auquel ils ont droit. Autorisée à ne délivrer que 149 tickets sur Alger, la gare de Béjaïa épuise facilement son quota. Nombreux sont ceux qui, faute de place disponible, rebroussent chemin, « condamnés » à prendre place dans un bus ou un taxi et surtout prendre leur mal en patience dans les infernaux encombrements de la RN26. La mention « complet » est souvent affichée à la face de personnes qui retentent leur chance, le lendemain. Pour assurer leurs places, jusqu’à 80 voyageurs prennent soin de réserver la veille. Mais ce n’est pas le cas de tous les voyageurs insatisfaits.
A El Kseur, Sidi Aïch, Akbou, Tazmalt ou ailleurs sur le trajet du train où les quotas autorisés sont dérisoires (une moyenne de seulement 2 places par gare), les sans-billet montent quand même. Quitte à s’engourdir les jambes dans l’inconfort d’un voyage debout. Ils finissent de toute façon par être régularisés par les contrôleurs. « Limiter la montée dans le train aux seuls détenteurs de billets n’est pas évident », nous dit un cheminot. Arrivé à la gare de Beni Mansour, à un quart de son trajet, l’autorail est déjà à sa limite maximale. Les voyageurs de Bouira et de Boumerdès devront guetter les autorails venant de Sétif et M’sila. « C’est le plus fréquenté des autorails de cette ligne », estime M. Djenkal, chef de service à la gare de Béjaïa. Selon lui, beaucoup de voyageurs réclament un train supplémentaire. Mais le renforcement de cette desserte n’est pas encore au programme de la société nationale des chemins de fer. Pour l’instant, l’autorail de Béjaïa fait le plein estival vers sa destination touristique. S’il est avéré qu’il profite de la saison d’été, il n’en demeure pas moins qu’en l’absence d’un deuxième aller-retour ou d’une autre rame, il ne le fait pas pleinement.
el watan
Les 199 places qu’il offre s’avèrent être très en deçà de la demande qui explose. Conséquence : des passagers voyagent debout, dans les couloirs des voitures, renonçant du coup au confort auquel ils ont droit. Autorisée à ne délivrer que 149 tickets sur Alger, la gare de Béjaïa épuise facilement son quota. Nombreux sont ceux qui, faute de place disponible, rebroussent chemin, « condamnés » à prendre place dans un bus ou un taxi et surtout prendre leur mal en patience dans les infernaux encombrements de la RN26. La mention « complet » est souvent affichée à la face de personnes qui retentent leur chance, le lendemain. Pour assurer leurs places, jusqu’à 80 voyageurs prennent soin de réserver la veille. Mais ce n’est pas le cas de tous les voyageurs insatisfaits.
A El Kseur, Sidi Aïch, Akbou, Tazmalt ou ailleurs sur le trajet du train où les quotas autorisés sont dérisoires (une moyenne de seulement 2 places par gare), les sans-billet montent quand même. Quitte à s’engourdir les jambes dans l’inconfort d’un voyage debout. Ils finissent de toute façon par être régularisés par les contrôleurs. « Limiter la montée dans le train aux seuls détenteurs de billets n’est pas évident », nous dit un cheminot. Arrivé à la gare de Beni Mansour, à un quart de son trajet, l’autorail est déjà à sa limite maximale. Les voyageurs de Bouira et de Boumerdès devront guetter les autorails venant de Sétif et M’sila. « C’est le plus fréquenté des autorails de cette ligne », estime M. Djenkal, chef de service à la gare de Béjaïa. Selon lui, beaucoup de voyageurs réclament un train supplémentaire. Mais le renforcement de cette desserte n’est pas encore au programme de la société nationale des chemins de fer. Pour l’instant, l’autorail de Béjaïa fait le plein estival vers sa destination touristique. S’il est avéré qu’il profite de la saison d’été, il n’en demeure pas moins qu’en l’absence d’un deuxième aller-retour ou d’une autre rame, il ne le fait pas pleinement.
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