Réaffirmant qu'il n'est pas question d'un débat sur l'islam, Jean-François Copé réfléchit à la compatibilité des cantines et des piscines avec les prescriptions religieuses.
Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a déclaré, dans un entretien au Figaro ce jeudi que le le débat sur la laïcité aborderait des "questions concrètes" telles que la compatibilité des cantines publiques avec les prescriptions religieuses ou les créneaux horaires dans les piscines.
"Nous travaillons sur des propositions concrètes", a assuré le patron de l'UMP, à propos du débat controversé sur la laïcité que l'UMP doit organiser le 5 avril.
"Je pense par exemple à la compatibilité des cantines publiques avec des prescriptions religieuses. Je souhaite que l'on parle aussi de la formation et de la rémunération des imams, du prêche en français", a-t-il poursuivi. Il a ajouté que la question des "piscines" allait aussi être abordée.
Plus tôt, ce mardi, lors d'un déjeuner avec une dizaine de députés, le président Nicolas Sarkozy avait devancé le maire de Meaux, et avait ainsi fixé trois objectifs à ce débat sur la laïcité: "pas de prières dans la rue, la mixité à la piscine et pas de repas halal dans les cantines scolaires."
La laïcité: le point faible du PS?
Dans l'interview accordée au Figaro ce jeudi, Jean-François Copé a également pointé du doigt la secrétaire générale du Parti socialiste, et sa décision au sujet d'une piscine municipale au début des années 2000. "J'ai été profondément choqué que Martine Aubry, maire de Lille, ose 'faire un détour par rapport aux principes de la République', selon ses mots, pour réserver des créneaux aux femmes musulmanes en exigeant, pire encore, de n'employer à ces heures que du personnel féminin", a-t-il déclaré.
"Autre sujet, pour les mamans qui encadrent les sorties scolaires, je soutiens totalement la position du ministre de l'Éducation, Luc Chatel. Elles ne doivent pas porter le voile", a-t-il ajouté.
Jean-François Copé a cependant réaffirmé qu'il n'était pas question d'un débat sur l'islam, et jugé "absurde" le reproche selon lequel les musulmans seraient stigmatisés.
Par LEXPRESS.fr avec AFP
Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a déclaré, dans un entretien au Figaro ce jeudi que le le débat sur la laïcité aborderait des "questions concrètes" telles que la compatibilité des cantines publiques avec les prescriptions religieuses ou les créneaux horaires dans les piscines.
"Nous travaillons sur des propositions concrètes", a assuré le patron de l'UMP, à propos du débat controversé sur la laïcité que l'UMP doit organiser le 5 avril.
"Je pense par exemple à la compatibilité des cantines publiques avec des prescriptions religieuses. Je souhaite que l'on parle aussi de la formation et de la rémunération des imams, du prêche en français", a-t-il poursuivi. Il a ajouté que la question des "piscines" allait aussi être abordée.
Plus tôt, ce mardi, lors d'un déjeuner avec une dizaine de députés, le président Nicolas Sarkozy avait devancé le maire de Meaux, et avait ainsi fixé trois objectifs à ce débat sur la laïcité: "pas de prières dans la rue, la mixité à la piscine et pas de repas halal dans les cantines scolaires."
La laïcité: le point faible du PS?
Dans l'interview accordée au Figaro ce jeudi, Jean-François Copé a également pointé du doigt la secrétaire générale du Parti socialiste, et sa décision au sujet d'une piscine municipale au début des années 2000. "J'ai été profondément choqué que Martine Aubry, maire de Lille, ose 'faire un détour par rapport aux principes de la République', selon ses mots, pour réserver des créneaux aux femmes musulmanes en exigeant, pire encore, de n'employer à ces heures que du personnel féminin", a-t-il déclaré.
"Autre sujet, pour les mamans qui encadrent les sorties scolaires, je soutiens totalement la position du ministre de l'Éducation, Luc Chatel. Elles ne doivent pas porter le voile", a-t-il ajouté.
Jean-François Copé a cependant réaffirmé qu'il n'était pas question d'un débat sur l'islam, et jugé "absurde" le reproche selon lequel les musulmans seraient stigmatisés.
Par LEXPRESS.fr avec AFP