Le ministre du Commerce n’a pas caché son appréhension s’agissant des récentes informations rapportées par la presse nationale selon lesquelles les produits "non halal", c’est-à-dire non conformes aux préceptes de la religion musulmane, tendent à se répandre de plus en plus dans le circuit de commercialisation.
«Il existe au niveau du ministère du Commerce une commission, que je viens d’ailleurs de réactiver, qui traite de ce type de produits» a déclaré Mustapha Benbada, hier, en marge d’une séance plénière à l’APN consacrée à l’adoption de trois projets de lois relatifs à la concurrence, aux pratiques commerciales et aux modalités d’exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat.
Pour le représentant du gouvernement «n’avons pas, pour l’heure, des problèmes au niveau des déclarations (celle des importateurs aux douanes NDLR), mais il faut rester vigilants». Benbada a confirmé ainsi la véracité de l’information sur la commercialisation, dans la wilaya d’Oran et peut-être aussi dans tout l’Oranie, de bonbons contenant de la gélatine à base de graisse de porc.
Cette affaire, révélée par un journal régional de l’Ouest, a fait grand bruit au sein de l’opinion publique nationale qui s’est interrogée, à juste titre d’ailleurs, sur la capacité des pouvoirs publics à prémunir les Algériens de la commercialisation de ce type de produits illicites.
Au chapitre des nouveautés aussi le ministre du Commerce a annoncé l’installation, il y a une quinzaine de jours, d’une commission mixte qui comprend des représentants de son département ministériel ainsi que ceux du ministère de l’Agriculture et du Developpememnt rural.
Il a pour mission, selon les déclarations de Benbada, de participer activement à la régulation du marché, notamment dans les volets relatifs à la disponibilité des produits de large consommation et au prix.
Installée ainsi à la veille du mois de ramadhan, cette commission va, a affirmé le ministre du Commerce, «conjuguer les moyens des deux ministères pour mieux faire face aux fluctuations du marché».
A propos du mois sacré du ramadhan, qui se profile de plus en plus à l’horizon, Mustapha Benbada dira que «le ministère du Commerce a élaboré une stratégie dans l’objectif de contrer les agissements spéculateurs». Ces derniers, comme c’est le cas en ce mois sacré, font saigner les bourses modestes puisque leurs pratiques font grimper les prix aux cimes.
Le ministre s’est gardé, toutefois, d’en dire plus sur cette stratégie des pouvoirs publics en estimant «nous n’allons pas annoncer ces grandes lignes, mais ce qui est sûr c’est qu’elle va considérément gêner les spéculateurs».
Selon Mustapha Benbada le ministère du Commerce va mobiliser, durant le mois de ramadhan, tous les agents de contrôle, qu sont au nombre de 2.500 et qui seront tous opérationnels dès le 1er du mois d’août et ce après avoir bénéficié d’un congé durant le mois de juillet courant.
«La coordination entre tous les ministères, ayant un rapport avec le marché et le circuit de commercialisation, sera aussi renforcée», a indiqué le ministre en reconnaissant que cette coordination a fait défaut par le passé. Avec tous ces paramètres le ministre s’est montré optimiste et , en vue de rassurer les consommateurs, il dira qu’il n’y a aucune raison qu’il y ait des tensions sur le marché lors du mois de ramadhan.
Kamal Hamed "Le Temps d’Algérie"
«Il existe au niveau du ministère du Commerce une commission, que je viens d’ailleurs de réactiver, qui traite de ce type de produits» a déclaré Mustapha Benbada, hier, en marge d’une séance plénière à l’APN consacrée à l’adoption de trois projets de lois relatifs à la concurrence, aux pratiques commerciales et aux modalités d’exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat.
Pour le représentant du gouvernement «n’avons pas, pour l’heure, des problèmes au niveau des déclarations (celle des importateurs aux douanes NDLR), mais il faut rester vigilants». Benbada a confirmé ainsi la véracité de l’information sur la commercialisation, dans la wilaya d’Oran et peut-être aussi dans tout l’Oranie, de bonbons contenant de la gélatine à base de graisse de porc.
Cette affaire, révélée par un journal régional de l’Ouest, a fait grand bruit au sein de l’opinion publique nationale qui s’est interrogée, à juste titre d’ailleurs, sur la capacité des pouvoirs publics à prémunir les Algériens de la commercialisation de ce type de produits illicites.
Au chapitre des nouveautés aussi le ministre du Commerce a annoncé l’installation, il y a une quinzaine de jours, d’une commission mixte qui comprend des représentants de son département ministériel ainsi que ceux du ministère de l’Agriculture et du Developpememnt rural.
Il a pour mission, selon les déclarations de Benbada, de participer activement à la régulation du marché, notamment dans les volets relatifs à la disponibilité des produits de large consommation et au prix.
Installée ainsi à la veille du mois de ramadhan, cette commission va, a affirmé le ministre du Commerce, «conjuguer les moyens des deux ministères pour mieux faire face aux fluctuations du marché».
A propos du mois sacré du ramadhan, qui se profile de plus en plus à l’horizon, Mustapha Benbada dira que «le ministère du Commerce a élaboré une stratégie dans l’objectif de contrer les agissements spéculateurs». Ces derniers, comme c’est le cas en ce mois sacré, font saigner les bourses modestes puisque leurs pratiques font grimper les prix aux cimes.
Le ministre s’est gardé, toutefois, d’en dire plus sur cette stratégie des pouvoirs publics en estimant «nous n’allons pas annoncer ces grandes lignes, mais ce qui est sûr c’est qu’elle va considérément gêner les spéculateurs».
Selon Mustapha Benbada le ministère du Commerce va mobiliser, durant le mois de ramadhan, tous les agents de contrôle, qu sont au nombre de 2.500 et qui seront tous opérationnels dès le 1er du mois d’août et ce après avoir bénéficié d’un congé durant le mois de juillet courant.
«La coordination entre tous les ministères, ayant un rapport avec le marché et le circuit de commercialisation, sera aussi renforcée», a indiqué le ministre en reconnaissant que cette coordination a fait défaut par le passé. Avec tous ces paramètres le ministre s’est montré optimiste et , en vue de rassurer les consommateurs, il dira qu’il n’y a aucune raison qu’il y ait des tensions sur le marché lors du mois de ramadhan.
Kamal Hamed "Le Temps d’Algérie"