La sécurité alimentaire est loin d'être un acquis en Algérie. Les milliards dont dispose notre pays ne permettent pas encore à protéger l'ensemble de la population de la malnutrition. Bien au contraire, pas moins de 14 % des Algériens affirment manquer de moyens financiers nécessaires pour acheter de la nourriture, révèle une enquête internationale réalisée par un institut américain.
Le prestigieux cabinet d'étude et institut de sondage Gallup, a rendu récemment public une enquête mondiale sur la sécurité alimentaire qui a touché plus de 113 pays à travers le monde durant toute l'année 2009. Les résultats de cette étude ne laissent nullement indifférents les observateurs de l'alimentation dans le monde.
Et pour cause, la faim menace de nombreux pays et plus d'un milliard d'êtres humains éprouvent des difficultés à se nourrir correctement. Mais, plus étonnant encore, des pays réputés riches et prospères comptent aussi un grand nombre de mal-nourris.
Et à ce sujet, l'Algérie, pays qui jongle avec les centaines de milliards de dollars dont regorgent ses réserves, ne compte pas moins de 14 % de personnes qui affirment ne pas "avoir assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours des 12 derniers mois", indique l'enquête réalisée par Gallup.
Suite à un sondage mondial qui a recueilli les réponses d'un échantillon de 1.000 individus à travers 110 pays au monde, cette étude sur la sécurité alimentaire a réussi à dévoiler les facettes cachées de nombreux pays qui se vantent de leurs croissances économiques.
Certes, les Algériens éprouvent beaucoup moins de difficultés financières à se nourrir par rapport aux camerounais (73%), les nigériens (71 %) ou les zambiens (69%), et d'autres populations des pays de l'Afrique Sub-Saharienne. Ceci dit, les signaux de la sécurité alimentaire ne sont nullement au vert dans notre pays , comme le laisse entendre le discours du gouvernement.
Avec 14 % de la population qui dit manquer d'argent pour acheter de la nourriture, il apparaît bel et bien qu'une terrible détresse sociale tourmente une catégorie entière de notre société. Que fait donc l'Etat pour atténuer les souffrances de ces Algériens de seconde zone ? La réponse à cette question doit passer d'abord par toute une révision de la politique sociale mise en place ces dernières en Algérie.
Par ailleurs, cette étude internationale nous apprend également que l'Arabie Saoudite, l'autre paradis des pétrodollars, compte, lui aussi, près de 22 % de personnes qui ont du mal à acheter de la nourriture. Au Maghreb, c'est la Mauritanie qui semble être la plus exposée à la malnutrition puisque 40 % des mauritaniens manquent de moyens pour se procurer des produits alimentaires.
Enfin, le Singapour (2 %), le Koweit (2%) et le Danemark (3%) sont les pays où on enregistre les pourcentages les plus infimes des populations en manques d'argent pour acheter de la nourriture.
Abderrahmane Semmar
Le prestigieux cabinet d'étude et institut de sondage Gallup, a rendu récemment public une enquête mondiale sur la sécurité alimentaire qui a touché plus de 113 pays à travers le monde durant toute l'année 2009. Les résultats de cette étude ne laissent nullement indifférents les observateurs de l'alimentation dans le monde.
Et pour cause, la faim menace de nombreux pays et plus d'un milliard d'êtres humains éprouvent des difficultés à se nourrir correctement. Mais, plus étonnant encore, des pays réputés riches et prospères comptent aussi un grand nombre de mal-nourris.
Et à ce sujet, l'Algérie, pays qui jongle avec les centaines de milliards de dollars dont regorgent ses réserves, ne compte pas moins de 14 % de personnes qui affirment ne pas "avoir assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours des 12 derniers mois", indique l'enquête réalisée par Gallup.
Suite à un sondage mondial qui a recueilli les réponses d'un échantillon de 1.000 individus à travers 110 pays au monde, cette étude sur la sécurité alimentaire a réussi à dévoiler les facettes cachées de nombreux pays qui se vantent de leurs croissances économiques.
Certes, les Algériens éprouvent beaucoup moins de difficultés financières à se nourrir par rapport aux camerounais (73%), les nigériens (71 %) ou les zambiens (69%), et d'autres populations des pays de l'Afrique Sub-Saharienne. Ceci dit, les signaux de la sécurité alimentaire ne sont nullement au vert dans notre pays , comme le laisse entendre le discours du gouvernement.
Avec 14 % de la population qui dit manquer d'argent pour acheter de la nourriture, il apparaît bel et bien qu'une terrible détresse sociale tourmente une catégorie entière de notre société. Que fait donc l'Etat pour atténuer les souffrances de ces Algériens de seconde zone ? La réponse à cette question doit passer d'abord par toute une révision de la politique sociale mise en place ces dernières en Algérie.
Par ailleurs, cette étude internationale nous apprend également que l'Arabie Saoudite, l'autre paradis des pétrodollars, compte, lui aussi, près de 22 % de personnes qui ont du mal à acheter de la nourriture. Au Maghreb, c'est la Mauritanie qui semble être la plus exposée à la malnutrition puisque 40 % des mauritaniens manquent de moyens pour se procurer des produits alimentaires.
Enfin, le Singapour (2 %), le Koweit (2%) et le Danemark (3%) sont les pays où on enregistre les pourcentages les plus infimes des populations en manques d'argent pour acheter de la nourriture.
Abderrahmane Semmar