Selon l’agence Associated Press, un juge fédéral américain a décidé de bloquer temporairement la promulgation d’un amendement à la Constitution de l’Oklahoma interdisant les tribunaux de l’Etat de prendre en considération le droit international ou islamique dans l’examen d’un dossier. Une réponse à la demande de Muneer Awad, directeur exécutif du Conseil des relations américano-islamiques de l’Etat, «qui clamait que l’amendement stigmatisait sa religion et invaliderait son testament, qui selon lui est partiellement fondé sur la loi islamique, c’est-à-dire la charia». Le plaignant s’est félicité d’une «piqûre de rappel concernant la protection qu’accorde le système légal américain aux minorités religieuses».
Adopté avec 70% des suffrages exprimés, l’amendement en question avait été proposé par Rex Duncan, un magistrat et élu républicain désireux de prévenir une tentation «activiste» des juges. Ce dernier avait fait polémique en 2007 en refusant le Coran envoyé par le gouverneur de l’Oklahoma Brad Henry à tous les législateurs de l’Etat, en expliquant que «la plupart des habitants de l’Etat n’acceptent pas l’idée de tuer des femmes et des enfants innocents au nom d’une idéologie». Sa proposition d’amendement avait suscité le scepticisme de juristes, l’un d’entre eux la qualifiant de «réponse à un problème qui n’existe pas» en expliquant qu’il «n’y avait pas de danger de voir le droit international ou islamique prendre le dessus sur le droit américain»
slate.fr
Adopté avec 70% des suffrages exprimés, l’amendement en question avait été proposé par Rex Duncan, un magistrat et élu républicain désireux de prévenir une tentation «activiste» des juges. Ce dernier avait fait polémique en 2007 en refusant le Coran envoyé par le gouverneur de l’Oklahoma Brad Henry à tous les législateurs de l’Etat, en expliquant que «la plupart des habitants de l’Etat n’acceptent pas l’idée de tuer des femmes et des enfants innocents au nom d’une idéologie». Sa proposition d’amendement avait suscité le scepticisme de juristes, l’un d’entre eux la qualifiant de «réponse à un problème qui n’existe pas» en expliquant qu’il «n’y avait pas de danger de voir le droit international ou islamique prendre le dessus sur le droit américain»
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