Les 300 lycéens du technicum Meslem Mahieddine, à Hussein Dey, ainsi que le personnel au nombre de 73 devront quitter leur lycée ce dimanche sans être avisés au préalable.
La décision de déloger les élèves, tous niveaux confondus, avec leurs enseignants est tombée comme un couperet, en début de semaine. Ce qui a, d’ailleurs, amené les élèves à observer une grève «illimitée» jusqu’à hier, et ce, depuis dimanche dernier afin d’exprimer leur refus catégorique d’occuper le lycée Thaâlibya, à quelques pâtés de maisons de leur lycée. «Nous ne savons pas si on aura les mêmes enseignants ou les mêmes camarades de classe. Nous ne voulons pas être perturbés, maintenant que l’année a commencé depuis quelques semaines déjà», s’écrie une élève de terminale. Même son de cloche chez leurs enseignants qui craignent pour l’avenir de leur poste et celui de leurs élèves. «Nous appréhendons d’être affectés vers d’autres lycées, car le lycée Thaâlibya abrite déjà ses propres élèves et personnel. Comment peut-on jumeler les classes ? Tout se fait à la hâte et dans la confusion», déplore un enseignant sous le couvert de l’anonymat.
Le lycée évacué sera occupé à partir de la semaine prochaine par les élèves et le personnel de l’Institut technique de l’éducation (ITE) de Ben Aknoun, un établissement régional de formation d’enseignants et relevant du ministère de l’Education nationale. «Même les ‘‘expulsés’’ de l’ITE ne sont pas enthousiastes à l’idée de quitter leur institut et venir s’installer dans notre lycée», témoigne un employé de l’administration. Et d’ajouter : «Nous avons frappé à toutes les portes pour connaître l’origine de cette injustice, nous n’avons eu aucune explication. Mais des bruis courent sur une éventuelle récupération par les militaires des locaux de l’ITE.» Par ailleurs, les familles résidant dans les logements de fonction du technicum vivent dans l’angoisse d’être un jour expulsées, à leur tour, de leurs habitations.
Lamia Tagzout-el watan
La décision de déloger les élèves, tous niveaux confondus, avec leurs enseignants est tombée comme un couperet, en début de semaine. Ce qui a, d’ailleurs, amené les élèves à observer une grève «illimitée» jusqu’à hier, et ce, depuis dimanche dernier afin d’exprimer leur refus catégorique d’occuper le lycée Thaâlibya, à quelques pâtés de maisons de leur lycée. «Nous ne savons pas si on aura les mêmes enseignants ou les mêmes camarades de classe. Nous ne voulons pas être perturbés, maintenant que l’année a commencé depuis quelques semaines déjà», s’écrie une élève de terminale. Même son de cloche chez leurs enseignants qui craignent pour l’avenir de leur poste et celui de leurs élèves. «Nous appréhendons d’être affectés vers d’autres lycées, car le lycée Thaâlibya abrite déjà ses propres élèves et personnel. Comment peut-on jumeler les classes ? Tout se fait à la hâte et dans la confusion», déplore un enseignant sous le couvert de l’anonymat.
Le lycée évacué sera occupé à partir de la semaine prochaine par les élèves et le personnel de l’Institut technique de l’éducation (ITE) de Ben Aknoun, un établissement régional de formation d’enseignants et relevant du ministère de l’Education nationale. «Même les ‘‘expulsés’’ de l’ITE ne sont pas enthousiastes à l’idée de quitter leur institut et venir s’installer dans notre lycée», témoigne un employé de l’administration. Et d’ajouter : «Nous avons frappé à toutes les portes pour connaître l’origine de cette injustice, nous n’avons eu aucune explication. Mais des bruis courent sur une éventuelle récupération par les militaires des locaux de l’ITE.» Par ailleurs, les familles résidant dans les logements de fonction du technicum vivent dans l’angoisse d’être un jour expulsées, à leur tour, de leurs habitations.
Lamia Tagzout-el watan