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La jeune algérienne Sarah Benouis Khatib a été enterrée avant-hier à la Mecque dans un silence inhabituel observé par la presse saoudienne. Aux funérailles, étaient présents seulement quatre algériens et son tuteur Hadj Boumediène Khatib qui selon le journal saoudien El Watan s’est résigné au sort de la jeune fille et à la fatalité. Des propos que nie le concerné.
La presse saoudienne accusée de souiller la réputation de la jeune algérienne de 15 ans, avec des comptes-rendus biaisés, semblait impatiente de voir la défunte ensevelie pour peut-être enterrer la vérité avec elle dans la tombe. Les quotidiens saoudiens ont rapporté que Khatib a indiqué qu’il était convaincu que sa fille «n’a pas été victime de viol, qu’elle serait décédé en tentant de passer de la terrasse de l’hôtel où elle résidait vers la terrasse de l’hôtel adjacent». C’est en tout cas l’hypothèse que veulent faire admettre les chargés de l’enquête, pour éviter certaines questions gênantes, écartant par la même, l’hypothèse du suicide et de l’assassinat.
Le tuteur de Sarah aurait pris connaissance du rapport d’enquête, selon la presse saoudienne, y compris sa partie qui concerne les deux yéménites qui auraient été en compagnie de la fille avant son décès, dans une chambre du 16ème étage, et les témoignages d’employés de l’hôtel ainsi que le rapport du légiste qui «atteste que la défunte n’a pas été victime de viol».
Le journal saoudien El Watan a rapporté que le consul algérien qui était présent à l’enterrement lui a affirmé que le dossier était ficelé au niveau de l’instruction et du procureur général qui prendra les mesures nécessaires dans cette affaire. Le consul aurait salué la célérité avec laquelle la police saoudienne a mis la lumière sur les faits.
D’autre part, les chargés de l’enquête attendent les résultats d’analyse d’ADN qui appuieraient les aveux des deux yéménites sur les rapports qu’ils auraient eu avec la victime, même si la famille de Sarah réfute cette éventualité, d’autant plus que le consul algérien a parlé de la fin de l’enquête.
Pour les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête, des sources saoudiennes ont indiqué qu’elles seront déférées samedi devant la cour générale de la Mecque. L’accusé principal dans cette affaire sera jugé pour avoir eu des rapports illégitimes avec la victime.
Sarah avait demandé mardi dernier, la permission à son père, très prudent et protecteur, de rendre visite à une vieille algérienne qui logeait au 11ème étage de l’hôtel. Elle voulait faire une bonne action envers cette femme âgée et lui tenir un peu compagnie. Son père l’y a autorisé en lui recommandant la prudence vu le monde qu’il y avait dans ces lieux. Un peu plus tard, elle a été retrouvée morte au bas de l’hôtel.
La jeune fille était toute contente et impatiente de se rendre à la Mecque. Elle était pratiquante, récitait avec application le Saint Coran en dépit de la difficulté qu’elle avait à lire l’arabe, ayant grandi dans la ville française de Marseille. Elle avait promis à Khatib qu’elle apprendrait par cœur tout le Coran avant le prochain Ramadhan. Elle était loin d’imaginer ce que le destin lui réservait.
Sara est partie sans pouvoir raconter ce qu’il lui est arrivé. Seuls les criminels connaissent la vérité aujourd’hui.
echourouk
La presse saoudienne accusée de souiller la réputation de la jeune algérienne de 15 ans, avec des comptes-rendus biaisés, semblait impatiente de voir la défunte ensevelie pour peut-être enterrer la vérité avec elle dans la tombe. Les quotidiens saoudiens ont rapporté que Khatib a indiqué qu’il était convaincu que sa fille «n’a pas été victime de viol, qu’elle serait décédé en tentant de passer de la terrasse de l’hôtel où elle résidait vers la terrasse de l’hôtel adjacent». C’est en tout cas l’hypothèse que veulent faire admettre les chargés de l’enquête, pour éviter certaines questions gênantes, écartant par la même, l’hypothèse du suicide et de l’assassinat.
Le tuteur de Sarah aurait pris connaissance du rapport d’enquête, selon la presse saoudienne, y compris sa partie qui concerne les deux yéménites qui auraient été en compagnie de la fille avant son décès, dans une chambre du 16ème étage, et les témoignages d’employés de l’hôtel ainsi que le rapport du légiste qui «atteste que la défunte n’a pas été victime de viol».
Le journal saoudien El Watan a rapporté que le consul algérien qui était présent à l’enterrement lui a affirmé que le dossier était ficelé au niveau de l’instruction et du procureur général qui prendra les mesures nécessaires dans cette affaire. Le consul aurait salué la célérité avec laquelle la police saoudienne a mis la lumière sur les faits.
D’autre part, les chargés de l’enquête attendent les résultats d’analyse d’ADN qui appuieraient les aveux des deux yéménites sur les rapports qu’ils auraient eu avec la victime, même si la famille de Sarah réfute cette éventualité, d’autant plus que le consul algérien a parlé de la fin de l’enquête.
Pour les personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête, des sources saoudiennes ont indiqué qu’elles seront déférées samedi devant la cour générale de la Mecque. L’accusé principal dans cette affaire sera jugé pour avoir eu des rapports illégitimes avec la victime.
Sarah avait demandé mardi dernier, la permission à son père, très prudent et protecteur, de rendre visite à une vieille algérienne qui logeait au 11ème étage de l’hôtel. Elle voulait faire une bonne action envers cette femme âgée et lui tenir un peu compagnie. Son père l’y a autorisé en lui recommandant la prudence vu le monde qu’il y avait dans ces lieux. Un peu plus tard, elle a été retrouvée morte au bas de l’hôtel.
La jeune fille était toute contente et impatiente de se rendre à la Mecque. Elle était pratiquante, récitait avec application le Saint Coran en dépit de la difficulté qu’elle avait à lire l’arabe, ayant grandi dans la ville française de Marseille. Elle avait promis à Khatib qu’elle apprendrait par cœur tout le Coran avant le prochain Ramadhan. Elle était loin d’imaginer ce que le destin lui réservait.
Sara est partie sans pouvoir raconter ce qu’il lui est arrivé. Seuls les criminels connaissent la vérité aujourd’hui.
echourouk
