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Les aliments ont, disent-ils, particulièrement le sodium et le potassium, contre le calcium et le magnésium, un effet sur les récepteurs des spermatozoïdes sur l’enveloppe de l’ovule qui subit des modifications à même d’attirer soit les spermatozoïdes Y qui déterminent le sexe masculin, soit les spermatozoïdes à chromosome X qui déterminent le sexe féminin.
Une tendance de plus en plus en vogue en Algérie, celle d’opter pour tel ou tel régime alimentaire pour augmenter, dit-on, les chances d’avoir un garçon, ou une fille, suivant le souhait des futures mamans. Même si cela semble tiré par les cheveux, l’on tente quand même la méthode "recommandée" pour déterminer le sexe du futur bébé, sans prendre d’avis médical. D’ailleurs, ces régimes alimentaires ne sont pas sans conséquence pour la santé de la mère et de l’enfant.
Certains médecins en Occident prétendent que ces régimes alimentaires, efficaces à 80% selon eux, peuvent aider à déterminer le sexe du futur enfant à travers des méthodes naturelles qui sont les aliments. Les aliments ont, disent-ils, particulièrement le sodium et le potassium, contre le calcium et le magnésium, un effet sur les récepteurs des spermatozoïdes sur l’enveloppe de l’ovule qui subit des modifications à même d’attirer soit les spermatozoïdes Y qui déterminent le sexe masculin, soit les spermatozoïdes à chromosome X qui déterminent le sexe féminin.
Ces études scientifiques relatives à ces régimes, expliquent que la hausse du taux de sodium et de potassium dans les aliments provoque des variations de l’enveloppe de l’ovule augmentant la puissance d’attraction des spermatozoïdes porteurs du chromosome Y et le résultat de la fécondation est un sexe masculin, alors que la hausse du taux de calcium et de magnésium dans le sang fera que l’enfant sera de sexe féminin.
Pour suivre cette méthode, les chercheurs préconisent aux futures mamans d’observer le régime alimentaire durant au moins deux mois, pour avoir plus de chances d’obtenir le sexe souhaité du bébé. Ainsi, pour avoir un garçon, il faudra éviter de prendre du lait et autres produits laitiers, alors qu’il est vivement conseillé de consommer les viandes et le poisson quelle qu’en soit la quantité. Le jaune d’œuf est à bannir contrairement au blanc. Dans le chapitre fruits et légumes, les épinards, le persil, l’ail, les haricots verts, les figues de Barbarie, les fraises, la canneberge sont à éviter. Rien ne vaut de l’aubergine, des champignons, le chou, la pomme de terre, la tomate, l’abricot, l’ananas, la banane, le melon, la pomme, la poire et la pêche pour avoir un garçon !
Pour avoir une fille maintenant, il est interdit à la future mère de consommer tout ce qui est salé, elle devra privilégier les laitages, les fromages sans sel, et une quantité modérée et non salée pour ce qui est des viandes et du poisson. Dans ce cas, rien ne vaut les légumes verts comme les épinards, le persil, l’ail, les haricots verts, et le chou vert, tandis que les légumes secs sont interdits.
Certaines femmes témoignent que le régime alimentaire réussit plus ou moins, alors que d’autres sont convaincues que cette méthode leur a permis d’avoir un enfant du sexe désiré. Mais les plus sceptiques nient carrément son efficacité et s’en remettent à Dieu.
Une maman de deux filles qui reconnait ne pas trop aimer les filles et dont le mari, garçon unique, rêvait d’avoir un enfant de sexe masculin perpétuant son nom, croit ferme que le régime alimentaire qu’elle a ensuite suivi lui a permis d’avoir un garçon. Elle avait tout tenté pour ça d’autant que sa santé lui interdit d’avoir trop d’enfants. Son souhait s’est réalisé sur les conseils d’une voisine qui préconisait un certain régime assez pénible vu la quantité de sels minéraux qu’elle devait ingurgiter et l’abstention des laitages qu’elle adore, durant deux à trois mois. «Mais rien n’est trop dur pour pouvoir enfin avoir un héritier. Et depuis, je conseille à toute femme désireuse d’avoir un garçon, d’adopter ce régime garanti à 100% à mon avis», a-t-elle déclaré.
En revanche, une autre femme réfute totalement l’efficacité d’un tel moyen qu’elle a vainement testé à deux reprises. Son témoignage: «Mon époux et moi étions satisfaits d’avoir trois filles, mais la société est impitoyable et me regardait avec commisération. J’ai eu vent du régime alimentaire, j’en ai parlé à mon médecin qui m’a assuré que le pourcentage de réussite était assez élevé. J’ai eu une quatrième fille et frôlé la dépression. Je me suis résignée et décidé de n’avoir confiance en personne. Mais sous la pression de la famille, j’ai fait une seconde tentative…..Encore une fille !! Dieu seul accorde les filles et les garçons. J’ai pris conscience de cette Vérité un peu tard».
Le docteur Youcef Khodja, gynécologue et obstétricien a assuré qu’il n’existe aucun moyen de décider du sexe de l’enfant. La croyance en l’efficacité d’un régime alimentaire n’est que pure coïncidence. Il a démenti le taux de réussite de 80% avancé par les partisans du régime. Certes, il reconnait qu’il y a de plus en plus d’algériennes, surtout les mamans de filles exclusivement, qui adhèrent à ce procédé. Mais il a mis en garde contre les conséquences néfastes du déséquilibre de l’alimentation basée sur les produits salés et qui exclut les produits laitiers durant deux et trois mois. L’hypertension artérielle et l’ostéoporose guettent !
Et à propos des médecins qui conseillent à leurs patientes de tels régimes, le docteur Youcef Khodja pensent plutôt qu’ils tentent d’entrer dans leurs bonnes grâces. Mais en réalité, ceux sont des marchands de rêves. «J’en connais qui prescrivent ces régimes pour des femmes désirant un garçon, alors que ces médecins n’ont que des filles!! Qu’ils appliquent d’abord cette méthode à eux-mêmes», a-t-il déclaré.
echourouk
Une tendance de plus en plus en vogue en Algérie, celle d’opter pour tel ou tel régime alimentaire pour augmenter, dit-on, les chances d’avoir un garçon, ou une fille, suivant le souhait des futures mamans. Même si cela semble tiré par les cheveux, l’on tente quand même la méthode "recommandée" pour déterminer le sexe du futur bébé, sans prendre d’avis médical. D’ailleurs, ces régimes alimentaires ne sont pas sans conséquence pour la santé de la mère et de l’enfant.
Certains médecins en Occident prétendent que ces régimes alimentaires, efficaces à 80% selon eux, peuvent aider à déterminer le sexe du futur enfant à travers des méthodes naturelles qui sont les aliments. Les aliments ont, disent-ils, particulièrement le sodium et le potassium, contre le calcium et le magnésium, un effet sur les récepteurs des spermatozoïdes sur l’enveloppe de l’ovule qui subit des modifications à même d’attirer soit les spermatozoïdes Y qui déterminent le sexe masculin, soit les spermatozoïdes à chromosome X qui déterminent le sexe féminin.
Ces études scientifiques relatives à ces régimes, expliquent que la hausse du taux de sodium et de potassium dans les aliments provoque des variations de l’enveloppe de l’ovule augmentant la puissance d’attraction des spermatozoïdes porteurs du chromosome Y et le résultat de la fécondation est un sexe masculin, alors que la hausse du taux de calcium et de magnésium dans le sang fera que l’enfant sera de sexe féminin.
Pour suivre cette méthode, les chercheurs préconisent aux futures mamans d’observer le régime alimentaire durant au moins deux mois, pour avoir plus de chances d’obtenir le sexe souhaité du bébé. Ainsi, pour avoir un garçon, il faudra éviter de prendre du lait et autres produits laitiers, alors qu’il est vivement conseillé de consommer les viandes et le poisson quelle qu’en soit la quantité. Le jaune d’œuf est à bannir contrairement au blanc. Dans le chapitre fruits et légumes, les épinards, le persil, l’ail, les haricots verts, les figues de Barbarie, les fraises, la canneberge sont à éviter. Rien ne vaut de l’aubergine, des champignons, le chou, la pomme de terre, la tomate, l’abricot, l’ananas, la banane, le melon, la pomme, la poire et la pêche pour avoir un garçon !
Pour avoir une fille maintenant, il est interdit à la future mère de consommer tout ce qui est salé, elle devra privilégier les laitages, les fromages sans sel, et une quantité modérée et non salée pour ce qui est des viandes et du poisson. Dans ce cas, rien ne vaut les légumes verts comme les épinards, le persil, l’ail, les haricots verts, et le chou vert, tandis que les légumes secs sont interdits.
Certaines femmes témoignent que le régime alimentaire réussit plus ou moins, alors que d’autres sont convaincues que cette méthode leur a permis d’avoir un enfant du sexe désiré. Mais les plus sceptiques nient carrément son efficacité et s’en remettent à Dieu.
Une maman de deux filles qui reconnait ne pas trop aimer les filles et dont le mari, garçon unique, rêvait d’avoir un enfant de sexe masculin perpétuant son nom, croit ferme que le régime alimentaire qu’elle a ensuite suivi lui a permis d’avoir un garçon. Elle avait tout tenté pour ça d’autant que sa santé lui interdit d’avoir trop d’enfants. Son souhait s’est réalisé sur les conseils d’une voisine qui préconisait un certain régime assez pénible vu la quantité de sels minéraux qu’elle devait ingurgiter et l’abstention des laitages qu’elle adore, durant deux à trois mois. «Mais rien n’est trop dur pour pouvoir enfin avoir un héritier. Et depuis, je conseille à toute femme désireuse d’avoir un garçon, d’adopter ce régime garanti à 100% à mon avis», a-t-elle déclaré.
En revanche, une autre femme réfute totalement l’efficacité d’un tel moyen qu’elle a vainement testé à deux reprises. Son témoignage: «Mon époux et moi étions satisfaits d’avoir trois filles, mais la société est impitoyable et me regardait avec commisération. J’ai eu vent du régime alimentaire, j’en ai parlé à mon médecin qui m’a assuré que le pourcentage de réussite était assez élevé. J’ai eu une quatrième fille et frôlé la dépression. Je me suis résignée et décidé de n’avoir confiance en personne. Mais sous la pression de la famille, j’ai fait une seconde tentative…..Encore une fille !! Dieu seul accorde les filles et les garçons. J’ai pris conscience de cette Vérité un peu tard».
Le docteur Youcef Khodja, gynécologue et obstétricien a assuré qu’il n’existe aucun moyen de décider du sexe de l’enfant. La croyance en l’efficacité d’un régime alimentaire n’est que pure coïncidence. Il a démenti le taux de réussite de 80% avancé par les partisans du régime. Certes, il reconnait qu’il y a de plus en plus d’algériennes, surtout les mamans de filles exclusivement, qui adhèrent à ce procédé. Mais il a mis en garde contre les conséquences néfastes du déséquilibre de l’alimentation basée sur les produits salés et qui exclut les produits laitiers durant deux et trois mois. L’hypertension artérielle et l’ostéoporose guettent !
Et à propos des médecins qui conseillent à leurs patientes de tels régimes, le docteur Youcef Khodja pensent plutôt qu’ils tentent d’entrer dans leurs bonnes grâces. Mais en réalité, ceux sont des marchands de rêves. «J’en connais qui prescrivent ces régimes pour des femmes désirant un garçon, alors que ces médecins n’ont que des filles!! Qu’ils appliquent d’abord cette méthode à eux-mêmes», a-t-il déclaré.
echourouk
