La star du raï Cheb Mami, 43 ans, condamnée en juillet 2009 à 5 ans de prison pour tentative d'avortement forcé de son ex-compagne, fera mardi une demande de libération conditionnelle au tribunal de Melun, ville où il est incarcéré, a-t-on appris de sources concordantes. La demande de Cheb Mami sera examinée "mardi par le tribunal d'application des peines" de Melun, ville où il est incarcéré depuis le 3 juillet 2009 après avoir été condamné à 5 ans de prison par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a-t-on dit de source judiciaire.
"La victime n'a pas à intervenir dans l'exécution d'une peine" mais "si cette demande est une demande parentale pour l'autre enfant qu'il a eu durant sa cavale en Algérie, cela pose problème car il n'a pas eu un geste, ni un mot pour l'enfant qu'il a eu avec ma cliente, malgré sa demande express", a affirmé Me Marie Dosé, avocate de l'ex-compagne de Cheb Mami. La star du raï est en effet le père d'un enfant qui vit en Algérie. Contacté par l'AFP, l'avocat de Cheb Mami n'a pu être joint.
Il était notamment reproché à Cheb Mami des "violences" avec des circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison. En août 2005, celle-ci affirme avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu'elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui n'en voulait pas. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de quatre ans.
Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait en panne depuis le début de l'affaire. Au cours de l'audience, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. "Je regrette tout ce qui s'est passé. Je lui demande pardon, je regrette", avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l'affaire, à en faire de même. S'il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été "piégé" par son entourage.
afp
"La victime n'a pas à intervenir dans l'exécution d'une peine" mais "si cette demande est une demande parentale pour l'autre enfant qu'il a eu durant sa cavale en Algérie, cela pose problème car il n'a pas eu un geste, ni un mot pour l'enfant qu'il a eu avec ma cliente, malgré sa demande express", a affirmé Me Marie Dosé, avocate de l'ex-compagne de Cheb Mami. La star du raï est en effet le père d'un enfant qui vit en Algérie. Contacté par l'AFP, l'avocat de Cheb Mami n'a pu être joint.
Il était notamment reproché à Cheb Mami des "violences" avec des circonstances aggravantes en 2005 à l'encontre de Camille, une photographe de presse de 43 ans, avec laquelle il entretenait une liaison. En août 2005, celle-ci affirme avoir été amenée de force dans une villa à Alger après qu'elle eut annoncé sa grossesse au chanteur qui n'en voulait pas. Elle dit y avoir été droguée et séquestrée, affirmant que deux femmes et un homme ont tenté de lui faire un curetage. Elle a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de quatre ans.
Le chanteur, après deux ans de fuite en Algérie, avait décidé de se présenter devant la justice, alors que par ailleurs sa carrière apparaissait en panne depuis le début de l'affaire. Au cours de l'audience, Cheb Mami, avait demandé pardon à Camille. "Je regrette tout ce qui s'est passé. Je lui demande pardon, je regrette", avait-il dit en invitant son ex-impresario, aussi impliqué dans l'affaire, à en faire de même. S'il avait reconnu sa responsabilité, le chanteur avait néanmoins soutenu avoir été "piégé" par son entourage.
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