L'Espagnol Rafael Nadal est définitivement entré lundi dans l'histoire du tennis en remportant pour la première fois de sa carrière l'US Open, le seul tournoi du Grand Chelem qui lui échappait encore.
Le numéro un mondial a dominé le Serbe Novak Djokovic en quatre manches (6-4 5-7 6-4 6-2) au terme d'une finale de très haut niveau qui aura duré 3h43, augmentée d'une interruption de près de deux heures en raison de la pluie.
A 24 ans, Nadal, qui n'avait jamais disputé de finale de l'US Open jusque-là, ajoute un neuvième titre majeur à son palmarès, après cinq titres à Roland-Garros, deux Wimbledon et un Open d'Australie. Surtout, il entre dans le cercle très fermé des joueurs s'étant imposés dans les quatre tournois du Grand Chelem.
Six hommes seulement avant lui ont réussi une pareille performance: Roger Federer, Andre Agassi, Rod Laver, Roy Emerson, Don Budge et Fred Perry.
"C'est plus que ce dont j'avais rêvé. C'est extraordinaire d'être ici, dans cette finale, simplement d'y arriver. Alors avoir ce trophée, ici, dans quelques secondes, dans mes mains, cela va être incroyable", a dit Nadal, qui s'est écroulé sur le court et est resté de longues secondes allongées après la balle de match.
LE COURAGE DE DJOKOVIC INSUFFISANT
La finale, initialement programmée dimanche, avait été repoussée de vingt-quatre heures en raison de la pluie, qui s'est de nouveau invitée lundi sur Flushing Meadows, renvoyant provisoirement les deux acteurs au vestiaire alors que Nadal menait 6-4 4-4.
De retour sur le court Arthur Ashe, Djokovic, troisième joueur mondial, parvenait à prendre le service de Nadal pour remporter la deuxième manche, un petit exploit qu'aucun des six précédents adversaires de l'Espagnol n'avait réussi depuis le début de la quinzaine new-yorkaise tant il s'est montré impressionnant sur son service.
Le Serbe, qui avait sauvé deux balles de match en demi-finale avant d'éliminer Roger Federer, a une nouvelle fois démontré toute l'étendue de son courage et de sa force de caractère, sauvant la bagatelle de vingt balles de break sur ses engagements.
Mais la pression était trop forte, et Nadal trop intouchable pour qu'il puisse stopper sa marche conquérante.
"J'aimerais d'abord féliciter Rafa et son équipe pour ce tournoi extraordinaire. Il est aujourd'hui le meilleur joueur du monde et il mérite absolument ce titre", a dit Djokovic, dont le compteur en Grand Chelem reste bloqué sur sa seule victoire dans l'Open d'Australie en 2008.
Si les deux hommes ont fait pratiquement jeu égal au nombre des coups gagnants (49 pour Nadal, 45 pour Djokovic), la statistique des fautes directes révèle une des clefs du match: le Serbe, en rupture, obligé de prendre des risques pour mettre son adversaire en difficulté, a manqué 47 coups, contre 31 seulement pour Nadal.
Avec cette victoire, l'Espagnol parachève une saison presque parfaite au cours de laquelle il a reconquis sa couronne sur la terre battue de Roland-Garros qui l'avait vu naître à la gloire, et engrangé un deuxième sacre à Wimbledon. Pour retrouver trace d'un joueur ayant enchaîné cette passe de trois, il faut remonter à Rod Laver, en 1969.
reuters
Le numéro un mondial a dominé le Serbe Novak Djokovic en quatre manches (6-4 5-7 6-4 6-2) au terme d'une finale de très haut niveau qui aura duré 3h43, augmentée d'une interruption de près de deux heures en raison de la pluie.
A 24 ans, Nadal, qui n'avait jamais disputé de finale de l'US Open jusque-là, ajoute un neuvième titre majeur à son palmarès, après cinq titres à Roland-Garros, deux Wimbledon et un Open d'Australie. Surtout, il entre dans le cercle très fermé des joueurs s'étant imposés dans les quatre tournois du Grand Chelem.
Six hommes seulement avant lui ont réussi une pareille performance: Roger Federer, Andre Agassi, Rod Laver, Roy Emerson, Don Budge et Fred Perry.
"C'est plus que ce dont j'avais rêvé. C'est extraordinaire d'être ici, dans cette finale, simplement d'y arriver. Alors avoir ce trophée, ici, dans quelques secondes, dans mes mains, cela va être incroyable", a dit Nadal, qui s'est écroulé sur le court et est resté de longues secondes allongées après la balle de match.
LE COURAGE DE DJOKOVIC INSUFFISANT
La finale, initialement programmée dimanche, avait été repoussée de vingt-quatre heures en raison de la pluie, qui s'est de nouveau invitée lundi sur Flushing Meadows, renvoyant provisoirement les deux acteurs au vestiaire alors que Nadal menait 6-4 4-4.
De retour sur le court Arthur Ashe, Djokovic, troisième joueur mondial, parvenait à prendre le service de Nadal pour remporter la deuxième manche, un petit exploit qu'aucun des six précédents adversaires de l'Espagnol n'avait réussi depuis le début de la quinzaine new-yorkaise tant il s'est montré impressionnant sur son service.
Le Serbe, qui avait sauvé deux balles de match en demi-finale avant d'éliminer Roger Federer, a une nouvelle fois démontré toute l'étendue de son courage et de sa force de caractère, sauvant la bagatelle de vingt balles de break sur ses engagements.
Mais la pression était trop forte, et Nadal trop intouchable pour qu'il puisse stopper sa marche conquérante.
"J'aimerais d'abord féliciter Rafa et son équipe pour ce tournoi extraordinaire. Il est aujourd'hui le meilleur joueur du monde et il mérite absolument ce titre", a dit Djokovic, dont le compteur en Grand Chelem reste bloqué sur sa seule victoire dans l'Open d'Australie en 2008.
Si les deux hommes ont fait pratiquement jeu égal au nombre des coups gagnants (49 pour Nadal, 45 pour Djokovic), la statistique des fautes directes révèle une des clefs du match: le Serbe, en rupture, obligé de prendre des risques pour mettre son adversaire en difficulté, a manqué 47 coups, contre 31 seulement pour Nadal.
Avec cette victoire, l'Espagnol parachève une saison presque parfaite au cours de laquelle il a reconquis sa couronne sur la terre battue de Roland-Garros qui l'avait vu naître à la gloire, et engrangé un deuxième sacre à Wimbledon. Pour retrouver trace d'un joueur ayant enchaîné cette passe de trois, il faut remonter à Rod Laver, en 1969.
reuters