PARIS (Reuters) - La chaleur dégagée par les voyageurs du métro parisien va être utilisée pour chauffer un immeuble du centre de Paris, a dit vendredi Paris Habitat, premier bailleur social de la capitale.
L'immeuble, situé rue Beaubourg, dans le IVe arrondissement à deux pas du Centre Georges Pompidou, fait l'objet d'un vaste programme de réhabilitation qui se veut exemplaire d'un point de vue environnemental.
"Le hasard a fait que l'immeuble est relié à une galerie (du métro) par un escalier qui rejoint directement la ligne 11", a expliqué à Reuters François Wachnick, chargé de mission à Paris Habitat, qui avait entendu parler de projets similaires en Autriche et a voulu tenter l'expérience à Paris.
Les calories émises par les passagers, environ 100 watts par personne, combinées à la chaleur dégagée par le frottement des trains sur les rails et la position souterraine du métro font que la température autour de la station Rambuteau est comprise entre 14 et 20°C tout au long de l'année, dit-il.
Le projet consiste, comme pour la géothermie, à puiser la chaleur du sous-sol, la faire passer dans des échangeurs pour réchauffer de l'eau et alimenter des conduits de chauffage.
Ce système interviendra en appoint du chauffage urbain, alimenté entre autres par l'incinération des ordures ménagères.
MOINS DE GAZ À EFFET DE SERRE
Le projet devrait permettre de réduire de 33% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une chaufferie raccordée seulement au réseau de chauffage urbain, a précisé François Wachnick.
La consommation d'énergie grâce à une bonne isolation devrait être de 77,8 kilowattheure (kWh) par an et par mètre carré soit un niveau inférieur aux 80 kWh demandés par le Plan climat de la ville de Paris.
L'opération, dont Paris Habitat n'a pas voulu révéler le coût, relèvera cependant de manière substantielle les charges locatives car le surcoût par rapport à une chaufferie classique est élevé, a jugé François Wachnick.
Paris Habitat n'a pas encore décidé s'il ferait supporter l'intégralité du surcoût aux locataires.
L'appel d'offres de ce projet expérimental qui doit alimenter 17 logements, du studio au cinq pièces, devrait être lancé cette année. Les travaux débuteraient en 2011.
L'utilisation de la chaleur du métro ne pourra pas être généralisée à Paris, a estimé François Wachnick, en raison du coût de construction des conduits pour accéder aux galeries du métro, les immeubles n'y étant généralement pas raccordés directement.
"Nous avons eu la chance de tomber sur une galerie qui permet de chercher la chaleur directement du métro, sans avoir à payer le coût de cette galerie, sinon ce n'était même pas la peine d'y penser", a-t-il expliqué en précisant que la RATP avait donné son accord pour l'expérimentation.
L'immeuble, situé rue Beaubourg, dans le IVe arrondissement à deux pas du Centre Georges Pompidou, fait l'objet d'un vaste programme de réhabilitation qui se veut exemplaire d'un point de vue environnemental.
"Le hasard a fait que l'immeuble est relié à une galerie (du métro) par un escalier qui rejoint directement la ligne 11", a expliqué à Reuters François Wachnick, chargé de mission à Paris Habitat, qui avait entendu parler de projets similaires en Autriche et a voulu tenter l'expérience à Paris.
Les calories émises par les passagers, environ 100 watts par personne, combinées à la chaleur dégagée par le frottement des trains sur les rails et la position souterraine du métro font que la température autour de la station Rambuteau est comprise entre 14 et 20°C tout au long de l'année, dit-il.
Le projet consiste, comme pour la géothermie, à puiser la chaleur du sous-sol, la faire passer dans des échangeurs pour réchauffer de l'eau et alimenter des conduits de chauffage.
Ce système interviendra en appoint du chauffage urbain, alimenté entre autres par l'incinération des ordures ménagères.
MOINS DE GAZ À EFFET DE SERRE
Le projet devrait permettre de réduire de 33% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une chaufferie raccordée seulement au réseau de chauffage urbain, a précisé François Wachnick.
La consommation d'énergie grâce à une bonne isolation devrait être de 77,8 kilowattheure (kWh) par an et par mètre carré soit un niveau inférieur aux 80 kWh demandés par le Plan climat de la ville de Paris.
L'opération, dont Paris Habitat n'a pas voulu révéler le coût, relèvera cependant de manière substantielle les charges locatives car le surcoût par rapport à une chaufferie classique est élevé, a jugé François Wachnick.
Paris Habitat n'a pas encore décidé s'il ferait supporter l'intégralité du surcoût aux locataires.
L'appel d'offres de ce projet expérimental qui doit alimenter 17 logements, du studio au cinq pièces, devrait être lancé cette année. Les travaux débuteraient en 2011.
L'utilisation de la chaleur du métro ne pourra pas être généralisée à Paris, a estimé François Wachnick, en raison du coût de construction des conduits pour accéder aux galeries du métro, les immeubles n'y étant généralement pas raccordés directement.
"Nous avons eu la chance de tomber sur une galerie qui permet de chercher la chaleur directement du métro, sans avoir à payer le coût de cette galerie, sinon ce n'était même pas la peine d'y penser", a-t-il expliqué en précisant que la RATP avait donné son accord pour l'expérimentation.