Des allusions abusives ont fait croire qu’il s’agit, dans le cas d’espèce, d’une campagne diffamatoire dirigée à l’encontre des us et coutumes du pays.
Le gouvernement algérien vient d’interdire la sortie en Algérie du guide touristique « Le petit futé » après que le ministère du tourisme y ait d'acheté des dizaines de pages de publicité (à travers des établissements hôteliers comme El Aurassi, l’ONT, la compagnie Air Algérie, etc, etc) et commandé des centaines d'exemplaires. La dernière édition du Petit futé contiendrait, ainsi, des propos calomnieux portant atteinte à la dignité du peuple algérien et à ses traditions algériennes.
La confirmation de l’interdiction de cette quatrième édition du guide touristique consacrée à l’Algérie est venue de la bouche même du directeur des collections « Le Petit futé» Jean-Paul Labourdette qui s’est dit stupéfait par la décision des autorités algériennes. La décision d'interdire concerne l’édition 2009- 2010 de ce guide qui était censé promouvoir la destination Algérie, son potentiel touristique ainsi que divers aspects positifs du pays. Le but étant d’attirer davantage de touristes. Des allusions abusives ont fait croire qu’il s’agit, dans le cas d’espèce, d’une campagne diffamatoire dirigée à l’encontre des us et coutumes du pays. Il y est évoqué aussi l’aspect sociétal, la législation du pays à l’image du code de la famille. A cet égard, il est mentionné à la page105 que «le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant ». Et d’ajouter que « l'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme... humiliée et méprisée et qui ne sorti que le vendredi pour aller à la prière à la mosquée».
Le guide touristique affiche ainsi ses préférences en dénonçant certains comportements qui seraient ancrés dans la seule société algérienne. Il est indiqué à la page 460 « qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales spécialités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger ! » Et ce n’est pas tout ! Cette campagne ne s'est pas arrêtée là puisque elle a attenté à l’honneur de la femme algérienne présentée comme embourbée dans la dégradation morale. «A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel, internet et les sites de rencontres, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous (interdits) ». Même le hidjab n’a pas été épargné. D’après cette publication, il faciliterait même les choses c'est-à-dire la prostitution.
La question qui vient à l'esprit à la suite de cette polémique porte sur les finalités de ce guide censé encourager le produit touristique national ou plutôt à dénigrer la destination Algérie au profit de ses voisins immédiats. Loin de mesurer la gravité des propos contenus dans son guide, Jean-Paul Labourdette, le patron du « Petit futé » semble faire une confusion en matière de promotion du tourisme sexuel si répandu dans certains États du sud-est asiatique et même dans certains pays arabes. On ne peut vraiment pas dire autant pour l’Algérie !
echourouk
Le gouvernement algérien vient d’interdire la sortie en Algérie du guide touristique « Le petit futé » après que le ministère du tourisme y ait d'acheté des dizaines de pages de publicité (à travers des établissements hôteliers comme El Aurassi, l’ONT, la compagnie Air Algérie, etc, etc) et commandé des centaines d'exemplaires. La dernière édition du Petit futé contiendrait, ainsi, des propos calomnieux portant atteinte à la dignité du peuple algérien et à ses traditions algériennes.
La confirmation de l’interdiction de cette quatrième édition du guide touristique consacrée à l’Algérie est venue de la bouche même du directeur des collections « Le Petit futé» Jean-Paul Labourdette qui s’est dit stupéfait par la décision des autorités algériennes. La décision d'interdire concerne l’édition 2009- 2010 de ce guide qui était censé promouvoir la destination Algérie, son potentiel touristique ainsi que divers aspects positifs du pays. Le but étant d’attirer davantage de touristes. Des allusions abusives ont fait croire qu’il s’agit, dans le cas d’espèce, d’une campagne diffamatoire dirigée à l’encontre des us et coutumes du pays. Il y est évoqué aussi l’aspect sociétal, la législation du pays à l’image du code de la famille. A cet égard, il est mentionné à la page105 que «le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant ». Et d’ajouter que « l'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme... humiliée et méprisée et qui ne sorti que le vendredi pour aller à la prière à la mosquée».
Le guide touristique affiche ainsi ses préférences en dénonçant certains comportements qui seraient ancrés dans la seule société algérienne. Il est indiqué à la page 460 « qu'il vous faudra éviter de chercher à éviter à tout prix, c'est de donner prise aux ragots, l'une des principales spécialités algériennes, que ce soit dans un petit village ou à Alger ! » Et ce n’est pas tout ! Cette campagne ne s'est pas arrêtée là puisque elle a attenté à l’honneur de la femme algérienne présentée comme embourbée dans la dégradation morale. «A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel, internet et les sites de rencontres, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous (interdits) ». Même le hidjab n’a pas été épargné. D’après cette publication, il faciliterait même les choses c'est-à-dire la prostitution.
La question qui vient à l'esprit à la suite de cette polémique porte sur les finalités de ce guide censé encourager le produit touristique national ou plutôt à dénigrer la destination Algérie au profit de ses voisins immédiats. Loin de mesurer la gravité des propos contenus dans son guide, Jean-Paul Labourdette, le patron du « Petit futé » semble faire une confusion en matière de promotion du tourisme sexuel si répandu dans certains États du sud-est asiatique et même dans certains pays arabes. On ne peut vraiment pas dire autant pour l’Algérie !
echourouk