Nous ne pouvons plus s’en cacher, la violence a farci nos cœurs et gâché notre existence en tant qu’individu, que groupe et que Nation.
Elle est là, perceptible à tous les niveaux, avec des manifestations parfois insoupçonnées, rationalisées même, ce qui rend la situation encore plus grave. La violence est devenue un repère social, par lequel on se mesure comme dans une jungle, mais sans l’écosystème qui va avec.
Oui, nous Algériens devenons de plus en plus agressifs et denier ce fait n’est qu’une autre forme d’exaspération de cette attitude érigée en modus vivendi
La nouvelle tendance est à l’intolérance, au rejet de l’autre (cet autre ne doit pas forcément être un étranger), au fanatisme religieux, politique et intellectuel, à la violence entre personnes, entre communautés ou entre ethnies.
La société algérienne de 2010 est ainsi devenue : un vague espace ou s’affrontent et s’insupportent des dizaines et des dizaines de fractions, chacune se réclamant comme étant la plus nationaliste, la plus religieuse ou la plus en droit d’occuper ces immenses frontières.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En réalité, le résultat était prévisible. 10 ans de rude répression, 10 ans de terrorisme et 10 ans de Bouteflikisme ne pouvaient qu’aboutir à cette situation chaotique.
Nos aînés nous racontent que de leur temps, les Algériens de tous bords vivaient en harmonie. Les chrétiens avec les musulmans, les juifs avec les chrétiens, les athées avec les juifs : rien ni aucun différend ne pouvait bouleverser l’équilibre sain qui cimentait si bien la société algérienne.
Aujourd’hui, alors que le monde prône la cohabitation et promeut l’éclectisme, nous voilà réduit à un peuple intolérant qui véhicule une triste mais vraie réputation de semi talibans.
Aujourd’hui, on ne peut même pas se parler entre-nous sans en venir aux mains et aux armes. La violence peint notre quotidien 24H/24: dans le bus, au café, chez le boulanger, dans la rue, au travail, dans les stades et même dans les mosquées. Se dire cette vérité sans ambiguïté, c’est déjà un bon début.
algerie-focus
Elle est là, perceptible à tous les niveaux, avec des manifestations parfois insoupçonnées, rationalisées même, ce qui rend la situation encore plus grave. La violence est devenue un repère social, par lequel on se mesure comme dans une jungle, mais sans l’écosystème qui va avec.
Oui, nous Algériens devenons de plus en plus agressifs et denier ce fait n’est qu’une autre forme d’exaspération de cette attitude érigée en modus vivendi
La nouvelle tendance est à l’intolérance, au rejet de l’autre (cet autre ne doit pas forcément être un étranger), au fanatisme religieux, politique et intellectuel, à la violence entre personnes, entre communautés ou entre ethnies.
La société algérienne de 2010 est ainsi devenue : un vague espace ou s’affrontent et s’insupportent des dizaines et des dizaines de fractions, chacune se réclamant comme étant la plus nationaliste, la plus religieuse ou la plus en droit d’occuper ces immenses frontières.
Comment en sommes-nous arrivés là ? En réalité, le résultat était prévisible. 10 ans de rude répression, 10 ans de terrorisme et 10 ans de Bouteflikisme ne pouvaient qu’aboutir à cette situation chaotique.
Nos aînés nous racontent que de leur temps, les Algériens de tous bords vivaient en harmonie. Les chrétiens avec les musulmans, les juifs avec les chrétiens, les athées avec les juifs : rien ni aucun différend ne pouvait bouleverser l’équilibre sain qui cimentait si bien la société algérienne.
Aujourd’hui, alors que le monde prône la cohabitation et promeut l’éclectisme, nous voilà réduit à un peuple intolérant qui véhicule une triste mais vraie réputation de semi talibans.
Aujourd’hui, on ne peut même pas se parler entre-nous sans en venir aux mains et aux armes. La violence peint notre quotidien 24H/24: dans le bus, au café, chez le boulanger, dans la rue, au travail, dans les stades et même dans les mosquées. Se dire cette vérité sans ambiguïté, c’est déjà un bon début.
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