Rabah Saâdane a dévoilé, lundi 16 août, la liste des 22 joueurs retenus pour le match du 3 septembre prochain contre la Tanzanie dans le cadre des éliminatoires de la CAN 12. Dans cette liste, seuls trois joueurs évoluent en Algérie. Il s’agit du défenseur Laifaoui et des deux gardiens de buts, Gaouaoui et Zemamouche. Ces trois joueurs seront des remplaçants au sein de l’équipe nationale. Autrement dit, ils auront peu de chances de jouer. L’ossature de l’équipe nationale reste constituée de joueurs évoluant dans les championnats étrangers, notamment en Europe. La majorité de ces joueurs évolue dans des clubs modestes.
Hasard du calendrier, Rabah Saâdane a dévoilé sa liste de joueurs au lendemain de la belle prestation de la JS Kabylie, dimanche soir en Ligue des champions d’Afrique. La JSK a battu dimanche soir l’équipe d’Al Ahly du Caire, un club au sein duquel évoluent sept internationaux égyptiens. Ces mêmes internationaux qui ont humilié l’équipe de Saâdane en demi-finale de la CAN 2010 (4-0).
Dimanche soir, les joueurs kabyles ont fait preuve d’une grande maîtrise tactique et technique ainsi que d’une condition physique étonnante. Ils ont réussi à maintenir un pressing sur le porteur de ballon adverse durant toute la rencontre. Ils sont restés calmes et sereins, contestant rarement les décisions de l’arbitre. Ils ont défendu les couleurs de leur club comme rarement on a vu ceux de l’équipe nationale actuelle défendre celles de l’Algérie. Enfin, ils ont évité intelligemment de tomber dans le piège égyptien qui consiste toujours à jouer sur les nerfs à fleur de peau des Algériens pour les déstabiliser. Une attitude que la majorité des joueurs de l’équipe nationale peine à observer sur le terrain, y compris en match amical.
La performance de beaucoup de joueurs de la JSK est digne du haut niveau africain. La victoire de la JSK dimanche soir n’est certainement pas le fruit du hasard. Depuis le début de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, la plus prestigieuse des compétitions africaines, la JSK a enchaîné les victoires en allant s’imposer en Egypte contre Ismailia et en dominant sur son terrain le club nigérian de Hearthland. Aujourd’hui, à l’issue de la phase aller, les Kabyles sont premiers de leur groupe avec 9 points (trois victoires en trois matches) devant Al-Ahly, plusieurs fois championne d’Afrique, Ismaili et Hearthland.
En battant les Egyptiens, les joueurs de la JSK ont prouvé sur le terrain que les joueurs algériens ont de grandes capacités physiques, morales, tactiques et techniques pour battre des équipes plus fortes sur le papier. Ils ont prouvé au sélectionneur Saâdane qu’en Algérie, des joueurs de talents jouent dans le championnat local et sont capables de représenter dignement les couleurs nationales, comme l’ont déjà fait la génération des Madjer, Belloumi, Fergani et Assad. Et la JSK n’est pas une exception dans le championnat national. Des clubs comme l’ES Setif ou le MC Alger comptent des joueurs de talent dans leurs effectifs.
L’entraîneur national Rabah Saâdane et le président de la FAF Mohamed Raouraoua doivent désormais regarder avec un peu plus de respect le championnat national et essayer de découvrir de nouveaux joueurs capables de jouer en équipe nationale. Au lieu de continuer à sillonner l’Europe et à tendre la main à des joueurs nés en France qui souvent hésitent entre le pays d’origine de leurs parents et celui de leur naissance.
tsa
Hasard du calendrier, Rabah Saâdane a dévoilé sa liste de joueurs au lendemain de la belle prestation de la JS Kabylie, dimanche soir en Ligue des champions d’Afrique. La JSK a battu dimanche soir l’équipe d’Al Ahly du Caire, un club au sein duquel évoluent sept internationaux égyptiens. Ces mêmes internationaux qui ont humilié l’équipe de Saâdane en demi-finale de la CAN 2010 (4-0).
Dimanche soir, les joueurs kabyles ont fait preuve d’une grande maîtrise tactique et technique ainsi que d’une condition physique étonnante. Ils ont réussi à maintenir un pressing sur le porteur de ballon adverse durant toute la rencontre. Ils sont restés calmes et sereins, contestant rarement les décisions de l’arbitre. Ils ont défendu les couleurs de leur club comme rarement on a vu ceux de l’équipe nationale actuelle défendre celles de l’Algérie. Enfin, ils ont évité intelligemment de tomber dans le piège égyptien qui consiste toujours à jouer sur les nerfs à fleur de peau des Algériens pour les déstabiliser. Une attitude que la majorité des joueurs de l’équipe nationale peine à observer sur le terrain, y compris en match amical.
La performance de beaucoup de joueurs de la JSK est digne du haut niveau africain. La victoire de la JSK dimanche soir n’est certainement pas le fruit du hasard. Depuis le début de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, la plus prestigieuse des compétitions africaines, la JSK a enchaîné les victoires en allant s’imposer en Egypte contre Ismailia et en dominant sur son terrain le club nigérian de Hearthland. Aujourd’hui, à l’issue de la phase aller, les Kabyles sont premiers de leur groupe avec 9 points (trois victoires en trois matches) devant Al-Ahly, plusieurs fois championne d’Afrique, Ismaili et Hearthland.
En battant les Egyptiens, les joueurs de la JSK ont prouvé sur le terrain que les joueurs algériens ont de grandes capacités physiques, morales, tactiques et techniques pour battre des équipes plus fortes sur le papier. Ils ont prouvé au sélectionneur Saâdane qu’en Algérie, des joueurs de talents jouent dans le championnat local et sont capables de représenter dignement les couleurs nationales, comme l’ont déjà fait la génération des Madjer, Belloumi, Fergani et Assad. Et la JSK n’est pas une exception dans le championnat national. Des clubs comme l’ES Setif ou le MC Alger comptent des joueurs de talent dans leurs effectifs.
L’entraîneur national Rabah Saâdane et le président de la FAF Mohamed Raouraoua doivent désormais regarder avec un peu plus de respect le championnat national et essayer de découvrir de nouveaux joueurs capables de jouer en équipe nationale. Au lieu de continuer à sillonner l’Europe et à tendre la main à des joueurs nés en France qui souvent hésitent entre le pays d’origine de leurs parents et celui de leur naissance.
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