Ils nagent dans des oueds sales, des lacs aux eaux stagnantes et dangereuse, ils courent sur des terres désolées, dans les champs et les forêts, escaladent des murs ou des arbres, s’accrochent derrières des camions et tentent de dépasser le train à la course.
Plus tard, ils deviennent des truands et constituent des bandes de criminels, armées de couteaux et de gourdins. Ils se battent à la manière des films de Hollywood et des « DBZ ». Eux, ce sont les enfants des bidonvilles que nous avons rencontrés. Ce sont des enfants d’un autre genre. Des enfants qui n’ont pas connu de jeux comme la Playstation ni eu l’occasion d’être dans les colonies de vacance.
Ces enfants là ont eu un destin bien tracé ; devenir des bandits et des criminels. Bien sur, depuis leur tendre enfance, ils ne savaient jouer qu’aux couteaux et autres jeux violents dans lesquels des objets dangereux, tranchants ou inflammables sont utilisés. Ils tirent des projectiles sur les passants et s’esclaffent en se donnant des tapes sur le dos.
Des jeux violents, à l’image de l’environnement dans lequel ils vivent.
Les enfants des bidonvilles de Oued Smar, comme tous ceux des autres bidonvilles du pays, ne connaissent pas la chaleur familiale ni parentale. On leur assigne des tâches d’adultes et des travaux pénibles pour leurs corps frêles.
A Oran, les enfants des bidonvilles chassent les insectes et les rats, et à Chlef, les jeux sont toujours violents et les armes blanches toujours présentes.
Que peuvent-ils apprendre de bien dans ces lieux lugubres et dangereux. Que peuvent faire leurs parents, eux qui du matin jusqu’à tard dans la nuit court derrière le pain quotidien.
Que peut-on attendre d’un innocent enfant qui passe toute sa vie dans pareils lieux où le minimum d’hygiène n’existe même pas. Où l’électricité et l’eau potable se racontent comme des contes de fées aux enfants.
ennahar
Plus tard, ils deviennent des truands et constituent des bandes de criminels, armées de couteaux et de gourdins. Ils se battent à la manière des films de Hollywood et des « DBZ ». Eux, ce sont les enfants des bidonvilles que nous avons rencontrés. Ce sont des enfants d’un autre genre. Des enfants qui n’ont pas connu de jeux comme la Playstation ni eu l’occasion d’être dans les colonies de vacance.
Ces enfants là ont eu un destin bien tracé ; devenir des bandits et des criminels. Bien sur, depuis leur tendre enfance, ils ne savaient jouer qu’aux couteaux et autres jeux violents dans lesquels des objets dangereux, tranchants ou inflammables sont utilisés. Ils tirent des projectiles sur les passants et s’esclaffent en se donnant des tapes sur le dos.
Des jeux violents, à l’image de l’environnement dans lequel ils vivent.
Les enfants des bidonvilles de Oued Smar, comme tous ceux des autres bidonvilles du pays, ne connaissent pas la chaleur familiale ni parentale. On leur assigne des tâches d’adultes et des travaux pénibles pour leurs corps frêles.
A Oran, les enfants des bidonvilles chassent les insectes et les rats, et à Chlef, les jeux sont toujours violents et les armes blanches toujours présentes.
Que peuvent-ils apprendre de bien dans ces lieux lugubres et dangereux. Que peuvent faire leurs parents, eux qui du matin jusqu’à tard dans la nuit court derrière le pain quotidien.
Que peut-on attendre d’un innocent enfant qui passe toute sa vie dans pareils lieux où le minimum d’hygiène n’existe même pas. Où l’électricité et l’eau potable se racontent comme des contes de fées aux enfants.
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