États-Unis - Si l'on en croit une étude publiée outre-Atlantique mercredi 3 août, une protéine ayant comme capacité d’éliminer le fer des cellules de l’organisme pourrait être utilisée pour freiner la croissance des tumeurs cancéreuses du sein. De plus, elle pourrait être un indicateur important des chances de survie des patientes.
L’étude a été publiée dans le magazine Science Translational Medecine, et a été menée par des chercheurs du centre médical de l’université de Wake Forest, aidés par le professeur de biochimie Suzy Torti. Ils auraient découvert que la concentration en ferroportine serait bien plus basse dans les tumeurs du sein que dans les autres tissus du corps. La ferroportine est une protéine dont la principale fonction est de transporter le fer contenu dans les cellules hors de ces dernières.
Le professeur Torti a ainsi expliqué à l’AFP qu’une carence en ferroportine aurait pour conséquence directe une accumulation de fer dans les cellules, favorisant la croissance de la tumeur. En étudiant le cas de 800 patientes atteintes d'un cancer du sein, conclusion a été faite qu’un faible taux de ferroportine dans le corps conduisait plus souvent au décès de la patiente, tandis que celles présentant un taux élevé de la protéine avaient 90% de chance de survie à long terme. Et l’étude de conclure : "A l’ avenir, la manipulation de la teneur en ferroportine ou des protéines qui affectent le niveau de ferroportine pourrait s'avérer un traitement efficace du cancer du sein".
L’étude a été publiée dans le magazine Science Translational Medecine, et a été menée par des chercheurs du centre médical de l’université de Wake Forest, aidés par le professeur de biochimie Suzy Torti. Ils auraient découvert que la concentration en ferroportine serait bien plus basse dans les tumeurs du sein que dans les autres tissus du corps. La ferroportine est une protéine dont la principale fonction est de transporter le fer contenu dans les cellules hors de ces dernières.
Le professeur Torti a ainsi expliqué à l’AFP qu’une carence en ferroportine aurait pour conséquence directe une accumulation de fer dans les cellules, favorisant la croissance de la tumeur. En étudiant le cas de 800 patientes atteintes d'un cancer du sein, conclusion a été faite qu’un faible taux de ferroportine dans le corps conduisait plus souvent au décès de la patiente, tandis que celles présentant un taux élevé de la protéine avaient 90% de chance de survie à long terme. Et l’étude de conclure : "A l’ avenir, la manipulation de la teneur en ferroportine ou des protéines qui affectent le niveau de ferroportine pourrait s'avérer un traitement efficace du cancer du sein".