Internet a ouvert des horizons nouveaux pour la collecte et la diffusion d’informations, mais il peut constituer un danger si les enfants sont laissés seuls, sans la moindre surveillance.
Le dernier rapport du Centre de recherche juridique et judiciaire algérien est sans appel : un enfant sur trois en Algérie a été victime de cyberintimidation. Si internet est un outil qui ouvre aux enfants un monde de possibilités immenses, élargit leurs horizons en leur faisant découvrir des cultures différentes, il demeure un environnement potentiellement dangereux pour les plus jeunes, si certaines règles essentielles ne sont pas respectées.
Suite à une table ronde tenue récemment avec différentes ONG algériennes et internationales, Microsoft Algérie a organisé une formation relative à la sécurité internet des enfants qui a pour objectif de former des formateurs qui pourront, à leur tour initier des membres des associations de jeunes, d’étudiants et dans des écoles.
Selon Samir Saïd, directeur général de Microsoft Algérie, « nos enfants sont les membres les plus vulnérables de la société et leur protection est une priorité. Chez Microsoft, nous mettons à la disposition des parents des conseils pédagogiques et un ensemble d’outils gratuits qui leur permettent de gérer la sécurité de leurs enfants sur internet, tout en favorisant la pleine réalisation de leur potentiel. »
La formation, d’une durée d’une journée, s’est déroulée chez d’IB Solution, société de service en informatique et ingénierie, qui a tenu à soutenir cette initiative en mettant à disposition ses ressources. Mme Yousfi, gérante d’IB Solution, a déclaré : « Il était important de soutenir cette initiative.
En tant que partenaires Gold Microsoft mais également en tant que parents, nous sommes conscients des dangers d’internet et une campagne de prévention auprès des jeunes algériens est nécessaire pour les sensibiliser à ces risques ».
Pour les enfants de moins de 10 ans, internet leur permet d’apprendre et de s’amuser. Il faut donc rester à leurs côtés et établir des règles claires. Insistez sur le fait qu’ils ne doivent en aucun cas divulguer des informations personnelles aux internautes avec qui ils communiquent en ligne, apprenez-leur à utiliser des pseudos en ligne qui ne révèlent aucune information personnelle. « Il est remarquable de constater qu’un nombre non négligeable d’enfants viennent d’assez loin pour fréquenter des cybercafés d’Alger-est, d’Alger-centre, de Réghaïa. La raison n’est pas toujours l’inexistence de cybercafés dans leur quartier, mais peut-être la volonté de ne pas rencontrer des copains du quartier », selon une enquête ODE/Forem sur la cybercriminalité.
Les résultats d’une enquête réalisée dans la ville de Casablanca, au Maroc, peuvent être transposés à l’Algérie, attestent le manque de perception des jeunes par rapport aux dangers liés aux technologies. Plus des deux tiers des enfants de 10 à 17 ans interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyage, de cadeaux ou de mariage par internet (chat) de la part d’inconnus.
El Watan
Le dernier rapport du Centre de recherche juridique et judiciaire algérien est sans appel : un enfant sur trois en Algérie a été victime de cyberintimidation. Si internet est un outil qui ouvre aux enfants un monde de possibilités immenses, élargit leurs horizons en leur faisant découvrir des cultures différentes, il demeure un environnement potentiellement dangereux pour les plus jeunes, si certaines règles essentielles ne sont pas respectées.
Suite à une table ronde tenue récemment avec différentes ONG algériennes et internationales, Microsoft Algérie a organisé une formation relative à la sécurité internet des enfants qui a pour objectif de former des formateurs qui pourront, à leur tour initier des membres des associations de jeunes, d’étudiants et dans des écoles.
Selon Samir Saïd, directeur général de Microsoft Algérie, « nos enfants sont les membres les plus vulnérables de la société et leur protection est une priorité. Chez Microsoft, nous mettons à la disposition des parents des conseils pédagogiques et un ensemble d’outils gratuits qui leur permettent de gérer la sécurité de leurs enfants sur internet, tout en favorisant la pleine réalisation de leur potentiel. »
La formation, d’une durée d’une journée, s’est déroulée chez d’IB Solution, société de service en informatique et ingénierie, qui a tenu à soutenir cette initiative en mettant à disposition ses ressources. Mme Yousfi, gérante d’IB Solution, a déclaré : « Il était important de soutenir cette initiative.
En tant que partenaires Gold Microsoft mais également en tant que parents, nous sommes conscients des dangers d’internet et une campagne de prévention auprès des jeunes algériens est nécessaire pour les sensibiliser à ces risques ».
Pour les enfants de moins de 10 ans, internet leur permet d’apprendre et de s’amuser. Il faut donc rester à leurs côtés et établir des règles claires. Insistez sur le fait qu’ils ne doivent en aucun cas divulguer des informations personnelles aux internautes avec qui ils communiquent en ligne, apprenez-leur à utiliser des pseudos en ligne qui ne révèlent aucune information personnelle. « Il est remarquable de constater qu’un nombre non négligeable d’enfants viennent d’assez loin pour fréquenter des cybercafés d’Alger-est, d’Alger-centre, de Réghaïa. La raison n’est pas toujours l’inexistence de cybercafés dans leur quartier, mais peut-être la volonté de ne pas rencontrer des copains du quartier », selon une enquête ODE/Forem sur la cybercriminalité.
Les résultats d’une enquête réalisée dans la ville de Casablanca, au Maroc, peuvent être transposés à l’Algérie, attestent le manque de perception des jeunes par rapport aux dangers liés aux technologies. Plus des deux tiers des enfants de 10 à 17 ans interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyage, de cadeaux ou de mariage par internet (chat) de la part d’inconnus.
El Watan