Les médecins, pharmaciens et dentistes résidents ont organisé, ce lundi 12 février, un rassemblement massif au niveau de la Grande poste d’Alger et en face du siège de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Malgré l’interdiction de manifester à Alger, en vigueur depuis 2001, et le dispositif sécuritaire important déployé aux abords de l’APN et de la Grande poste, les résidents ont réussi à tenir un rassemblement qui a duré une grande partie de la journée.
C’est dans un contexte tendu et après plusieurs rencontres de travail infructueuses avec le ministre de la Santé et la commission intersectorielle chargée de négocier avec les résidents que s’est déroulée cette manifestation, la plus importante depuis des années à Alger.
Tôt le matin, les abords de la Grande poste et de l’APN ont été quadrillés par des centaines de policiers en tenue et en civil ainsi que par des éléments des forces anti-émeutes. Les passants voulant se rendre près de la Grande poste étaient filtrés par les policiers qui arrêtaient systématiquement les manifestants qui ont commencé à se rassembler dès 9 heures du matin.
Vers 10 heures, un bus de l’Etusa rempli de manifestants arrêtés, a démarré vers une direction inconnue malgré les tentatives de plusieurs dizaines de résidents d’entraver l’avancée du véhicule. Plus tard, on apprendra que le bus a emprunté l’autoroute Est-ouest en direction de Bouira.
Les premières arrestations du matin ont poussé les membres du Collectif autonome des médecins résidents algériens à appeler les résidents du centre hospitalo-universitaire d’Oran, auquel appartiennent la plupart des manifestants arrêtés, à observer « un arrêt immédiat de toutes activités (Consultations, astreinte ainsi que l’activité de garde) jusqu’à nouvel ordre ».
Les résidents ont continué à affluer vers la place de la Grande poste, le boulevard Zighout Youcef et la rue Asselah Hocine, près du siège de l’APN. À la mi-journée, ce sont plusieurs groupes, comportant chacun de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de manifestants, qui s’étaient formés.
Que ce soit en face de la Grande Poste, sur le boulevard Zighout Youcef ou sur la rue Asselah Hocine, les scènes étaient les mêmes : des centaines de manifestants scandant leurs slogans, encerclés par des dizaines d’éléments anti-émeutes les empêchant d’atteindre les abords de l’Assemblée populaire nationale, lieu prévu pour le rassemblement.
À de nombreuses reprises pendant la journée, des bousculades et échauffourées ont opposé les forces de l’ordre et les résidents, causant des blessures légères à plusieurs résidents et provoquant quelques évanouissements, notamment parmi les résidentes.
En début d’après-midi, plusieurs députés sont sortis de l’APN et sont allés à la rencontre des manifestants afin d’écouter leurs doléances alors qu’une délégation du Camra, composée de membres du bureau national du collectif, était reçue par Said Bouhadja, président de l’APN et par la commission Santé de l’APN.
Said Bouhadja a proposé une médiation avec le Premier ministre, selon un membre du bureau national du Camra qui s’est exprimé à sa sortie de la rencontre.
Une autre rencontre entre les membres de la commission sanitaire de l’APN et les représentants des médecins, pharmaciens et dentistes résidents est prévue pour ce jeudi matin afin de permettre aux délégués nationaux du Camra d’exposer leurs avis et commentaires sur les propositions formulées par la commission intersectorielle.
tsa
Malgré l’interdiction de manifester à Alger, en vigueur depuis 2001, et le dispositif sécuritaire important déployé aux abords de l’APN et de la Grande poste, les résidents ont réussi à tenir un rassemblement qui a duré une grande partie de la journée.
C’est dans un contexte tendu et après plusieurs rencontres de travail infructueuses avec le ministre de la Santé et la commission intersectorielle chargée de négocier avec les résidents que s’est déroulée cette manifestation, la plus importante depuis des années à Alger.
Tôt le matin, les abords de la Grande poste et de l’APN ont été quadrillés par des centaines de policiers en tenue et en civil ainsi que par des éléments des forces anti-émeutes. Les passants voulant se rendre près de la Grande poste étaient filtrés par les policiers qui arrêtaient systématiquement les manifestants qui ont commencé à se rassembler dès 9 heures du matin.
Vers 10 heures, un bus de l’Etusa rempli de manifestants arrêtés, a démarré vers une direction inconnue malgré les tentatives de plusieurs dizaines de résidents d’entraver l’avancée du véhicule. Plus tard, on apprendra que le bus a emprunté l’autoroute Est-ouest en direction de Bouira.
Les premières arrestations du matin ont poussé les membres du Collectif autonome des médecins résidents algériens à appeler les résidents du centre hospitalo-universitaire d’Oran, auquel appartiennent la plupart des manifestants arrêtés, à observer « un arrêt immédiat de toutes activités (Consultations, astreinte ainsi que l’activité de garde) jusqu’à nouvel ordre ».
Les résidents ont continué à affluer vers la place de la Grande poste, le boulevard Zighout Youcef et la rue Asselah Hocine, près du siège de l’APN. À la mi-journée, ce sont plusieurs groupes, comportant chacun de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de manifestants, qui s’étaient formés.
Que ce soit en face de la Grande Poste, sur le boulevard Zighout Youcef ou sur la rue Asselah Hocine, les scènes étaient les mêmes : des centaines de manifestants scandant leurs slogans, encerclés par des dizaines d’éléments anti-émeutes les empêchant d’atteindre les abords de l’Assemblée populaire nationale, lieu prévu pour le rassemblement.
À de nombreuses reprises pendant la journée, des bousculades et échauffourées ont opposé les forces de l’ordre et les résidents, causant des blessures légères à plusieurs résidents et provoquant quelques évanouissements, notamment parmi les résidentes.
En début d’après-midi, plusieurs députés sont sortis de l’APN et sont allés à la rencontre des manifestants afin d’écouter leurs doléances alors qu’une délégation du Camra, composée de membres du bureau national du collectif, était reçue par Said Bouhadja, président de l’APN et par la commission Santé de l’APN.
Said Bouhadja a proposé une médiation avec le Premier ministre, selon un membre du bureau national du Camra qui s’est exprimé à sa sortie de la rencontre.
Une autre rencontre entre les membres de la commission sanitaire de l’APN et les représentants des médecins, pharmaciens et dentistes résidents est prévue pour ce jeudi matin afin de permettre aux délégués nationaux du Camra d’exposer leurs avis et commentaires sur les propositions formulées par la commission intersectorielle.
tsa