La Suisse a refusé d'extrader le cinéaste franco-polonais Roman Polanski vers les Etats-Unis, où il a eu en 1977 des relations sexuelles avec une mineure âgée de 13 ans, et qui est désormais libre de ses mouvements, a annoncé lundi le gouvernement helvétique.
Le réalisateur du "Pianiste", arrêté sur mandat international américain le 26 septembre à son arrivée à Zurich pour un festival de cinéma, "ne sera pas extradé vers les Etats-Unis et les mesures de restriction de sa liberté sont levées", a déclaré au cours d'une conférence de presse à Berne la ministre suisse de la Justice et de la Police, Eveline Widmer-Schlumpf.
"Les clarifications approfondies qui ont été menées à bien n'ont pas permis d'exclure avec toute la certitude voulue que la demande d'extradition américaine présentait un vice", a expliqué la ministre.
L'avocat de Roman Polanski ainsi que les ambassadeurs américain, français et polonais ont été informés de la décision des autorités suisses.
Le cinéaste, aujourd'hui âgé de 76 ans, avait été libéré contre une caution de 4,5 millions de francs suisses (trois millions d'euros) le 4 décembre. Muni d'un bracelet électronique, il était depuis lors assigné à résidence dans son chalet de la station huppée de Gstaad, dans le centre de la Suisse.
L'annonce des autorités helvétiques a mis fin à un long suspense. La Suisse, qui avait jusqu'à présent toujours refusé de donner des indications sur sa décision, avait officiellement reçu la demande d'extradition américaine en octobre.
Les avocats de Roman Polanski se démenaient depuis des mois pour tenter d'éviter un jugement aux Etats-Unis. Ils soulignaient que leur client y a déjà purgé une peine de prison de 42 jours il y a plus de trente ans dans le cadre d'un accord à l'amiable démenti par la suite par le juge américain chargé de l'affaire.
L'arrestation du réalisateur en Suisse avait provoqué un tollé dans les milieux du cinéma et même jusque dans les rangs des gouvernements français et polonais.
Le ministre français de la culture, Frédéric Mitterrand, s'était ainsi attiré des critiques en apportant un soutien appuyé au cinéaste.
L'écrivain français Bernard-Henri Lévy s'était montré le plus fervent soutien de Roman Polanski mais cette affaire a profondément divisé les milieux du cinéma de part et d'autre de l'Atlantique, les uns prenant fait et cause pour le cinéaste couronné par un Oscar, les autres préférant garder leurs distances.
Le réalisateur du "Pianiste", arrêté sur mandat international américain le 26 septembre à son arrivée à Zurich pour un festival de cinéma, "ne sera pas extradé vers les Etats-Unis et les mesures de restriction de sa liberté sont levées", a déclaré au cours d'une conférence de presse à Berne la ministre suisse de la Justice et de la Police, Eveline Widmer-Schlumpf.
"Les clarifications approfondies qui ont été menées à bien n'ont pas permis d'exclure avec toute la certitude voulue que la demande d'extradition américaine présentait un vice", a expliqué la ministre.
L'avocat de Roman Polanski ainsi que les ambassadeurs américain, français et polonais ont été informés de la décision des autorités suisses.
Le cinéaste, aujourd'hui âgé de 76 ans, avait été libéré contre une caution de 4,5 millions de francs suisses (trois millions d'euros) le 4 décembre. Muni d'un bracelet électronique, il était depuis lors assigné à résidence dans son chalet de la station huppée de Gstaad, dans le centre de la Suisse.
L'annonce des autorités helvétiques a mis fin à un long suspense. La Suisse, qui avait jusqu'à présent toujours refusé de donner des indications sur sa décision, avait officiellement reçu la demande d'extradition américaine en octobre.
Les avocats de Roman Polanski se démenaient depuis des mois pour tenter d'éviter un jugement aux Etats-Unis. Ils soulignaient que leur client y a déjà purgé une peine de prison de 42 jours il y a plus de trente ans dans le cadre d'un accord à l'amiable démenti par la suite par le juge américain chargé de l'affaire.
L'arrestation du réalisateur en Suisse avait provoqué un tollé dans les milieux du cinéma et même jusque dans les rangs des gouvernements français et polonais.
Le ministre français de la culture, Frédéric Mitterrand, s'était ainsi attiré des critiques en apportant un soutien appuyé au cinéaste.
L'écrivain français Bernard-Henri Lévy s'était montré le plus fervent soutien de Roman Polanski mais cette affaire a profondément divisé les milieux du cinéma de part et d'autre de l'Atlantique, les uns prenant fait et cause pour le cinéaste couronné par un Oscar, les autres préférant garder leurs distances.