L’après-Mondial a enfanté visiblement des dissensions au sein de la sélection nationale algérienne. Le manager général de l’EN et membre du bureau fédéral, Walid Sadi, ne serait plus en odeur de sainteté avec le coach national Rabah Saâdane. Le courant ne passe plus entre les deux hommes.
À L’origine de ce coup de froid dans les relations entre les deux dirigeants, les confessions faites par Walid Sadi au président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua à la fin de la Coupe du monde pour l’Algérie sur le comportement de certains éléments de l’EN, qui ont largement porté atteinte à la discipline du groupe et le manque d’autorité du staff technique. Walid Sadi, sans s’attaquer directement à Saâdane, a estimé dans ces confessions au président de la FAF que certains cadres de l’équipe font la pluie et le beau temps à l’EN et échappent carrément au contrôle du staff technique d’où les voix qui s’élèvent ces derniers temps parmi ces mêmes cadres pour le maintien de Saâdane à la tête de la barre technique. Sadi a fait remarquer aussi que les adjoints de Saâdane brillent par leur “inutilité” et n’apportent rien à l’EN, ce qui a bien sûr réduit la marge de manoeuvre de Saâdane qui a beaucoup plus besoin d’avis contradictoires pour fructifier le débat autour de la gestion de l’EN.
Pour Sadi “Saâdane s’est entouré de simples exécutants qui ne lui sont d’aucune utilité”. Parti de ce constat, Sadi a demandé à Raouraoua un temps de recul et l’a surtout exhorté à un changement à la tête des Verts. “Je pense que le moment est venu pour changer les choses à la tête de l’EN. Moi, en tous cas, je ne peux plus continuer à travailler dans des conditions pareilles”, a-t-il indiqué à Raouraoua avant de quitter l’Afrique du Sud.
Prenant acte de la position de Sadi, Raouraoua lui a donné rendez-vous pour la réunion du bureau fédéral du 15 juillet prochain, date à laquelle la FAF doit trancher sur la composante du staff technique, sachant que le contrat de Saâdane et de ses adjoints est arrivé à terme.
Dans l’une de nos précédentes éditions, nous révélions que la Fédération algérienne de football n’a pas encore tranché quant à la composante du prochain staff technique des Fennecs. Le sujet est encore à l’étape de la réflexion et la Fédération algérienne menée par Mohamed Raouraoua ne veut aucunement se précipiter. En tous cas, Raouraoua indique clairement qu’il n’a pas encore tranché sur la question bien que des discussions ont bel et bien eu lieu avec diverses pistes.
Une nouvelle configuration du staff technique
Dans ce cadre là, la possibilité de voir Saâdane demeurer à la tête des Verts n’est pas à exclure. Saâdane, dont le contrat avec la FAF arrive à terme, peut postuler à sa propre succession. C’est l’une des pistes de la FAF même.
Par défaut sans doute.
Cependant, si Saâdane veut continuer pour les deux prochaines années à gérer les Verts, il doit se départir de son staff actuel, jugé en deçà des exigences du football de haut niveau. “Zoheïr Djelloul, Belhadji et Kebir sont désormais persona non grata à la FAF car ils n’ont pas été d’une grande utilité à Saâdane, se limitant à suivre ses consignes sans aucune opposition d’idées qui aurait pu éviter au staff algérien certaines erreurs.” En d’autres termes, la FAF qui semble miser sur Saâdane pour continuer le travail effectué jusque-là veut lui confier un nouveau rôle dans un staff élargi qui comprendrait, au moins, deux techniciens locaux.
Acceptera-t-il cette nouvelle configuration du staff, lui qui a toujours défendu, notamment, son adjoint Djelloul ? Attendons pour voir ! En revanche, il est utile de s’interroger sur la dégradation des relations entre Sadi et Saâdane sachant que les deux hommes ont toujours été proches. Il faut savoir que c’est Walid Sadi qui avait recruté Saâdane à l’ESS avant le premier sacre en Ligue des champions arabe. Les deux hommes ont toujours été proches au point où Saâdane lui confiait des tâches délicates comme celles qui consistaient à nouer des contacts avec des pros comme Ghezzal, Lacen et autre Boudebouz.
libertè
À L’origine de ce coup de froid dans les relations entre les deux dirigeants, les confessions faites par Walid Sadi au président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua à la fin de la Coupe du monde pour l’Algérie sur le comportement de certains éléments de l’EN, qui ont largement porté atteinte à la discipline du groupe et le manque d’autorité du staff technique. Walid Sadi, sans s’attaquer directement à Saâdane, a estimé dans ces confessions au président de la FAF que certains cadres de l’équipe font la pluie et le beau temps à l’EN et échappent carrément au contrôle du staff technique d’où les voix qui s’élèvent ces derniers temps parmi ces mêmes cadres pour le maintien de Saâdane à la tête de la barre technique. Sadi a fait remarquer aussi que les adjoints de Saâdane brillent par leur “inutilité” et n’apportent rien à l’EN, ce qui a bien sûr réduit la marge de manoeuvre de Saâdane qui a beaucoup plus besoin d’avis contradictoires pour fructifier le débat autour de la gestion de l’EN.
Pour Sadi “Saâdane s’est entouré de simples exécutants qui ne lui sont d’aucune utilité”. Parti de ce constat, Sadi a demandé à Raouraoua un temps de recul et l’a surtout exhorté à un changement à la tête des Verts. “Je pense que le moment est venu pour changer les choses à la tête de l’EN. Moi, en tous cas, je ne peux plus continuer à travailler dans des conditions pareilles”, a-t-il indiqué à Raouraoua avant de quitter l’Afrique du Sud.
Prenant acte de la position de Sadi, Raouraoua lui a donné rendez-vous pour la réunion du bureau fédéral du 15 juillet prochain, date à laquelle la FAF doit trancher sur la composante du staff technique, sachant que le contrat de Saâdane et de ses adjoints est arrivé à terme.
Dans l’une de nos précédentes éditions, nous révélions que la Fédération algérienne de football n’a pas encore tranché quant à la composante du prochain staff technique des Fennecs. Le sujet est encore à l’étape de la réflexion et la Fédération algérienne menée par Mohamed Raouraoua ne veut aucunement se précipiter. En tous cas, Raouraoua indique clairement qu’il n’a pas encore tranché sur la question bien que des discussions ont bel et bien eu lieu avec diverses pistes.
Une nouvelle configuration du staff technique
Dans ce cadre là, la possibilité de voir Saâdane demeurer à la tête des Verts n’est pas à exclure. Saâdane, dont le contrat avec la FAF arrive à terme, peut postuler à sa propre succession. C’est l’une des pistes de la FAF même.
Par défaut sans doute.
Cependant, si Saâdane veut continuer pour les deux prochaines années à gérer les Verts, il doit se départir de son staff actuel, jugé en deçà des exigences du football de haut niveau. “Zoheïr Djelloul, Belhadji et Kebir sont désormais persona non grata à la FAF car ils n’ont pas été d’une grande utilité à Saâdane, se limitant à suivre ses consignes sans aucune opposition d’idées qui aurait pu éviter au staff algérien certaines erreurs.” En d’autres termes, la FAF qui semble miser sur Saâdane pour continuer le travail effectué jusque-là veut lui confier un nouveau rôle dans un staff élargi qui comprendrait, au moins, deux techniciens locaux.
Acceptera-t-il cette nouvelle configuration du staff, lui qui a toujours défendu, notamment, son adjoint Djelloul ? Attendons pour voir ! En revanche, il est utile de s’interroger sur la dégradation des relations entre Sadi et Saâdane sachant que les deux hommes ont toujours été proches. Il faut savoir que c’est Walid Sadi qui avait recruté Saâdane à l’ESS avant le premier sacre en Ligue des champions arabe. Les deux hommes ont toujours été proches au point où Saâdane lui confiait des tâches délicates comme celles qui consistaient à nouer des contacts avec des pros comme Ghezzal, Lacen et autre Boudebouz.
libertè