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La ville de Bouira a vécu, jeudi 19 août, une deuxième soirée consécutive tendue. Vers 21 heures, des dizaines de personnes ont investi la rue et mis le feu à des pneus. Ils ont fermé la circulation dans plusieurs rues du centre-ville, obligeant les forces de l’ordre à intervenir afin de les disperser. Un groupe d’une trentaine de jeunes, qui se dirigeaient vers le siège de la wilaya devant lequel ils projetaient de brûler des pneus, ont été interceptés et interpellés par la police. On ignore s’ils ont été relâchés dans la nuit.
Dans un premier temps, les policiers ont tenté de dialoguer avec les manifestants en colère. En vain. Les forces antiémeute ont fini par intervenir et des échauffourées se sont produites. Tard dans la nuit, les forces de l’ordre ont réussi à déloger les manifestants et à rouvrir les rues fermées à la circulation. Aucun bilan concernant d’éventuels blessés n’est disponible.
Un climat de tension règne à Bouira depuis mercredi soir. Des familles habitant les haouchs situés rue France et rue Aissat Idir, au cœur de la ville de Bouira, se sont révoltées, estimant avoir été injustement exclues des attributions de logements sociaux. Les autorités, qui projettent de démolir les vieilles habitations situées dans ces deux rues, auraient exclu une partie des familles au prétexte qu’elles ne disposent pas d’actes de propriété de leurs habitations, selon les manifestants.
Résultat, seules 12 familles sur les 50 concernées ont bénéficié d’un relogement dans une cité récemment construite à la sortie nord de Bouira. Mercredi soir, les familles exclues de l’opération de relogement ont fermé plusieurs rues de la ville en signe de protestation. Jeudi soir, la tension est montée d’un cran supplémentaire. Des manifestants rencontrés sur place ont affirmé qu’ils poursuivront leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
tsa
Dans un premier temps, les policiers ont tenté de dialoguer avec les manifestants en colère. En vain. Les forces antiémeute ont fini par intervenir et des échauffourées se sont produites. Tard dans la nuit, les forces de l’ordre ont réussi à déloger les manifestants et à rouvrir les rues fermées à la circulation. Aucun bilan concernant d’éventuels blessés n’est disponible.
Un climat de tension règne à Bouira depuis mercredi soir. Des familles habitant les haouchs situés rue France et rue Aissat Idir, au cœur de la ville de Bouira, se sont révoltées, estimant avoir été injustement exclues des attributions de logements sociaux. Les autorités, qui projettent de démolir les vieilles habitations situées dans ces deux rues, auraient exclu une partie des familles au prétexte qu’elles ne disposent pas d’actes de propriété de leurs habitations, selon les manifestants.
Résultat, seules 12 familles sur les 50 concernées ont bénéficié d’un relogement dans une cité récemment construite à la sortie nord de Bouira. Mercredi soir, les familles exclues de l’opération de relogement ont fermé plusieurs rues de la ville en signe de protestation. Jeudi soir, la tension est montée d’un cran supplémentaire. Des manifestants rencontrés sur place ont affirmé qu’ils poursuivront leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
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