Des passagers d’Air Algérie dans la tourmente
Par Alain Lehaut Mardi 29 juin 2010, 11:00
Un chef d’escale de la compagnie aérienne nationale Air Algérie a été démis de ses fonctions après le calvaire vécu par les 250 passagers du vol reliant Orly à la capitale algérienne.
La grève des contrôleurs du ciel français était à l’origine de l’incident, qui a vu le vol 1003 d’Air Algérie quitter l’aéroport parisien d’Orly avec huit heures de retard. Or tous les passagers se sont plaints de l’absence totale d’agents de la compagnie pendant ces heures d’attente, alors même que les bagages avaient été enregistrés et que les médicaments nécessaires à certains étaient inaccessibles. Et quand l’avion s’est enfin posé à Alger aux alentours de deux heures du matin, le manège a recommencé: absence des bagages, et disparition inexpliquée des agents de la compagnie. Les voyageurs n’habitant pas dans la capitale ont donc du passer la nuit dans l’aéroport en attendant l’arrivée de l’équipe du matin, sans boisson ni nourriture, la durée finale du trajet de certains entre les deux capitales atteignant les 24 heures.
Air Algérie a annoncé avoir démis de ses fonctions le chef d’escale à Alger, dont le comportement « méprisant » a déclenché la colère des passagers, le président de la compagnie se présentant en personne à l’aéroport pour présenter ses excuses aux passagers. Non sans s’en prendre au passage à la DGAC française qui aurait favorisé le départ des vols de compagnies étrangères entre la France et l’Algérie, au détriment de la compagnie nationale.
Mais les aiguilleurs du ciel français ne peuvent être fautifs dans le comportement similaire de la compagnie envers les supporters de l’équipe nationale de football, des supporters « abandonnés » à l’aéroport de Johannesburg après le départ de leurs footballeurs…
Par Alain Lehaut Mardi 29 juin 2010, 11:00
Un chef d’escale de la compagnie aérienne nationale Air Algérie a été démis de ses fonctions après le calvaire vécu par les 250 passagers du vol reliant Orly à la capitale algérienne.
La grève des contrôleurs du ciel français était à l’origine de l’incident, qui a vu le vol 1003 d’Air Algérie quitter l’aéroport parisien d’Orly avec huit heures de retard. Or tous les passagers se sont plaints de l’absence totale d’agents de la compagnie pendant ces heures d’attente, alors même que les bagages avaient été enregistrés et que les médicaments nécessaires à certains étaient inaccessibles. Et quand l’avion s’est enfin posé à Alger aux alentours de deux heures du matin, le manège a recommencé: absence des bagages, et disparition inexpliquée des agents de la compagnie. Les voyageurs n’habitant pas dans la capitale ont donc du passer la nuit dans l’aéroport en attendant l’arrivée de l’équipe du matin, sans boisson ni nourriture, la durée finale du trajet de certains entre les deux capitales atteignant les 24 heures.
Air Algérie a annoncé avoir démis de ses fonctions le chef d’escale à Alger, dont le comportement « méprisant » a déclenché la colère des passagers, le président de la compagnie se présentant en personne à l’aéroport pour présenter ses excuses aux passagers. Non sans s’en prendre au passage à la DGAC française qui aurait favorisé le départ des vols de compagnies étrangères entre la France et l’Algérie, au détriment de la compagnie nationale.
Mais les aiguilleurs du ciel français ne peuvent être fautifs dans le comportement similaire de la compagnie envers les supporters de l’équipe nationale de football, des supporters « abandonnés » à l’aéroport de Johannesburg après le départ de leurs footballeurs…