Le département d’Etat américain a appelé dimanche 13 février « à la retenue les forces de sécurité » en Algérie, au lendemain d’une marche organisée samedi à Alger, qui s’est heurtée à un important dispositif policier.
« Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité », écrit le porte-parole du département d’Etat Philip Crowley dans un communiqué.
« Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d’expression. Ces droits s’appliquent sur internet » et « doivent être respectés », ajoute-t-il, précisant que les Etats-Unis « suivront de près la situation ces prochains jours ».
Une marche organisée samedi à Alger par l’opposition, qui réclame un changement de système politique, n’a pas pu avoir lieu, les manifestants se retrouvant bloqués par un important dispositif de quelque 30.000 policiers qui ont procédé à de brèves interpellations, 14 selon le ministère de l’Intérieur, 300 selon l’opposition.
Des députés, des syndicalistes, des femmes ainsi que de simples citoyens ont été interpellés, molestés par des policiers en uniformes et habillés en civil
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie a appelé dimanche 13 février à une nouvelle marche à Alger samedi 19 février.
Le principe d’une grève générale dans tout le pays a été retenu, mais les modalités de cette protestation devront être définies dans les prochains jours.
Les marches sont interdites à Alger depuis juin 2001. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays en 1992.
dna
« Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité », écrit le porte-parole du département d’Etat Philip Crowley dans un communiqué.
« Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d’expression. Ces droits s’appliquent sur internet » et « doivent être respectés », ajoute-t-il, précisant que les Etats-Unis « suivront de près la situation ces prochains jours ».
Une marche organisée samedi à Alger par l’opposition, qui réclame un changement de système politique, n’a pas pu avoir lieu, les manifestants se retrouvant bloqués par un important dispositif de quelque 30.000 policiers qui ont procédé à de brèves interpellations, 14 selon le ministère de l’Intérieur, 300 selon l’opposition.
Des députés, des syndicalistes, des femmes ainsi que de simples citoyens ont été interpellés, molestés par des policiers en uniformes et habillés en civil
La Coordination nationale pour le changement et la démocratie a appelé dimanche 13 février à une nouvelle marche à Alger samedi 19 février.
Le principe d’une grève générale dans tout le pays a été retenu, mais les modalités de cette protestation devront être définies dans les prochains jours.
Les marches sont interdites à Alger depuis juin 2001. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays en 1992.
dna