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Les Verts sauront, ce soir, si leur séjour ici à Khartoum se prolongera ou pas. Ce match Soudan -Algérie déterminera, en effet, qui de l’Algérie ou du Gabon accompagnera le pays hôte en quarts de finale, l’Ouganda étant déjà éliminé après deux défaites en autant de matches. Sur le papier, l’Algérie demeure favorite. Avec quatre points dans son escarcelle contre 1 pour le Gabon, les coéquipiers de Lemmouchia paraissent bien parés pour passer ce premier tour sans encombres. Un point leur suffira pour s’adjuger leur billet qualificatif aux quarts de finale. Les circonstances du moment font que la pression sera plus pesante sur les Algériens qui seront appelés à faire le jeu, étant donné que le Soudan abordera ce match déjà qualifié. Ceci fait dire à certains que le Soudan ne va pas forcer sur le champignon, mais Abdelhak Benchikha, lui, ne veut pas entendre parler de relâche.
Prévenir toute forme de relâche
C’est l’image d’un match capital qu’il miroite à ses joueurs depuis trois jours. «Je ne veux pas paraître serein, quand bien même je le suis de l’intérieur. Les joueurs doivent écarter toute idée de relâche. C’est un match très important», a tenu à rappeler encore une fois le sélectionneur national. Et il a bien raison, le coach, de vouloir combattre ça, avec ce sentiment de sympathie affiché par la rue soudanaise qui souhaite un match nul qui contentera tout le monde, au nom des lien de fraternité qui lient les deux peuples depuis qu’ils se sont unis à Oum Dourman pour la même cause, un certain 18 novembre 2010. D’ailleurs, Benchikha n’a pas tari d’éloges sur son adversaire, comme le ferait tout fin technicien qui voudrait éviter de donner à son vis-à-vis d’autres raisons supplémentaires de vouloir le battre. C’est de bonne guerre !
Du fifty-fifty, espèrent les Soudanais
Ici à Khartoum, les Soudanais ont déjà choisi leur camp. En d’autres circonstances, ils auraient sans doute revendiqué que tombe l’Algérie, mais pas cette fois-ci. La qualification de leur équipe au second tour a renforcé chez eux leur sympathie pour les Verts qu’ils ont soutenus lors de des deux premiers matchs. Tous ceux qui nous abordent dans la rue insistent pour nous rappeler que le match va se solder par un score de parité d’un but partout et que les deux sélections iront ensemble aux quarts. C’est, en tous les cas, le scénario que tout le monde espère. Du fifty-fifty, pour dire vrai !
On ne fait pas une fixation sur la première place
Chez les Algériens, le mot d’ordre ce soir est de se qualifier. D’ailleurs, Benchikha a fait travailler à ses joueurs plusieurs paramètres, mais il n’en demeure pas moins qu’il ne ferait pas la fine bouche s’il empochait un point. «L’essentiel est de se qualifier, du moment que l’équipe continuera à recevoir à Khartoum», a rappelé Benchikha. Celui-ci a beaucoup insisté, jeudi à l’entraînement, sur la conservation du ballon. «Ça fait courir l’adversaire et ça nous protège», a en outre expliqué le coach des Verts qui n’entend pas donc courir des risques inutiles, du moment qu’un point suffira à son bonheur et celui de son équipe. Autrement dit, on ne fait pas une obsession pour la première place.
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Benchikha furieux contre Bouazza, Meftah et Hadj Aïssa
Abdelhak Benchikha n’a pas mâché ses mots à l’égard de Hadj-Aïssa, Meftah et Bouazza. Le sélectionneur n’a que modérément apprécié d’apprendre que ces trois joueurs souffrent de grippe, conséquence d’un usage abusif de l’air conditionné dans leur chambre. Bouazza en a le plus souffert. Preuve en est, il a dû faire l’impasse sur la séance d’entraînement de jeudi, comme rapporté, du reste, par Le Buteur dans son édition d’hier. Fiévreux, l’ailier de l’Entente de Sétif s’était contenté de suivre la séance depuis le banc de touche, sans doute n’ayant pas voulu rester seul à l’hôtel. En ce qui concerne Meftah et Hadj-Aïssa, le mal est, a priori, moindre, puisqu’ils ont pu prendre part à l’avant-dernière séance de la semaine, mais il reste que Benchikha ne s’est pas gêné de leur dire tout le «bien» qu’il pensait de leur manière de s’autogérer, à la veille d’un match important. «C’est de l’insouciance !», leur a-t-il lancé pour ne pas les traiter carrément d’irresponsables, car n’ayant pas vraiment mesurer les conséquences que cela pouvait entraîner, si par malheur ils déclaraient forfait à cause d’une grippe. Benchikha n’a pas laissé passer ça sous silence. Il le leur a fait savoir juste avant le coup d’envoi de la séance d’entraînement. Une manière de leur faire comprendre l’importance de bien s’autogérer durant les heures consacrées au repos et à la récupération. Encore heureux que les cas recensés ne sont pas très graves. Un léger rhume qui ne devrait pas les empêcher de prendre part au match. «Mais ils ont failli fausser nos cartes», a dit Benchikha.
«Pour moi, ça relève de l’insouciance»
L’entraîneur Benchikha, que nous avons interrogé sur le cas des trois joueurs précités, a employé le même ton qu’avec ses joueurs pour dire son intolérance devant de tels cas. «Ce n’est pas possible. On fait tous ces sacrifices pour ensuite perdre un ou plusieurs joueurs à cause de la clim’. C’est inconcevable. Pour moi, cela relève de l’inconscience. Ils sont censés être des pros, ils devraient, par conséquent, savoir gérer tout ça. Ça m’a mis hors de moi, sincèrement. J’aurais pu accepter de perdre un joueur sur blessure ou suspension, c’est des choses qu’on ne peut pas toujours prévoir, mais se rendre malade parce qu’on a oublié d’éteindre le climatiseur avant de dormir, c’est inconcevable !», a-t-il dit.
lebuteur
Prévenir toute forme de relâche
C’est l’image d’un match capital qu’il miroite à ses joueurs depuis trois jours. «Je ne veux pas paraître serein, quand bien même je le suis de l’intérieur. Les joueurs doivent écarter toute idée de relâche. C’est un match très important», a tenu à rappeler encore une fois le sélectionneur national. Et il a bien raison, le coach, de vouloir combattre ça, avec ce sentiment de sympathie affiché par la rue soudanaise qui souhaite un match nul qui contentera tout le monde, au nom des lien de fraternité qui lient les deux peuples depuis qu’ils se sont unis à Oum Dourman pour la même cause, un certain 18 novembre 2010. D’ailleurs, Benchikha n’a pas tari d’éloges sur son adversaire, comme le ferait tout fin technicien qui voudrait éviter de donner à son vis-à-vis d’autres raisons supplémentaires de vouloir le battre. C’est de bonne guerre !
Du fifty-fifty, espèrent les Soudanais
Ici à Khartoum, les Soudanais ont déjà choisi leur camp. En d’autres circonstances, ils auraient sans doute revendiqué que tombe l’Algérie, mais pas cette fois-ci. La qualification de leur équipe au second tour a renforcé chez eux leur sympathie pour les Verts qu’ils ont soutenus lors de des deux premiers matchs. Tous ceux qui nous abordent dans la rue insistent pour nous rappeler que le match va se solder par un score de parité d’un but partout et que les deux sélections iront ensemble aux quarts. C’est, en tous les cas, le scénario que tout le monde espère. Du fifty-fifty, pour dire vrai !
On ne fait pas une fixation sur la première place
Chez les Algériens, le mot d’ordre ce soir est de se qualifier. D’ailleurs, Benchikha a fait travailler à ses joueurs plusieurs paramètres, mais il n’en demeure pas moins qu’il ne ferait pas la fine bouche s’il empochait un point. «L’essentiel est de se qualifier, du moment que l’équipe continuera à recevoir à Khartoum», a rappelé Benchikha. Celui-ci a beaucoup insisté, jeudi à l’entraînement, sur la conservation du ballon. «Ça fait courir l’adversaire et ça nous protège», a en outre expliqué le coach des Verts qui n’entend pas donc courir des risques inutiles, du moment qu’un point suffira à son bonheur et celui de son équipe. Autrement dit, on ne fait pas une obsession pour la première place.
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Benchikha furieux contre Bouazza, Meftah et Hadj Aïssa
Abdelhak Benchikha n’a pas mâché ses mots à l’égard de Hadj-Aïssa, Meftah et Bouazza. Le sélectionneur n’a que modérément apprécié d’apprendre que ces trois joueurs souffrent de grippe, conséquence d’un usage abusif de l’air conditionné dans leur chambre. Bouazza en a le plus souffert. Preuve en est, il a dû faire l’impasse sur la séance d’entraînement de jeudi, comme rapporté, du reste, par Le Buteur dans son édition d’hier. Fiévreux, l’ailier de l’Entente de Sétif s’était contenté de suivre la séance depuis le banc de touche, sans doute n’ayant pas voulu rester seul à l’hôtel. En ce qui concerne Meftah et Hadj-Aïssa, le mal est, a priori, moindre, puisqu’ils ont pu prendre part à l’avant-dernière séance de la semaine, mais il reste que Benchikha ne s’est pas gêné de leur dire tout le «bien» qu’il pensait de leur manière de s’autogérer, à la veille d’un match important. «C’est de l’insouciance !», leur a-t-il lancé pour ne pas les traiter carrément d’irresponsables, car n’ayant pas vraiment mesurer les conséquences que cela pouvait entraîner, si par malheur ils déclaraient forfait à cause d’une grippe. Benchikha n’a pas laissé passer ça sous silence. Il le leur a fait savoir juste avant le coup d’envoi de la séance d’entraînement. Une manière de leur faire comprendre l’importance de bien s’autogérer durant les heures consacrées au repos et à la récupération. Encore heureux que les cas recensés ne sont pas très graves. Un léger rhume qui ne devrait pas les empêcher de prendre part au match. «Mais ils ont failli fausser nos cartes», a dit Benchikha.
«Pour moi, ça relève de l’insouciance»
L’entraîneur Benchikha, que nous avons interrogé sur le cas des trois joueurs précités, a employé le même ton qu’avec ses joueurs pour dire son intolérance devant de tels cas. «Ce n’est pas possible. On fait tous ces sacrifices pour ensuite perdre un ou plusieurs joueurs à cause de la clim’. C’est inconcevable. Pour moi, cela relève de l’inconscience. Ils sont censés être des pros, ils devraient, par conséquent, savoir gérer tout ça. Ça m’a mis hors de moi, sincèrement. J’aurais pu accepter de perdre un joueur sur blessure ou suspension, c’est des choses qu’on ne peut pas toujours prévoir, mais se rendre malade parce qu’on a oublié d’éteindre le climatiseur avant de dormir, c’est inconcevable !», a-t-il dit.
lebuteur