Cet ancien routier, heureux gagnant d'une cagnotte de 10 millions d'euros, a repris la société de transport où il travaillait. Cette dernière, qui était en liquidation, devait fermer ses portes et mettre au chômage une quinzaine de salarié.
Entre la fiction et la réalité, il n'y a parfois qu'un pas à franchir. Avec ses 10 millions d'euros en poche, le gagnant normand de la cagnotte du loto de septembre dernier l'a prouvé en faisant comme dans la pub de la Française des jeux: il a racheté sa boite et gardé son ancien patron.
Ce gagnant, qui souhaite conserver l'anonymat, ne l'a toutefois pas fait pour narguer son ancien employeur mais pour «éviter que 13 ou 14 gars ne se retrouvent au chômage», confie-t-il au Parisien ce lundi . En effet, la société de transport où il travaillait en tant que chauffeur routier était en redressement judiciaire au moment où lui raflait le pactole. Voyant sa PME sur le point de fermer ses portes, il n'a pas hésité à débourser quelques centaines de milliers d'euros de sa nouvelle fortune. «J'étais le seul repreneur potentiel, explique-t-il. En plus, le transport, c'est toute ma vie. On ne stoppe pas comme ça du jour au lendemain».
«Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête»
Aujourd'hui actionnaire à 100%, le millionnaire anonyme est devenu PDG. Son ancien patron, resté dans l'entreprise, conserve, lui, quelques responsabilités. Cet ancien fils d'ouvrier, chauffeur routier pendant près de 30 ans, affirme ne pas jouer au patron tyrannique avec ses anciens collèges et n'hésite pas à reprendre le volant en cas d'absence de l'un de ses employés. Le changement de tête au sein de la direction n'aurait d'ailleurs rien changé à leurs relations. Ses anciens collègues le «respectent» car «ils savent que j'ai été chauffeur comme eux. Les tournées, je les ai faites». Le quinquagénaire prévient toutefois qu'il ne jouera pas au super-sauveur indéfiniment: «Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête».
Le nouveau riche, qui assure ne pas encore avoir pris de vacances, préfère faire fructifier ses millions dans «la pierre et les placements sécurisés». En attendant, son histoire restera gravée dans les annales de la Française des jeux qui assure ne jamais avoir vu un ancien employé, gagnant d'une super cagnotte, racheter son ancienne entreprise. Et encore moins conserver son patron.
lefigaro.fr
Entre la fiction et la réalité, il n'y a parfois qu'un pas à franchir. Avec ses 10 millions d'euros en poche, le gagnant normand de la cagnotte du loto de septembre dernier l'a prouvé en faisant comme dans la pub de la Française des jeux: il a racheté sa boite et gardé son ancien patron.
Ce gagnant, qui souhaite conserver l'anonymat, ne l'a toutefois pas fait pour narguer son ancien employeur mais pour «éviter que 13 ou 14 gars ne se retrouvent au chômage», confie-t-il au Parisien ce lundi . En effet, la société de transport où il travaillait en tant que chauffeur routier était en redressement judiciaire au moment où lui raflait le pactole. Voyant sa PME sur le point de fermer ses portes, il n'a pas hésité à débourser quelques centaines de milliers d'euros de sa nouvelle fortune. «J'étais le seul repreneur potentiel, explique-t-il. En plus, le transport, c'est toute ma vie. On ne stoppe pas comme ça du jour au lendemain».
«Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête»
Aujourd'hui actionnaire à 100%, le millionnaire anonyme est devenu PDG. Son ancien patron, resté dans l'entreprise, conserve, lui, quelques responsabilités. Cet ancien fils d'ouvrier, chauffeur routier pendant près de 30 ans, affirme ne pas jouer au patron tyrannique avec ses anciens collèges et n'hésite pas à reprendre le volant en cas d'absence de l'un de ses employés. Le changement de tête au sein de la direction n'aurait d'ailleurs rien changé à leurs relations. Ses anciens collègues le «respectent» car «ils savent que j'ai été chauffeur comme eux. Les tournées, je les ai faites». Le quinquagénaire prévient toutefois qu'il ne jouera pas au super-sauveur indéfiniment: «Si je vois que je perds trop d'argent, j'arrête».
Le nouveau riche, qui assure ne pas encore avoir pris de vacances, préfère faire fructifier ses millions dans «la pierre et les placements sécurisés». En attendant, son histoire restera gravée dans les annales de la Française des jeux qui assure ne jamais avoir vu un ancien employé, gagnant d'une super cagnotte, racheter son ancienne entreprise. Et encore moins conserver son patron.
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