La justice algérienne a ordonné de procéder à l’arrestation du commandant de bord du navire, battant pavillon chinois et en a informé également Interpol. Et cela faisant suite à son implication dans un grave délit maritime, qui a eu lieu en 2002.
En effet, ce commandant de bord avait ordonné de jeter trois jeunes Algériens, natifs d’Oran, qui avaient tenté d’immigrer clandestinement, et ce, après qu’ils furent découverts dans l’un des recoins du navire, qui se dirigeait vers la Russie.
Le navire chinois de transport de marchandises, appelé « Gi Hong Hai », avait accosté au port d’Oran en vue de rejoindre un port de la Russie. Une fois qu’ils ont connu la destination du navire, les trois jeunes hommes avaient réussi à monter à bord du navire en vue de regagner la Russie clandestinement. Mais, une fois le bateau au large, les trois jeunes furent découverts. Et c’est là que le commandant de bord avait décidé de les jeter à la mer après les avoir battus, selon le témoignage de l’unique survivant de ces trois harraga. Ainsi, ce dernier a déclaré que leurs larmes et leurs supplications n’ont pas eu l’effet escompté auprès du commandant de bord. Pis encore, ce dernier ne s’est pas contenté seulement de les jeter à la mer, mais avait même ordonné de les ligoter et de les attacher à des futs pour qu’ils n’aient aucune chance de survivre. Deux de ces trois Algériens ont péri, le corps de l’un d’entre eux a été retrouvé, alors qu'on est toujours à la recherche du deuxième qui a disparu à ce jour. La troisième victime, par contre, a été sauvée miraculeusement par l'équipage d’un navire étranger qui se dirigeait vers le port d’Arzew et c’est le même navire qui avait récupéré le corps de son ami.
Après les investigations menées par les services de sécurité et après avoir entendu le témoignage du survivant, ils ont réussi à identifier le navire ainsi que son commandant de bord.
Ainsi, un dossier sur l’affaire a été ouvert aujourd’hui, vendredi, devant le tribunal pénal près la Cour d’Oran, où le parquet général a reconnu que ces actes sont gravissimes et inhumains. Et pour cause, le parquet général a prononcé la peine d’emprisonnement à perpétuité par contumace à l’encontre du commandant de bord de nationalité chinoise et qui est, à ce jour, en fuite.
A rappeler que c’est le deuxième incident de ce genre qui s’est produit durant ces dernières années. Un autre navire étranger avait déjà procédé de la sorte, en se débarrassant d’un groupe de harraga au large et ont tous péri..
echourouk
En effet, ce commandant de bord avait ordonné de jeter trois jeunes Algériens, natifs d’Oran, qui avaient tenté d’immigrer clandestinement, et ce, après qu’ils furent découverts dans l’un des recoins du navire, qui se dirigeait vers la Russie.
Le navire chinois de transport de marchandises, appelé « Gi Hong Hai », avait accosté au port d’Oran en vue de rejoindre un port de la Russie. Une fois qu’ils ont connu la destination du navire, les trois jeunes hommes avaient réussi à monter à bord du navire en vue de regagner la Russie clandestinement. Mais, une fois le bateau au large, les trois jeunes furent découverts. Et c’est là que le commandant de bord avait décidé de les jeter à la mer après les avoir battus, selon le témoignage de l’unique survivant de ces trois harraga. Ainsi, ce dernier a déclaré que leurs larmes et leurs supplications n’ont pas eu l’effet escompté auprès du commandant de bord. Pis encore, ce dernier ne s’est pas contenté seulement de les jeter à la mer, mais avait même ordonné de les ligoter et de les attacher à des futs pour qu’ils n’aient aucune chance de survivre. Deux de ces trois Algériens ont péri, le corps de l’un d’entre eux a été retrouvé, alors qu'on est toujours à la recherche du deuxième qui a disparu à ce jour. La troisième victime, par contre, a été sauvée miraculeusement par l'équipage d’un navire étranger qui se dirigeait vers le port d’Arzew et c’est le même navire qui avait récupéré le corps de son ami.
Après les investigations menées par les services de sécurité et après avoir entendu le témoignage du survivant, ils ont réussi à identifier le navire ainsi que son commandant de bord.
Ainsi, un dossier sur l’affaire a été ouvert aujourd’hui, vendredi, devant le tribunal pénal près la Cour d’Oran, où le parquet général a reconnu que ces actes sont gravissimes et inhumains. Et pour cause, le parquet général a prononcé la peine d’emprisonnement à perpétuité par contumace à l’encontre du commandant de bord de nationalité chinoise et qui est, à ce jour, en fuite.
A rappeler que c’est le deuxième incident de ce genre qui s’est produit durant ces dernières années. Un autre navire étranger avait déjà procédé de la sorte, en se débarrassant d’un groupe de harraga au large et ont tous péri..
echourouk