Quatre gradés de la police ont été placés sous mandat de dépôt à la suite de la mort d'un homme le 16 décembre dans un commissariat de Constantine, la grande métropole de l'est algérien, a indiqué lundi le patron de la police Abdelghani Hamel.
Deux commissaires, un officier et un inspecteur de police ont été placés sous mandat de dépôt alors que trois agents de l'ordre public ont été placés sous contrôle judiciaire", a dit M. Hamel à la radio publique francophone chaîne 3.
Kamel Toufouti, 41 ans, est mort après s'être pendu dans un commissariat de Constantine où il avait placé en garde à vue après avoir été interpellé en état d'ébriété, selon la presse locale.
"Des fautes très graves ont été constatées par la commission dépêchée à partir de la centrale pour enquêter sur la mort de cette personne. Il y a eu des sanctions qui ont été prises et un procès-verbal a été établi et transmis à la justice", a ajouté le directeur général de la sûreté nationale.
Pour M. Hamel, il s'agit d'une "négligence grave" et une "inobservation" des dispositions du code de procédures pénales
"Lorsqu'on place une personne en garde à vue, on doit lui retirer tout ce qui peut éventuellement porter atteinte à son intégrité physique. C'est une personne placée en garde à vue à qui on a laissé les lacets avec lesquels il s'est suicidé", a ajouté M. Hamel.
La version du suicide est contestée par la famille qui réclame une enquête indépendante, selon la presse algérienne.
Ennaharonline
Deux commissaires, un officier et un inspecteur de police ont été placés sous mandat de dépôt alors que trois agents de l'ordre public ont été placés sous contrôle judiciaire", a dit M. Hamel à la radio publique francophone chaîne 3.
Kamel Toufouti, 41 ans, est mort après s'être pendu dans un commissariat de Constantine où il avait placé en garde à vue après avoir été interpellé en état d'ébriété, selon la presse locale.
"Des fautes très graves ont été constatées par la commission dépêchée à partir de la centrale pour enquêter sur la mort de cette personne. Il y a eu des sanctions qui ont été prises et un procès-verbal a été établi et transmis à la justice", a ajouté le directeur général de la sûreté nationale.
Pour M. Hamel, il s'agit d'une "négligence grave" et une "inobservation" des dispositions du code de procédures pénales
"Lorsqu'on place une personne en garde à vue, on doit lui retirer tout ce qui peut éventuellement porter atteinte à son intégrité physique. C'est une personne placée en garde à vue à qui on a laissé les lacets avec lesquels il s'est suicidé", a ajouté M. Hamel.
La version du suicide est contestée par la famille qui réclame une enquête indépendante, selon la presse algérienne.
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