La 3e Sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès a, au cours de la semaine dernière, élucidé une affaire gravissime, inédite dans les annales de la police et de la Gendarmerie en Algérie et probablement dans le monde. Des faits dignes des romans de la célèbre Agatha Christie.
Trois personnes âgées toutes de 30 ans, employées à la banque Natexis de Sidi-Bel- Abbès, ont failli trouver la mort après avoir mangé des chocolats contenant du mercure. Selon nos sources, le 24 novembre dernier, la 3e Sûreté de Sidi-Bel-Abbès est alertée par le CHU Hassani- Abdelkader après l’admission des trois victimes dans ses services, présentant des symptômes similaires à ceux d’un empoisonnement. Après leur prise en charge médicale en urgence, le pire a été heureusement évité. D’après nos sources, lors de l’interrogatoire des victimes par les enquêteurs, il s’est avéré que ces dernières avaient consommé, ce jour-là, des chocolats de deux célèbres marques. Aussitôt la police a récupéré et envoyé les restes des chocolats consommés à un laboratoire, qui a confirmé la présence d’une matière pour le moins insolite dans une confiserie, à savoir du mercure, un élément métallique qui, s’il entre dans les aliments, provoque de graves intoxications causant des troubles neurologiques et des malformations fœtales qui entraînent la mort. Interrogés sur la provenance des chocolats incriminés, les victimes ont déclaré qu’ils leur ont été offerts par une collègue. La police s’est de suite rendue à la banque et a récupéré tous les chocolats de mêmes marques qui n’avaient pas encore été consommés. Il s’est avéré qu’ils ne contenaient aucune trace de mercure. Questionnée, la collègue a déclaré les avoir achetés chez des commerçants ayant pignon sur rue et dont l’adresse a été indiquée aux policiers. Là aussi, les échantillons des chocolats ne portaient aucune trace de mercure non plus. Ce qui ne facilitera pas le travail des enquêteurs, sachant qu’il était impossible, ont souligné nos sources, que ces deux maisons de chocolat sont d’une part différentes, et ne peuvent d’autre part avoir le même problème de pollution au mercure dans leurs confiseries. Qui a mis le mercure dans les chocolats ? Et pour quel mobile ? L’employée de la banque a nié toute implication dans cette affaire. La police suspecte que le mercure a été sciemment mis dans les chocolats. Voilà une affaire qu’affectionnerait Agatha Christie pour démasquer l’auteur du délit. L’employée en question était toujours interrogée par la police, quand une autre affaire dans laquelle elle a été accusée a éclaté après la plainte d’un commerçant. Selon nos sources, le 14 novembre dernier, un commerçant de Sidi-Bel-Abbès s’est présenté à cette même banque pour l’ouverture d’un compte. Il sera pris en charge par la même employée qui lui demandera de revenir avec un dossier et 300 millions de centimes que, selon lui, il lui remettra. L’employée réceptionne le dossier et l’argent et évoque, selon les déclarations du commerçant, un problème de virus au niveau du système de la banque et lui demande de repasser le lendemain pour récupérer son récépissé. Il a déclaré avoir fait d’incessants va-et-vient à la banque et à chaque fois, il était invité à revenir. L’employée en question lui aurait proposé un chèque de secours et montré un faux document d’ouverture d’un compte pour le rassurer. Ainsi, il sera balloté pendant 19 jours. Mais sentant l’abus de confiance, il se fait plus ferme et réclame son argent. Ne voyant rien arriver, il se rend à la 3e Sûreté pour déposer plainte. La mise en cause niera toutes les accusations du commerçant. Déférée devant le procureur de la République de Sidi-Bel-Abbès, elle a été écrouée mercredi dernier. Elle n’aura pas eu le temps de profiter de son visa pour l’étranger, obtenu tout récemment.
le soir d'algerie
Trois personnes âgées toutes de 30 ans, employées à la banque Natexis de Sidi-Bel- Abbès, ont failli trouver la mort après avoir mangé des chocolats contenant du mercure. Selon nos sources, le 24 novembre dernier, la 3e Sûreté de Sidi-Bel-Abbès est alertée par le CHU Hassani- Abdelkader après l’admission des trois victimes dans ses services, présentant des symptômes similaires à ceux d’un empoisonnement. Après leur prise en charge médicale en urgence, le pire a été heureusement évité. D’après nos sources, lors de l’interrogatoire des victimes par les enquêteurs, il s’est avéré que ces dernières avaient consommé, ce jour-là, des chocolats de deux célèbres marques. Aussitôt la police a récupéré et envoyé les restes des chocolats consommés à un laboratoire, qui a confirmé la présence d’une matière pour le moins insolite dans une confiserie, à savoir du mercure, un élément métallique qui, s’il entre dans les aliments, provoque de graves intoxications causant des troubles neurologiques et des malformations fœtales qui entraînent la mort. Interrogés sur la provenance des chocolats incriminés, les victimes ont déclaré qu’ils leur ont été offerts par une collègue. La police s’est de suite rendue à la banque et a récupéré tous les chocolats de mêmes marques qui n’avaient pas encore été consommés. Il s’est avéré qu’ils ne contenaient aucune trace de mercure. Questionnée, la collègue a déclaré les avoir achetés chez des commerçants ayant pignon sur rue et dont l’adresse a été indiquée aux policiers. Là aussi, les échantillons des chocolats ne portaient aucune trace de mercure non plus. Ce qui ne facilitera pas le travail des enquêteurs, sachant qu’il était impossible, ont souligné nos sources, que ces deux maisons de chocolat sont d’une part différentes, et ne peuvent d’autre part avoir le même problème de pollution au mercure dans leurs confiseries. Qui a mis le mercure dans les chocolats ? Et pour quel mobile ? L’employée de la banque a nié toute implication dans cette affaire. La police suspecte que le mercure a été sciemment mis dans les chocolats. Voilà une affaire qu’affectionnerait Agatha Christie pour démasquer l’auteur du délit. L’employée en question était toujours interrogée par la police, quand une autre affaire dans laquelle elle a été accusée a éclaté après la plainte d’un commerçant. Selon nos sources, le 14 novembre dernier, un commerçant de Sidi-Bel-Abbès s’est présenté à cette même banque pour l’ouverture d’un compte. Il sera pris en charge par la même employée qui lui demandera de revenir avec un dossier et 300 millions de centimes que, selon lui, il lui remettra. L’employée réceptionne le dossier et l’argent et évoque, selon les déclarations du commerçant, un problème de virus au niveau du système de la banque et lui demande de repasser le lendemain pour récupérer son récépissé. Il a déclaré avoir fait d’incessants va-et-vient à la banque et à chaque fois, il était invité à revenir. L’employée en question lui aurait proposé un chèque de secours et montré un faux document d’ouverture d’un compte pour le rassurer. Ainsi, il sera balloté pendant 19 jours. Mais sentant l’abus de confiance, il se fait plus ferme et réclame son argent. Ne voyant rien arriver, il se rend à la 3e Sûreté pour déposer plainte. La mise en cause niera toutes les accusations du commerçant. Déférée devant le procureur de la République de Sidi-Bel-Abbès, elle a été écrouée mercredi dernier. Elle n’aura pas eu le temps de profiter de son visa pour l’étranger, obtenu tout récemment.
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