La « rue » algérienne a exprimé son refus à la réconciliation entre Mohamed Raouraoua, président de la Fédération Algérienne de Football et Samir Zaher. Un sondage d’opinion réalisé par le journal Echorouk a montré l’indignation et la déception des algériens vis-à-vis de cette réconciliation. Les personnes interrogées sur cette réconciliation ont affirmé que les égyptiens doivent demander pardon pour toutes les insultes proférées contre les algériens, notamment contre les martyres, comme une condition préalables avant de parler de « réconciliation ».
Déception, colère et rumeurs sur un « contrat » « compromis »
Echorouk a senti une grande déception et indignation suite à l’acceptation de Mohamed Raouraoua de se réconcilier avec Samir Zaher et les égyptiens. Hicham, 25 ans, estime que le président de la Fédération Egyptienne de Football, Samir Zaher est l’instigateur de l’agression dont a fait l’objet l’équipe nationale au Caire. Il a indiqué, en outre, que Zaher a porté une grande atteinte au peuple algérien, à ses martyres et à ses symboles ». Hicham regrette, par ailleurs, le fait que Mohamed Raouraoua a accepté la reconciliation avec les égyptiens avant que ces derniers ne demandent pardon pour toutes leurs insultes proférées contre nos martyres ». Rabah, chauffeurs de taxi, frère d’un martyre a estimé de son coté qu’il existe des intérêts personnels derrière cette reconciliation. Ainsi, il ne cache pas son indignation de ce qu’il a qualifié de « compromis » signé au détriment de la dignité des algériens. Salah, un client assis à coté de Rabah lance dans le même sillage « il faut que les égyptiens demandent pardon avant que tout rentre dans l’ordre », avant d’ajouter « on peut fermer l’œil contre l’agression dont a fait l’objet notre équipe nationale en Egypte, mais on ne peut jamais pardonner ceux qui ont insulté nos martyres ». Mourad a résumé les sentiments de colère d’indignation et de déception exprimés par ses frères algériens dans une seule expression : « Sommes nous dépourvus de dignité et de personnalité ? Les égyptiens nous insultent et nous agressent quand ils le veulent, et ils s’excusent quand ils le veule ! », et de poursuivre « ce qui s’est passé encouragerait les autres pays à faire de même et nous risquons de perdre notre respect et notre autorité »
Il faut demander l’avis des algériens/il faut consulter les algériens
Lors du sondage réalisé par Echorouk, les algériens interrogés sont unanimes à affirmer que Raouraoua ne bénéficie pas d’une « procuration » de la part des algériens pour qu’il agisse en leurs noms au sujet d’un dossier aussi sensible et aussi dangereux que la réconciliation. À ce propos, Nassima, cadre dans une entreprise publique estime que « Raouraoua et les responsables algériens qui lui ont permis de se rendre au Qatar devaient tout d’abord consulter et demander l’avis du peuple algérien, car la réconciliation n’est pas une affaire de responsables mais une affaire de dignité d’un peuple ». « Moi je n’accepte aucune réconciliation avec les égyptiens. La réconciliation est une affaire d’intérêt au détriment des algériens. Les égyptiens n’ont pas demandé pardon et ne le feront jamais », a indiqué au Journal Echorouk Djalil. « Raouraoua ne représente que lui-même, et je le défis lui ou quelqu’un d’autre de convaincre les algériens de ce qu’il a fait », a-t-il poursuivi. « Les égyptiens ont agressé notre équipe nationale, insulté nos martyres, notre peuple, nos symboles et refusent de demander pardon…de quelle réconciliation parle Raouraoua ? Tout d’abord qui est-t-il pour qu’il se réconcilie au nom des algériens ? », estime de nombreuses personnes interrogées par Echorouk.
Nos martyres ont été insultés deux fois
Interrogé sur la rencontre entre Raouraoua et Zaher, Ammi Hamid aux cheveux blancs, s’est levé brusquement de son siège et a lancé « je n’accepterai jamais cette réconciliation, nos martyres ont été insulté deux fois : la première lorsque les égyptiens les ont insulté sur leurs chaines satellitaire. La deuxième quand Raouraoua a échangé des embrassades avec Zaher… la deuxième fois est plus douloureuse que la première », a-t-il déclaré. Soulignant enfin, que certains algériens ne sont pas contre la réconciliation comme principe, mais sont contre Samir Zaher qui est, selon eux, derrière l’agression de l’équipe nationale en Egypte et par ricochet derrière tout ce qui s’est passé par la suite.
echourouk
Déception, colère et rumeurs sur un « contrat » « compromis »
Echorouk a senti une grande déception et indignation suite à l’acceptation de Mohamed Raouraoua de se réconcilier avec Samir Zaher et les égyptiens. Hicham, 25 ans, estime que le président de la Fédération Egyptienne de Football, Samir Zaher est l’instigateur de l’agression dont a fait l’objet l’équipe nationale au Caire. Il a indiqué, en outre, que Zaher a porté une grande atteinte au peuple algérien, à ses martyres et à ses symboles ». Hicham regrette, par ailleurs, le fait que Mohamed Raouraoua a accepté la reconciliation avec les égyptiens avant que ces derniers ne demandent pardon pour toutes leurs insultes proférées contre nos martyres ». Rabah, chauffeurs de taxi, frère d’un martyre a estimé de son coté qu’il existe des intérêts personnels derrière cette reconciliation. Ainsi, il ne cache pas son indignation de ce qu’il a qualifié de « compromis » signé au détriment de la dignité des algériens. Salah, un client assis à coté de Rabah lance dans le même sillage « il faut que les égyptiens demandent pardon avant que tout rentre dans l’ordre », avant d’ajouter « on peut fermer l’œil contre l’agression dont a fait l’objet notre équipe nationale en Egypte, mais on ne peut jamais pardonner ceux qui ont insulté nos martyres ». Mourad a résumé les sentiments de colère d’indignation et de déception exprimés par ses frères algériens dans une seule expression : « Sommes nous dépourvus de dignité et de personnalité ? Les égyptiens nous insultent et nous agressent quand ils le veulent, et ils s’excusent quand ils le veule ! », et de poursuivre « ce qui s’est passé encouragerait les autres pays à faire de même et nous risquons de perdre notre respect et notre autorité »
Il faut demander l’avis des algériens/il faut consulter les algériens
Lors du sondage réalisé par Echorouk, les algériens interrogés sont unanimes à affirmer que Raouraoua ne bénéficie pas d’une « procuration » de la part des algériens pour qu’il agisse en leurs noms au sujet d’un dossier aussi sensible et aussi dangereux que la réconciliation. À ce propos, Nassima, cadre dans une entreprise publique estime que « Raouraoua et les responsables algériens qui lui ont permis de se rendre au Qatar devaient tout d’abord consulter et demander l’avis du peuple algérien, car la réconciliation n’est pas une affaire de responsables mais une affaire de dignité d’un peuple ». « Moi je n’accepte aucune réconciliation avec les égyptiens. La réconciliation est une affaire d’intérêt au détriment des algériens. Les égyptiens n’ont pas demandé pardon et ne le feront jamais », a indiqué au Journal Echorouk Djalil. « Raouraoua ne représente que lui-même, et je le défis lui ou quelqu’un d’autre de convaincre les algériens de ce qu’il a fait », a-t-il poursuivi. « Les égyptiens ont agressé notre équipe nationale, insulté nos martyres, notre peuple, nos symboles et refusent de demander pardon…de quelle réconciliation parle Raouraoua ? Tout d’abord qui est-t-il pour qu’il se réconcilie au nom des algériens ? », estime de nombreuses personnes interrogées par Echorouk.
Nos martyres ont été insultés deux fois
Interrogé sur la rencontre entre Raouraoua et Zaher, Ammi Hamid aux cheveux blancs, s’est levé brusquement de son siège et a lancé « je n’accepterai jamais cette réconciliation, nos martyres ont été insulté deux fois : la première lorsque les égyptiens les ont insulté sur leurs chaines satellitaire. La deuxième quand Raouraoua a échangé des embrassades avec Zaher… la deuxième fois est plus douloureuse que la première », a-t-il déclaré. Soulignant enfin, que certains algériens ne sont pas contre la réconciliation comme principe, mais sont contre Samir Zaher qui est, selon eux, derrière l’agression de l’équipe nationale en Egypte et par ricochet derrière tout ce qui s’est passé par la suite.
echourouk