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Julian Assange s’est rendu à la police à Londres

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djam09

djam09

Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, s’est rendu à la police britannique afin de faire valoir son innocence.
L’homme qui fait frémir les gouvernements et les ambassades a été arrêté hier à Londres. Julian Assange, le fondateur du site WikiLeaks, qui distille depuis plus d’une semaine des télégrammes diplomatiques américains classés secrets, s’est rendu à la police afin, a-t-il dit, de faire valoir son innocence. Il doit répondre des accusations de «coercition, agression sexuelle et viol» à l’encontre de deux femmes pour des faits qui auraient été commis en août dernier en Suède. Julian Assange s’était défendu sur Twitter des faits qui lui sont reprochés, indiquant que «les charges sont sans fondement et le fait qu’elles sortent en ce moment est profondément perturbant». Son avocat a plusieurs fois indiqué qu’il ferait appel d’une éventuelle décision d’extrader son client, affirmant s’inquiéter d’une possible extradition vers les Etats-Unis s’il devait être arrêté et confié à la police suédoise, soulignant les «déclarations belliqueuses venant des Etats-Unis».
Cela suffira-t-il à faire cesser le flux de télégrammes qui donnent d’affreuses migraines aux responsables américains ? Si l’arrestation de Julian Assange a été possible, toutes les tentatives d’arrêter WikiLeaks se sont révélées vaines. Le site n’a, pour l’heure, diffusé qu’une infime partie des 250 000 câbles en sa possession. Beaucoup s’attendent à ce que le site frappe encore plus fort dans les semaines à venir. La plus grande campagne de censure entamée jusque-là semble connaître un échec cuisant. Le site est désormais fort de plus de 500 sites à travers le monde – appelé «miroirs» – contenant les câbles diplomatiques secrets américains publiés par WikiLeaks.

IMPOSSIBLE D’ÉLIMINER WIKILEAKS D’INTERNET

Un groupe de «hacktivistes» anonymes a ainsi vu le jour, déclarant à la BBC le lancement d’une guerre pour la liberté d’expression opposant «les peuples aux gouvernements».
Les pirates du monde entier se sont unis pour défendre le site des fuites diplomatiques qu’aucun policier ne semble pouvoir arrêter. Les Etats-Unis pourraient bien recruter les plus prodigieux hackers, il sera impossible d’éliminer totalement WikiLeaks de l’Internet. Le site se bat, par ailleurs, contre les interdictions de domaines et les interdits bancaires. Un journaliste travaillant pour WikiLeaks a assuré hier que le site continuera à publier des télégrammes diplomatiques américains malgré l’arrestation de son fondateur Julian Assange. «Concernant tout ce qui se passe actuellement, tout est prévu, tout ça va continuer comme jamais», a déclaré James Ball, cité par des agences de presse. Faisant face à un vide juridique pour la description du chef d’accusation contre le fondateur du site, Washington est dans l’embarras.
Cette arrestation constitue le premier acte d’une bataille judiciaire qui s’annonce longue et compliquée, selon les avocats de Julian Assange, d’autant plus déterminés à combattre l’extradition de leur client vers Stockholm qu’ils redoutent un engrenage judiciaire s’achevant devant les tribunaux américains pour divulgation de secrets militaires et diplomatiques par le site WikiLeaks. L’ennemi public numéro un du département d’Etat américain, âgé de 39 ans, menait depuis des mois une vie de fugitif, s’efforçant de masquer ses traces. Dans une contribution à paraître aujourd’hui dans le journal L’Australien, Julian Assange s’érige en défenseur de la transparence ; il déclare que «la vérité triomphera toujours» et que «WikiLeaks publie, sans crainte, des faits qui doivent être rendus publics». La justice suédoise dément cependant avoir cédé à des pressions américaines en vue de mettre la main sur le fondateur de WikiLeaks.
La procédure d’extradition de Julian Assange pourrait prendre plusieurs semaines, voire des mois.
Un porte-parole de l’agence britannique pour le crime organisé (SOCA) a expliqué à l’AFP qu’un étranger présenté devant une cour de justice britannique en vue de son extradition pouvait s’y opposer, entraînant une nouvelle audition des parties. Si une décision d’extradition est alors prise, le suspect a sept jours pour faire appel. Les appels successifs entraînent le renvoi à la juridiction supérieure, un processus qui pourrait prendre des mois. Dans la mesure où l’on ignore l’identité de celui qui se cache derrière WikiLeaks – Julian Assange étant le seul visage connu – la machine à scandale n’est pas près de s’arrêter.
elwatan

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