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Risques de ruptures massives de médicaments en 2011, selon une étude

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djam09

djam09

La pénurie de médicaments risque de s’aggraver l’année prochaine en Algérie. Une étude réalisée par des opérateurs en pharmacie dont TSA a eu connaissance révèle un risque très important de ruptures massives de produits pharmaceutiques en 2011. La raison ? L’interdiction à l’importation d’une nouvelle liste de 111 médicaments que le gouvernement compte appliquer dès l’année prochaine. Cette liste a été confectionnée par les services du ministère de la Santé.

Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé, s’est engagé lors d’une réunion plénière tenue le 7 novembre à ne tolérer aucune rupture de médicament sur le marché en cas d’interdiction d’importation d’un produit fabriqué localement. « Le ministre de la Santé a pris l’engagement auprès des plus hautes autorités du pays pour une éradication des pénuries de médicament qui a entaché fortement les mandats de ses prédécesseurs », affirme une source proche du dossier.

Djamel Ould Abbès est en train de tenir ses engagements dans les hôpitaux grâce à la réorganisation du marché hospitalier à travers une restructuration de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). « Cette restructuration est en passe d’assurer une meilleure disponibilité du médicament à l’hôpital mais l’enjeu le plus important est assurément le marché de ville qui représente 78% du marché pharmaceutique national en terme de consommation », explique le proche du dossier.
Le problème se pose sur le marché de ville où de nombreux médicaments sont introuvables depuis plus de deux ans. Le ministre Ould Abbès s’est pourtant engagé à interdire seulement les médicaments produits par au moins deux fabricants. « Or ce n’est pas le cas. 78% des 111 produits que le gouvernement compte interdire à l’importation sont fabriqués par un seul opérateur local », explique notre source. 84 % des médicaments de la nouvelle liste concernent des pathologies chroniques sans qu’il y ait une alternative thérapeutique en cas de rupture », ajoute-t-il.

En outre, les producteurs nationaux ne sont pas encore prêts pour assurer l’approvisionnement du marché. « Seuls 11% des producteurs locaux référencés comme fournisseurs de ces produits et susceptibles d’approvisionner le marché une fois l’interdiction effective, détiennent des stocks de matières premières au 15 novembre 2010 des produits concernés par cette liste », selon la même source.

Si l’interdiction entre en vigueur en 2011, les producteurs doivent attendre la fin du premier semestre pour mettre leurs produits sur le marché. Un délai jugé trop long. « Les délais d’approvisionnement en matière première varient entre trois et cinq mois et la mise sur le marché peut prendre entre deux et quatre mois », explique notre source.

En 2008, le gouvernement a interdit à l’importation plus de 1 200 médicaments. La décision a été suivie de pénuries et de perturbations sur le marché national du médicament. La situation risque de s’aggraver en 2011 si le gouvernement décide d’interdire d’importation 111 nouveaux médicaments. « Le problème, c’est que le ministère de la Santé a commencé à travailler avec cette liste alors qu’elle n’est pas encore validée officiellement. Les autorisations d’importation pour l’année prochaine sont octroyées en prenant en compte la nouvelle liste alors qu’elle est toujours en discussion », affirme notre source.
tsa

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