Des files d’attente étaient visibles mardi matin devant de nombreuses épiceries d’Alger. Les citoyens s’étaient présentés très tôt devant les magasins d’alimentation générale pour acheter du lait en sachet, indisponible en quantités suffisantes. Beaucoup sont revenus les mains vides, et la colère et la déception étaient visibles sur leurs visages. D’autres se sont rabattus sur le lait en boite, plus cher. La distribution du lait en sachet connaît de fortes perturbations depuis plusieurs mois. Certains évoquent le manque de poudre de lait, d’autres un problème de distribution.
Dans les bureaux de poste, ce sont les billets de banque qui manquent. Les détenteurs de comptes CCP, les retraités n’arrivent pas à retirer leur argent. La pénurie de liquidités dans les bureaux de poste du pays dure aussi depuis plusieurs mois. Le directeur d’Algérie Poste, Boutheldja Omari, a accusé lundi 8 novembre la Banque d’Algérie d’être
responsable de cette situation. Les billets sortent d’Algérie Poste et ne reviennent pas et la Banque centrale refuse d’imprimer de nouveaux billets, selon M. Omari. Ces explications ne suffisent pas à convaincre les millions de clients de la Poste qui veulent retirer leur argent pour préparer l’Aid El Adha.
Dans les pharmacies et les hôpitaux, une autre pénurie sévit. Au moins une centaine de médicaments sont introuvables dans les officines et souvent il faut faire le tour des pharmacies de la ville pour trouver les médicaments prescrits par le médecin. Ceux indispensables au traitement de maladies chroniques comme le diabète sont introuvables. Le ministère de la Santé affirme qu’il n’y a pas de pénurie et promet de sévir contre les responsables à l’origine des perturbations enregistrées depuis plus de deux ans sur le marché du médicament.
Ces pénuries s’ajoutent à celles des timbres poste, des imprimés administratifs servant à l’établissement des extraits d’acte de naissance par exemple dans les mairies.
tsa
Dans les bureaux de poste, ce sont les billets de banque qui manquent. Les détenteurs de comptes CCP, les retraités n’arrivent pas à retirer leur argent. La pénurie de liquidités dans les bureaux de poste du pays dure aussi depuis plusieurs mois. Le directeur d’Algérie Poste, Boutheldja Omari, a accusé lundi 8 novembre la Banque d’Algérie d’être
responsable de cette situation. Les billets sortent d’Algérie Poste et ne reviennent pas et la Banque centrale refuse d’imprimer de nouveaux billets, selon M. Omari. Ces explications ne suffisent pas à convaincre les millions de clients de la Poste qui veulent retirer leur argent pour préparer l’Aid El Adha.
Dans les pharmacies et les hôpitaux, une autre pénurie sévit. Au moins une centaine de médicaments sont introuvables dans les officines et souvent il faut faire le tour des pharmacies de la ville pour trouver les médicaments prescrits par le médecin. Ceux indispensables au traitement de maladies chroniques comme le diabète sont introuvables. Le ministère de la Santé affirme qu’il n’y a pas de pénurie et promet de sévir contre les responsables à l’origine des perturbations enregistrées depuis plus de deux ans sur le marché du médicament.
Ces pénuries s’ajoutent à celles des timbres poste, des imprimés administratifs servant à l’établissement des extraits d’acte de naissance par exemple dans les mairies.
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