C’est l’un de ses meilleurs albums que Madjid Soula s’apprête à offrir à ses nombreux fans. « Akka akka » (ainsi va la vie…) est le titre éponyme de cette nouvelle œuvre qui ne va pas passer inaperçue. Paroles et musique font un heureux mariage dans ces créations captivantes qui vont à l’essentiel. Il est vrai que Madjid Soula, l’enfant de la Soummam, a derrière lui des décennies de labeur musical.
TSA eu la chance d’écouter ce nouvel album, chez lui, dans le 19ème arrondissement de Paris. Comme à son habitude, Madjid Soula a la tête sur les épaules. Il continue son chemin malgré les difficultés et les malentendus. En français et en kabyle, l’artiste transmet plein de messages et peaufine ses musiques, toujours enivrantes et originales.
En langue française, Madjid Soula nous rappelle que l’école est la base de tout. Comme pour dire à ceux qui ont perdu leurs repères que le savoir et l’éducation sont importants même dans un monde que l’argent emprisonne et dénature. Toujours dans la langue de Victor Hugo, le chanteur fait l’éloge de la danse berbère. Puis, il enchaîne avec « Akka akka », un morceau envoûtant où il est question d’amour, de mariage, des valeurs kabyles, de la vie en général. Parfois, l’artiste est pris par la nostalgie. Il se voit alors sous un olivier dans cette belle Kabylie qui n’arrête pas d’inspirer les créateurs de tous bords. Rythmes modernes et intermèdes plus calmes se succèdent. La guitare électrique accompagne la voix mélodieuse du chanteur, laissant le mélomane faire le parallèle avec certains morceaux des Dire Straits.
Entre lumière et fatigue, Madjid Soula s’adresse parfois au Bon Dieu pour lui demander un peu de soleil, un peu de répit dans cette existence qui malmène les uns et les autres. Toujours authentique, le chanteur n’oublie pas de dénoncer la corruption. Il s’attaque aussi à un sujet presque tabou : le suicide. A l’adresse des jeunes, il assure qu’il y a toujours de l’espoir pour celui qui veut se battre et que l’Algérie a besoin de tous ses fils. Majid Soula inclut également dans ce nouvel album une chanson sur la JSK, ce club de football mythique qui continue son chemin tant sur le plan sportif que symbolique. Cette chanson date en fait de 1984 mais c’est seulement maintenant que le chanteur la fait découvrir à ses admirateurs. « Tamettut » (la femme) est une autre chanson où Madjid Soula rend un vibrant hommage à la femme. A cette compagne de tous les jours, il soutient que tout est possible.
Cette nouvelle création de Madjid Soula revient également sur son engagement dans le combat identitaire depuis de longues années. Le chanteur se fait réaliste et intimiste pour dire des vérités que tout le monde ne connaît pas forcement. « Akka akka » sortira incessamment en Algérie et en France. A bien des égards, Madjid Soula nous réconcilie avec la véritable création. Son nouvel album est un authentique cri du cœur. Ce n’est pas peu.
tsa
TSA eu la chance d’écouter ce nouvel album, chez lui, dans le 19ème arrondissement de Paris. Comme à son habitude, Madjid Soula a la tête sur les épaules. Il continue son chemin malgré les difficultés et les malentendus. En français et en kabyle, l’artiste transmet plein de messages et peaufine ses musiques, toujours enivrantes et originales.
En langue française, Madjid Soula nous rappelle que l’école est la base de tout. Comme pour dire à ceux qui ont perdu leurs repères que le savoir et l’éducation sont importants même dans un monde que l’argent emprisonne et dénature. Toujours dans la langue de Victor Hugo, le chanteur fait l’éloge de la danse berbère. Puis, il enchaîne avec « Akka akka », un morceau envoûtant où il est question d’amour, de mariage, des valeurs kabyles, de la vie en général. Parfois, l’artiste est pris par la nostalgie. Il se voit alors sous un olivier dans cette belle Kabylie qui n’arrête pas d’inspirer les créateurs de tous bords. Rythmes modernes et intermèdes plus calmes se succèdent. La guitare électrique accompagne la voix mélodieuse du chanteur, laissant le mélomane faire le parallèle avec certains morceaux des Dire Straits.
Entre lumière et fatigue, Madjid Soula s’adresse parfois au Bon Dieu pour lui demander un peu de soleil, un peu de répit dans cette existence qui malmène les uns et les autres. Toujours authentique, le chanteur n’oublie pas de dénoncer la corruption. Il s’attaque aussi à un sujet presque tabou : le suicide. A l’adresse des jeunes, il assure qu’il y a toujours de l’espoir pour celui qui veut se battre et que l’Algérie a besoin de tous ses fils. Majid Soula inclut également dans ce nouvel album une chanson sur la JSK, ce club de football mythique qui continue son chemin tant sur le plan sportif que symbolique. Cette chanson date en fait de 1984 mais c’est seulement maintenant que le chanteur la fait découvrir à ses admirateurs. « Tamettut » (la femme) est une autre chanson où Madjid Soula rend un vibrant hommage à la femme. A cette compagne de tous les jours, il soutient que tout est possible.
Cette nouvelle création de Madjid Soula revient également sur son engagement dans le combat identitaire depuis de longues années. Le chanteur se fait réaliste et intimiste pour dire des vérités que tout le monde ne connaît pas forcement. « Akka akka » sortira incessamment en Algérie et en France. A bien des égards, Madjid Soula nous réconcilie avec la véritable création. Son nouvel album est un authentique cri du cœur. Ce n’est pas peu.
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