Nouredine Ait Hamouda n’est pas satisfait de la déclaration de politique générale présentée jeudi 21 octobre par le premier ministre Ahmed Ouyahia devant les députés de l’APN. « J’aurais voulu intervenir aujourd’hui pour faire des suggestions, mais après avoir écouté le discours du premier ministre, j’ai l’impression qu’on ne vit pas dans le même pays, ni dans la même époque », a déclaré le député du RCD lors de son intervention à l’APN, selon le texte de sa déclaration dont TSA a obtenu une copie.
S’adressant au premier ministre, M Ait Hamoudi a dit : « ces dernières années, l’Algérie a connu des catastrophes naturelles tels les séismes de Chlef et de Boumerdes, les inondations de Bab El Oued et de Ghardaia, mais le tremblement de terre qui n’est pas classé sur l’échelle de Richter est bien la corruption que vous avez créée vous-même ». Il a cité les scandales de Sonatrach, l’autoroute est-ouest, le métro d’Alger, le détournement de l’argent de la Zakat, l’utilisation des banques à des intérêts personnels… Les richesses du pays « censées être exploitées au profit du peuple se trouvent, malheureusement, entre les mains d’une minorité (quelques responsables) », a estimé M Ait Hamouda qui a rappelé avoir posé le problème « de la corruption et des détournements qui envahissent notre pays » en 2009. Mais à l’époque, le gouvernement avait nié, a-t-il déploré.
Le député a estimé que les mesures prises par le gouvernement et le président de la République pour lutter contre la corruption ne sont pas suffisantes. « Comme réponse à ces scandales, le Président de la république a procédé à un remaniement ministériel symbolique et stérile ». Il a également critiqué la justice qui a arrêté seulement les secrétaires généraux et fait emprisonner quelques cadres. « Comme à l’accoutumée, c’est toujours les petits qui sont sacrifiés », a-t-il regretté, avant d’ajouter que « les responsables politiques coupables sont en vacances aux Etats Unis, en France ou en Angleterre. En réalité ils sont retournés chez eux. Ils ne sont que des coopérants techniques ». Pour Nouredine Ait Hamouda, la justice au lieu d’arrêter les vrais corrompus, a été « mobilisée contre des jeunes - à Aïn El Hammam et Ighzer Amokrane - dont le seul tort est de ne pas avoir observé le jeûne ».
Le député est également revenu sur le livre de Said Sadi qui parle de la vie de son père le colonel Amirouche. « Il (Said Sadi, NDLR) a évoqué également dans ce livre la séquestration des dépouilles de Amirouche et Si El Haoues, par le président de la République à cette époque. C’est désolant de constater qu’à part Saïd Sadi, aucun autre responsable national n’a dénoncé ce crime inhumain. Ce silence est considéré comme une trahison. Qui ne dénonce pas un crime en est complice » », a-t-il dit.
M Ait Hamouda a demandé des explications sur les décisions de débaptiser l’université Ben Khedda d’Alger, le lycée Malika Gaid d’El Harrach. « Enfin, comment avez-vous permis au P/APC d’Alger-centre qui est de votre parti, de nommer des poubelles aux noms des chouhadas. Poubelle Abane Ramdane ! Poubelle Ahmed Zabana ! Poubelle Hassiba Ben Bouali ! », a-t-il ajouté.
Parlant de sa circonscription, Tizi Ouzou, il a dressé un tableau noir : absence de l’Etat, le terrorisme tue encore, la maffia exploite et extrait encore le sable de Oued Sebaou, notamment à Bouid au vu et au su de tout le monde (citoyens, gendarmes..) sans état d’âme, les kidnappings, l’interdiction aux députés de l’opposition de passer à la télévision et à la radio, etc. « Personne ne peut me convaincre qu’il n y a pas de guerre économique, politique et culturelle contre cette région ». Comme exemples, il a cité « le blocage du financement du PNUD pour la wilaya de Tizi Ouzou et le fait que pour venir de Oudjda vers Alger on met 3 heures de route, alors qu’on met 4 heures de Tizi Ouzou vers Alger »
« Cette politique, Monsieur le premier Ministre, est une politique divisionniste et criminelle », a ajouté M Ait Hamouda. Enfin, il a affirmé qu’à Iferhounen, un policier a vendu 47 voitures en une année.
tsa
S’adressant au premier ministre, M Ait Hamoudi a dit : « ces dernières années, l’Algérie a connu des catastrophes naturelles tels les séismes de Chlef et de Boumerdes, les inondations de Bab El Oued et de Ghardaia, mais le tremblement de terre qui n’est pas classé sur l’échelle de Richter est bien la corruption que vous avez créée vous-même ». Il a cité les scandales de Sonatrach, l’autoroute est-ouest, le métro d’Alger, le détournement de l’argent de la Zakat, l’utilisation des banques à des intérêts personnels… Les richesses du pays « censées être exploitées au profit du peuple se trouvent, malheureusement, entre les mains d’une minorité (quelques responsables) », a estimé M Ait Hamouda qui a rappelé avoir posé le problème « de la corruption et des détournements qui envahissent notre pays » en 2009. Mais à l’époque, le gouvernement avait nié, a-t-il déploré.
Le député a estimé que les mesures prises par le gouvernement et le président de la République pour lutter contre la corruption ne sont pas suffisantes. « Comme réponse à ces scandales, le Président de la république a procédé à un remaniement ministériel symbolique et stérile ». Il a également critiqué la justice qui a arrêté seulement les secrétaires généraux et fait emprisonner quelques cadres. « Comme à l’accoutumée, c’est toujours les petits qui sont sacrifiés », a-t-il regretté, avant d’ajouter que « les responsables politiques coupables sont en vacances aux Etats Unis, en France ou en Angleterre. En réalité ils sont retournés chez eux. Ils ne sont que des coopérants techniques ». Pour Nouredine Ait Hamouda, la justice au lieu d’arrêter les vrais corrompus, a été « mobilisée contre des jeunes - à Aïn El Hammam et Ighzer Amokrane - dont le seul tort est de ne pas avoir observé le jeûne ».
Le député est également revenu sur le livre de Said Sadi qui parle de la vie de son père le colonel Amirouche. « Il (Said Sadi, NDLR) a évoqué également dans ce livre la séquestration des dépouilles de Amirouche et Si El Haoues, par le président de la République à cette époque. C’est désolant de constater qu’à part Saïd Sadi, aucun autre responsable national n’a dénoncé ce crime inhumain. Ce silence est considéré comme une trahison. Qui ne dénonce pas un crime en est complice » », a-t-il dit.
M Ait Hamouda a demandé des explications sur les décisions de débaptiser l’université Ben Khedda d’Alger, le lycée Malika Gaid d’El Harrach. « Enfin, comment avez-vous permis au P/APC d’Alger-centre qui est de votre parti, de nommer des poubelles aux noms des chouhadas. Poubelle Abane Ramdane ! Poubelle Ahmed Zabana ! Poubelle Hassiba Ben Bouali ! », a-t-il ajouté.
Parlant de sa circonscription, Tizi Ouzou, il a dressé un tableau noir : absence de l’Etat, le terrorisme tue encore, la maffia exploite et extrait encore le sable de Oued Sebaou, notamment à Bouid au vu et au su de tout le monde (citoyens, gendarmes..) sans état d’âme, les kidnappings, l’interdiction aux députés de l’opposition de passer à la télévision et à la radio, etc. « Personne ne peut me convaincre qu’il n y a pas de guerre économique, politique et culturelle contre cette région ». Comme exemples, il a cité « le blocage du financement du PNUD pour la wilaya de Tizi Ouzou et le fait que pour venir de Oudjda vers Alger on met 3 heures de route, alors qu’on met 4 heures de Tizi Ouzou vers Alger »
« Cette politique, Monsieur le premier Ministre, est une politique divisionniste et criminelle », a ajouté M Ait Hamouda. Enfin, il a affirmé qu’à Iferhounen, un policier a vendu 47 voitures en une année.
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