Le bilan établi par la direction de la police judiciaire sur les violences subies par les mineurs est effarant. Selon le document dont TSA s’est procuré une copie, durant le premier semestre 2010, quelque 2 725 enfants ont été maltraités. Six d’entre eux, ont succombé à leurs blessures et 10 ont été victimes d’infanticide. Dans le détail, cela donne 1 523 actes de violence physique, 249 mauvais traitements, 105 détournements de mineurs et 832 violences sexuelles dont de nombreux actes de pédophilie. Parmi les abus sexuels, 64 viols sont comptabilisés, 560 actes contre nature (sodomie), 12 incestes, 181 attentats à la pudeur et 15 cas de pornographie infantile.
Plus que les chiffres, les témoignages des victimes ou de leur entourage renseignent sur l’ampleur du drame. Exemple : un garçon d’une dizaine d’années, victime d’un acte de pédophilie commis par le voisin d’en face, se précipite pour se confier à sa mère. Cette dernière informe le père qui dirige toute sa colère contre son fils. Il lui reproche de ne pas avoir su se protéger, avant de le tuer.
La démission des parents envers leur progéniture est également illustrée par le cas d’une fillette de trois ans, violée elle aussi par un riverain. L’ayant trouvée tard le soir encore à jouer dans la rue, l’auteur du viol l’entraîne dans une bâtisse en construction, la met sur ses genoux et abuse d’elle. Son frère, son aîné de deux ans, est témoin de la scène mais ne saisit pas sa portée. Ne voyant pas leur fille rentrer, les parents s’inquiètent et entament les recherches. C’est à ce moment-là que leurs fils leur confie qu’il a vu sa sœur en compagnie du voisin, qui selon lui, lui offrait des bonbons. Les victimes de ce genre de sévices sont âgées, généralement, de moins de dix ans. Le « prédateur », c’est monsieur « tout le monde ». C’est un membre de la famille, un voisin, l’enseignant… Sa situation familiale est également sans caractéristiques particulières. Il est célibataire, marié et même père de famille.
Seuls l’endroit et l’heure sont communs à tous les drames qui ont eu lieu sur la voie publique. En effet, l’auteur de l’agression guette sa proie dans des endroits déserts, le soir ou à l’heure de la sieste. Les enquêteurs de la police judiciaire rendent les parents, en partie responsables dans beaucoup de cas de violences survenus à l’extérieur du domicile. A cause de la démission parentale, les enfants sont non seulement traumatisés par un acte contre nature, mais de surcroît exposés aux risques de contracter le Sida ou autres maladies sexuellement transmissibles.
tsa
Plus que les chiffres, les témoignages des victimes ou de leur entourage renseignent sur l’ampleur du drame. Exemple : un garçon d’une dizaine d’années, victime d’un acte de pédophilie commis par le voisin d’en face, se précipite pour se confier à sa mère. Cette dernière informe le père qui dirige toute sa colère contre son fils. Il lui reproche de ne pas avoir su se protéger, avant de le tuer.
La démission des parents envers leur progéniture est également illustrée par le cas d’une fillette de trois ans, violée elle aussi par un riverain. L’ayant trouvée tard le soir encore à jouer dans la rue, l’auteur du viol l’entraîne dans une bâtisse en construction, la met sur ses genoux et abuse d’elle. Son frère, son aîné de deux ans, est témoin de la scène mais ne saisit pas sa portée. Ne voyant pas leur fille rentrer, les parents s’inquiètent et entament les recherches. C’est à ce moment-là que leurs fils leur confie qu’il a vu sa sœur en compagnie du voisin, qui selon lui, lui offrait des bonbons. Les victimes de ce genre de sévices sont âgées, généralement, de moins de dix ans. Le « prédateur », c’est monsieur « tout le monde ». C’est un membre de la famille, un voisin, l’enseignant… Sa situation familiale est également sans caractéristiques particulières. Il est célibataire, marié et même père de famille.
Seuls l’endroit et l’heure sont communs à tous les drames qui ont eu lieu sur la voie publique. En effet, l’auteur de l’agression guette sa proie dans des endroits déserts, le soir ou à l’heure de la sieste. Les enquêteurs de la police judiciaire rendent les parents, en partie responsables dans beaucoup de cas de violences survenus à l’extérieur du domicile. A cause de la démission parentale, les enfants sont non seulement traumatisés par un acte contre nature, mais de surcroît exposés aux risques de contracter le Sida ou autres maladies sexuellement transmissibles.
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