Les parents des handicapés moteurs relèvent les contraintes au niveau des écoles, l'absence d'infrastructures adéquates et de moyens de transport rendant difficile le déplacement de ces personnes aux besoins spécifiques impossible.
Les parents des enfants handicapés moteurs interpellent Benbouzid afin qu’il assure la scolarisation de leurs enfants dans les meilleures conditions aussi. «C'est le ministère de l'Education qui doit prendre en charge la question de la scolarisation des enfants handicapés», a déclaré hier Atika Mammeri, présidente de la Fédération des associations des handicapés moteurs, lors d'une rencontre avec les parents de ces élèves au centre de presse d'El Moudjahid.
Non effet, sans la scolarisation de ces enfants, leur insertion sociale est quasiment impossible. Le droit au travail à des personnes handicapées qui ne peuvent pas assumer certaines tâches, notamment celles relevant du travail manuel, doit être précédé impérativement par le droit à la formation. Ce qui semble difficile et même impossible dans certains cas. Lors de cette rencontre, les parents ont exposé les différents obstacles auxquels reste confrontée quotidiennement cette catégorie de la population. Lors de leurs interventions, les parents sont revenus essentiellement sur les contraintes au niveau des écoles, l'absence d’infrastructures adéquates et des moyens de transport rendant le déplacement de ces personnes aux besoins spécifiques pratiquement impossible. Nombreux sont ceux qui se sont vu refuser la scolarisation de leurs enfants.
«Cela fait deux ans que je cours vainement pour inscrire mon fils âgé de 7 ans à l'école des handicapés moteurs d'El Harrach. Ils veulent fermer cette école dont l'édifice appartient à la CNAS sans pour autant penser à l'édification d'une autre école pour les handicapés moteurs », a regretté une maman ayant deux enfants handicapés moteurs à sa charge. Pour ceux qui ont la chance d'intégrer l'école, leur prise en charge laisse à désirer. Au calvaire du déplacement pris en charge par les familles de ces élèves, s'ajoute celui de l'absence des dispositifs d'accompagnement.
La demande d'autorisation paternelle requise par l'école des enfants handicapés moteurs d'El Harrach afin d'autoriser le personnel de l'école pour déplacer leurs enfants lors des sorties pédagogiques, soins, évacuation vers l'hôpital dans leurs véhicules personnels est un témoin de manque flagrant de moyens matériels dans cette école. Par ailleurs, les capacités physiques et intellectuelles sont variées d'un handicapé à un autre. Néanmoins, les méthodes d'enseignements demeurent les mêmes. Certains enseignants se plaignent de l'illisibilité des écritures de certains handicapés moteurs. Mais jusque-là, les tests d'évaluation sont basés sur l'écrit. Les élèves éprouvant des difficultés dans l'écrit n'ont pas d'autres possibilités pour évaluer leurs compétences intellectuelles. Ce qui compromet dans la plupart des cas leur scolarité.
Selon Tarik El Yahiaoui, président de l'association des malades de Spina-Bifida, la scolarisation et la prise en charge des enfants atteints de cette maladie sont difficiles, notamment en l'absence de la volonté politique. «Le nombre de personnes atteintes de cette maladie est de 500 cas à l'échelle nationale », a rappelé notre interlocuteur, déplorant l'absence de moyens de leur accompagnement en ce sens que son association est la seule qui active dans le monde arabe.
el watan
Les parents des enfants handicapés moteurs interpellent Benbouzid afin qu’il assure la scolarisation de leurs enfants dans les meilleures conditions aussi. «C'est le ministère de l'Education qui doit prendre en charge la question de la scolarisation des enfants handicapés», a déclaré hier Atika Mammeri, présidente de la Fédération des associations des handicapés moteurs, lors d'une rencontre avec les parents de ces élèves au centre de presse d'El Moudjahid.
Non effet, sans la scolarisation de ces enfants, leur insertion sociale est quasiment impossible. Le droit au travail à des personnes handicapées qui ne peuvent pas assumer certaines tâches, notamment celles relevant du travail manuel, doit être précédé impérativement par le droit à la formation. Ce qui semble difficile et même impossible dans certains cas. Lors de cette rencontre, les parents ont exposé les différents obstacles auxquels reste confrontée quotidiennement cette catégorie de la population. Lors de leurs interventions, les parents sont revenus essentiellement sur les contraintes au niveau des écoles, l'absence d’infrastructures adéquates et des moyens de transport rendant le déplacement de ces personnes aux besoins spécifiques pratiquement impossible. Nombreux sont ceux qui se sont vu refuser la scolarisation de leurs enfants.
«Cela fait deux ans que je cours vainement pour inscrire mon fils âgé de 7 ans à l'école des handicapés moteurs d'El Harrach. Ils veulent fermer cette école dont l'édifice appartient à la CNAS sans pour autant penser à l'édification d'une autre école pour les handicapés moteurs », a regretté une maman ayant deux enfants handicapés moteurs à sa charge. Pour ceux qui ont la chance d'intégrer l'école, leur prise en charge laisse à désirer. Au calvaire du déplacement pris en charge par les familles de ces élèves, s'ajoute celui de l'absence des dispositifs d'accompagnement.
La demande d'autorisation paternelle requise par l'école des enfants handicapés moteurs d'El Harrach afin d'autoriser le personnel de l'école pour déplacer leurs enfants lors des sorties pédagogiques, soins, évacuation vers l'hôpital dans leurs véhicules personnels est un témoin de manque flagrant de moyens matériels dans cette école. Par ailleurs, les capacités physiques et intellectuelles sont variées d'un handicapé à un autre. Néanmoins, les méthodes d'enseignements demeurent les mêmes. Certains enseignants se plaignent de l'illisibilité des écritures de certains handicapés moteurs. Mais jusque-là, les tests d'évaluation sont basés sur l'écrit. Les élèves éprouvant des difficultés dans l'écrit n'ont pas d'autres possibilités pour évaluer leurs compétences intellectuelles. Ce qui compromet dans la plupart des cas leur scolarité.
Selon Tarik El Yahiaoui, président de l'association des malades de Spina-Bifida, la scolarisation et la prise en charge des enfants atteints de cette maladie sont difficiles, notamment en l'absence de la volonté politique. «Le nombre de personnes atteintes de cette maladie est de 500 cas à l'échelle nationale », a rappelé notre interlocuteur, déplorant l'absence de moyens de leur accompagnement en ce sens que son association est la seule qui active dans le monde arabe.
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