Accueil
Charte
Publications
Le tribunal des mineurs près la cour de Batna a condamné, cette semaine, deux jeunes garçons, âgés tous deux de 17 ans, à une peine de dix ans de prison ferme. Les deux prévenus sont accusés de meurtre. Un troisième complice, âgé, lui, de 21 ans, a été renvoyé au tribunal criminel pour être jugé pour le même chef d’inculpation. Le drame a eu lieu au mois de mai dernier. Un jeune garçon âgé de 14 ans s’est retrouvé embarqué, malgré lui, dans une bagarre entre un de ses amis et les trois prévenus.
En effet, la victime était sur une moto avec son ami devant son domicile, situé dans le quartier de Kamouni, dans le centre-ville de Batna, lorsque trois individus provoquent une dispute
avec l’ami en question. La victime, qui essaiera d’intervenir pour mettre fin à la bagarre, sera prise à partie par les antagonistes qui la mettent à terre et la rouent de coups de pied jusqu’à provoquer d’importantes lésions, suivies d’une hémorragie interne.
Le jeune garçon sera conduit au CHU de Batna, mais succombera à ses blessures dès son admission aux urgences. Les auteurs seront immédiatement arrêtés par les éléments de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya et placés sous mandat de dépôt. Lors du procès, les deux jeunes accusés ont affirmé que l’assassinat n’était pas prémédité et qu’ils ne pensaient pas que la victime allait mourir. Sauf que ce genre d’actes sans préméditation, mais qui mènent au final à la mort, se répandent dans la région des Aurès.
Que ce soit à coups de couteau, de hache, ou… de coups de pied, tous les moyens sont bons, ce qui nous ramène à conclure que les crimes de sang se banalisent de plus en plus, non seulement dans la wilaya de Batna, mais aussi dans la société algérienne en général, et ce en dépit des moyens de répression mis en place, afin de contenir la criminalité sous toutes ses formes.
libertè
En effet, la victime était sur une moto avec son ami devant son domicile, situé dans le quartier de Kamouni, dans le centre-ville de Batna, lorsque trois individus provoquent une dispute
avec l’ami en question. La victime, qui essaiera d’intervenir pour mettre fin à la bagarre, sera prise à partie par les antagonistes qui la mettent à terre et la rouent de coups de pied jusqu’à provoquer d’importantes lésions, suivies d’une hémorragie interne.
Le jeune garçon sera conduit au CHU de Batna, mais succombera à ses blessures dès son admission aux urgences. Les auteurs seront immédiatement arrêtés par les éléments de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya et placés sous mandat de dépôt. Lors du procès, les deux jeunes accusés ont affirmé que l’assassinat n’était pas prémédité et qu’ils ne pensaient pas que la victime allait mourir. Sauf que ce genre d’actes sans préméditation, mais qui mènent au final à la mort, se répandent dans la région des Aurès.
Que ce soit à coups de couteau, de hache, ou… de coups de pied, tous les moyens sont bons, ce qui nous ramène à conclure que les crimes de sang se banalisent de plus en plus, non seulement dans la wilaya de Batna, mais aussi dans la société algérienne en général, et ce en dépit des moyens de répression mis en place, afin de contenir la criminalité sous toutes ses formes.
libertè